Enquête sur les raisons de ce conflit et l’engagement des ONG.
Depuis le 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire vit une partition de fait, le Nord occupé par la rébellion dite des Forces Nouvelles, le Sud sous contrôle gouvernementale et entre les deux dans la zone de confiance, les 10 000 hommes de la force internationale d’interposition de l’ONU constituée pour 60% des forces françaises « licorne ». Ce pays phare de l’Afrique de l’Ouest, longtemps symbole de paix et de prospérité, s’enlise aujourd’hui dans la méfiance politique, l’oppression et le marasme économique, sans que les accords de paix successifs trouvent leur application. Le dernier en date, daté du 6 avril 2005 et signé à Pretoria grâce à la médiation du président Sud africain Thabo Mebki, représente pourtant un espoir.