État des lieux

Publié le 17.06.2005

L’impact du tsunami a été moindre sur les côtés birmanes, pour plusieurs raisons :

  • Suite à des inondations précédentes, les populations étaient déjà retirées à l’intérieur des terres
  • La vague la plus violente s’est propagée selon un axe Est-Ouest, et non Sud-Nord
  • La pêche industrielle et le tourisme ne sont pas très développés et la mangrove encore très présente a amorti la violence de la vague
  • Les îles situées au Sud dans la mer d’Andaman ont également amorti la puissance des vagues

C’est surtout le delta de l’Irrawady qui a été touché.

Le bilan communiqué par les autorités fait état de 61 morts, 42 blessés, 29 villages détruits, 2592 personnes sans abri.
Il semble que l’évacuation de la population avant l’arrivée de la troisième vague par l’armée ait permis d’éviter un bilan humain plus lourd.

Ce bilan a été plus ou moins confirmé par les Nations unies dont le coordinateur pour les actions humanitaires estime néanmoins que 10 000 personnes auraient eu besoin de secours d’urgence.

D’après l’évalution sur le terrain par nos partenaires
Les villages touchés étaient peuplés de pêcheurs, de planteurs et de commerçants. Les ouvriers, les employés les plus modestes ont été les plus affectés car ils vivaient dans des maisons en bambou proche du bord de mer.

Les maisons et les bateaux ont été détruits
Les terres sont salinisées (et donc impropres à la culture)
L’eau potable manque
Les écoles ont été endommagés.

L’action des organisations internationales est menée avec beaucoup de discrétion en raison de l’attitude des autorités peu enclines à ouvrir le pays aux interventions étrangères.

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Etat des lieux

Publié le 17.06.2005

Le bilan du tsunami

  • 10 749 morts dont 80% dans l’État du Tamil Nadu.
  • 5 640 personnes sont portées disparues.
  • Les îles Andaman et Nicobar ont été ravagées.
  • 2 000 kilomètres de côtes ont été touchés.
  • 900 villages de pêcheurs affectés.
  • Plus de 120 000 maisons ont été endommagées ou détruites.
  • Les dégâts matériels dépasseraient 2 milliards de dollars.

Situation actuelle

Des dizaines de milliers de déplacés vivent encore dans des logements temporaires, bâtis par les autorités et les ONG mais les chantiers de construction témoignent de l’avancée des travaux pour le relogement des pêcheurs.

La situation reste plus difficile pour les Dalits (Intouchables) ou les populations tribales (Adivasis) qui n’ont accès à aucun soutien, tant pour la relance des activités économiques que pour le relogement. Or, ils ont été eu aussi durement frappé par la catastrophe qui a considérablement accru la précarité de leur situation.

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État des lieux

Publié le 17.06.2005| Mis à jour le 09.09.2021

C’est à Aceh, en Indonésie, que le tsunami a été le plus destructeur

  • Plus de 242 000 victimes, dont plus de 100 000 disparus.
  • Plus de la moitié des 200 000 habitants de la capitale, Banda Aceh, sont morts.
  • À Meulaboh, 60 000 personnes sont portées disparues sur 100 000 habitants.
  • 600 000 survivants sans sources de revenus.
  • 70% des bateaux détruits.
  • 42 000 familles de pêcheurs sans ressources.
  • 92 000 fermes ou micro-fermes endommagées ou détruites, employant auparavant 160 000 personnes.
  • 40 000 hectares de terres agricoles affectées.

Aujourd’hui, on compte encore 500 000 déplacés dans les camps

  • Près de la moitié d’entre eux vivent dans des camps d’urgence,
  • 36% auprès de familles d’accueil,
  • 17% dans des baraquements temporaires.
En juin, la phase d’urgence est à peine terminée. Elle a été ralentie par les encombrements à l’aéroport de Banda Aceh. La phase de réhabilitation a commencé en mai. Les infrastructures de base (routes, ponts, ports) restent encore à construire. Les fonds prévus pour la reconstruction dans le budget 2005 d’Aceh ne pourront être débloqués avant septembre. En attendant, les actions de réhabilitation dépendent entièrement des ONG et du secteur privé. Sur le terrain, les opérations sont lentes à cause des tensions politiques et de l’absence d’administration civile. « La force et la dignité des populations »

Documents joints

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État des lieux

Publié le 16.06.2005

Le bilan du tsunami

  • Plus de 40 000 morts ou disparus.
  • Un million de personnes affectées sur 17 millions d’habitants.
  • 1 100 orphelins et 3 600 enfants avec un seul parent.
  • Plus de 500 000 déplacés.
  • Plus de 90 000 maisons détruites et 40 000 endommagées.
  • 20 000 bateaux de pêche touchés (sur une flotte de 28 000).
  • 400 000 emplois perdus.

La situation

  • Les opérations de secours ont progressé lentement.
  • Le conflit entre les rebelles tamouls et l’armée ralentissent la distribution de l’aide et menacent la sécurité des personnes déplacées.
  • Les infrastructures côtières ont été totalement détruites : routes, chemin de fer, lignes téléphoniques.
  • Le flou juridique concernant les zones de reconstruction et la passivité de l’Etat limitent la reconstruction des infrastructures et logements.

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