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Au-delà du tsunami : les enjeux

Publié le 01.01.2005| Mis à jour le 09.09.2021

inde_distrib.jpg La générosité et l’humanitaire sur la sellette
L’Onu évalue les besoins à 977 millions de dollars pour les 6 premiers mois de l’action humanitaire. Les pays donateurs, rivalisant de bonnes intentions (en accord avec leurs intérêts nationaux), ont promis entre trois et quatre milliards de dollars. Mais la gestion rationnelle de l’aide fait débat tout comme la transparence du travail des Ong et des gouvernements locaux.

L’écran de fumée du moratoire
Face à l’ampleur de la tâche de reconstruction, les créanciers du Club de Paris ont offert un moratoire à trois pays touchés (le remboursement de leur dette équivalait à 3,4 milliards de dollars en 2004). Le Ccfd rappelle que le moratoire doit se faire au nom du droit international, en référence à la notion juridique de force majeure, et s’appliquer à l’ensemble des créanciers, publics comme privés. D’autre part, un simple moratoire n’offre qu’une solution temporaire ; il ne doit être qu’une première étape avant l’annulation de la dette.

A quand une taxe mondiale contre la pauvreté?
La solidarité internationale doit-elle se manifester seulement dans l’urgence ? Un récent sondage (Ccfd-La Croix) révélait que 49% des Français étaient favorables à une taxation des mouvements financiers internationaux pour subventionner une taxe mondiale contre la faim et la pauvreté. Une contribution mondiale et durable au développement permettrait aux pays pauvres de mieux prévenir et mieux faire face aux catastrophes.

Objectif réhabilitation durable
Des tensions peuvent surgir lors de la phase de reconstruction : poursuite d’intérêts économiques à court terme à l’encontre d’une démarche de prévention et planification ; mépris des intérêts des populations déplacées ; refus d’une urbanisation maîtrisée. Les enjeux du développement durable ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel d’un rapide « retour à la normale » ou de la satisfaction des stratégies d’acteurs économiques privés.

Des chiffres et des hommes : mesurer l’impact économique du tsunami
Selon la presse économique, le tsunami aura un impact économique étonnement faible : les principales infrastructures, les services et les zones industrielles ont été épargnées. A Aceh par exemple, les mines ont été préservées. Le Wall Street Journal prévoit que l’impact de la catastrophe sur le Pib de la région sera moins important que celui de l’épidémie de Sras. La Thaïlande, plus dépendante du tourisme, devrait subir le plus grand choc économique : une stagnation de sa croissance début 2005.

Mais « le Pib n’est pas l’unique instrument de mesure de l’impact économique » selon le directeur de la Banque mondiale au Sri Lanka. Des dizaines de milliers de personnes ont en effet perdu leur maigre gagne-pain. Les petits pêcheurs du Sri Lanka n’ont plus d’outils de pêche, plus de logement et, bien sûr, aucune assurance ne les remboursera. Les pauvres, les gens ordinaires « vont payer le plus lourd tribut » selon le New York Times. Leur marasme économique personnel pourrait les pousser à prendre le chemin de l’émigration, notamment au Moyen Orient, région traditionnelle d’accueil des travailleurs du Sud-est asiatique.

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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