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Comment aider les populations victimes des raz-de-marée ?

Publié le 01.01.2005| Mis à jour le 09.09.2021

Le formidable élan de solidarité manifesté en faveur les populations sinistrées par la catastrophe du 26 décembre en Asie est sans précédent. C’est un signe d’encouragement pour tous ceux qui ont à cœur de créer des liens entre les hommes et les femmes à travers la planète.


inde_distrib3.jpg Beaucoup d’entre vous souhaitent apporter une aide concrète, partir comme volontaire, envoyer du matériel… C’est une envie respectable, mais il faut être conscient des difficultés que présente cette forme de solidarité :

– Faut-il partir pour aider les populations ?
Il faut avoir conscience que dans les pays touchés, les bras et les compétences ne manquent pas.
Il peut y avoir des spécialités précises recherchées ponctuellement, pour une durée limitée. Ces demandes émanent des associations ou des institutions locales et transitent par des organisations françaises qui relaient ces appels à compétence. Le CCFD ne reçoit en général pas de demande de ce type et vous invite à contacter d’autres associations.

Le personnel local est par ailleurs beaucoup plus autonome pour se déplacer, s’héberger et se nourrir, connaît le pays, parle la même langue que les populations concernées. Sans ces atouts, quelqu’un qui n’apporterait pas de compétence particulière serait donc un poids supplémentaire.

– Faut-il envoyer du matériel ?
L’envoi de denrées, a fortiori, périssables est à proscrire. Il est possible de trouver dans ces pays ou dans la région des aliments correspondant aux habitudes alimentaires des populations.
Collecter des vêtements, des ustensiles de cuisine, des médicaments… n’est pas forcément une opération très profitable, même si cela peut être un moyen de sensibilisation.

Il faut savoir que l’acheminement sur place a des chances d’être long et surtout plus coûteux que l’achat de ce même matériel sur le marché local. Le dédouanement, le stockage, la distribution représentent des formalités supplémentaires.
D’autant que dans les pays concernés, l’élan de solidarité a permis beaucoup de collectes.
Acheter localement, à proximité des populations dans le besoin, par les associations directement en lien avec elles, est beaucoup moins coûteux, fait fonctionner l’économie locale et mieux à même de répondre aux besoins.

Le CCFD ne peut acheminer le produit de collectes réalisées en France.

– Le bénévolat
Le CCFD peut avoir ponctuellement besoin d’un appui. L’appel figure dans ce cas sur la page d’accueil de ce dossier spécial Asie.

– Faire un don, organiser une collecte reste la forme simple de contribuer aux secours et à l’effort de reconstruction.
Dans ce domaine, toutes les idées sont les bienvenues, pour peu qu’elles respectent les exigences de transparence requises.

Si vous vous souhaitez organiser une collecte au profit des victimes des raz-de-marée en Asie et la confier au CCFD, vous pouvez contacter notre direction chargée des relations avec les donateurs. (ccfd@ccfd.asso.fr)

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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