Publié le 11.12.2020 Mis à jour le 17.12.2020
A l’occasion de la journée internationale des droits humains, Samuel Pommeret, chargé de mission Afrique au CCFD-Terre Solidaire, nous parle du combat des femmes paysannes congolaises qui luttent contre les discriminations qu’elles subissent.
« Quand les droits humains sont bafoués, les effets de la crise sont plus forts et frappent en premier lieu les plus vulnérables. » explique Samuel Pommeret, chargé de mission Afrique au CCFD-Terre Solidaire
C’est le cas au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, où les femmes paysannes sont particulièrement vulnérables en temps de crise sanitaire et doivent lutter pour leurs droits et leur accès à la terre.
En effet, ces femmes sont très rarement propriétaires des terres qu’elles cultivent alors que ce sont elles qui produisent l’alimentation et génèrent des revenus.
La société patriarcale en place dans la région les empêche de faire entendre leur voix, de prendre des décisions sur les activités agricoles, et la coutume limite leur pouvoir d’hériter en cas de décès du conjoint ou du père. Elles risquent ainsi de se faire expulser de leurs terres.
Elles sont pourtant les piliers de leurs familles, des actrices économiques qui luttent au quotidien et des citoyennes engagées dans la construction de la Paix au sein du pays.
La lutte contre ces discriminations et la réalisation de tous les droits humains sont des conditions sine qua non du développement et de l’autonomie alimentaire et économique du pays.
Notre partenaire, l’organisation de femmes paysannes UWAKI, est mobilisée sur deux grands enjeux : la souveraineté alimentaire, et la promotion des droits des femmes rurales du Nord-Kivu, une région encore ravagée par la guerre.
Les missions d’UWAKI consistent à :
Lire aussi : Les paysannes du Congo prennent leur destin en main.
Sur notre action :
Afrique subsaharienne République démocratique du CongoSur les thématiques :
Agroécologie Droits des femmes Droits humains Souveraineté alimentaire et agroécologie