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  • Cameroun, la société civile s’organise

    En une décennie, la société civile a appris à s’organiser et commence à peser dans le débat public. Cette maturation a été accéléré par sa participation au programme de suivi sur l’allégement des dettes.

    (suite…)

  • Le refus de l’instrumentalisation des religions par les politiques

    Pendant une décennie – entre septembre 2002 et avril 2011 –, la Côte d’Ivoire s’est violemment déchirée. Laurent Gbagbo et ses partisans ont tenté – sans succès – d’utiliser les clivages religieux entre chrétiens et musulmans pour se maintenir au pouvoir. Analyse de l’imam Youssouf Konaté, membre du Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (Cosim).

    (suite…)

  • Héritiers et acteurs du concile

    En lançant YouCoun – pour « the Youth Council », le concile des jeunes – sept mouvements d’Église, en collaboration avec la Conférence des évêques de France, entendent, pendant trois ans, « célébrer, comprendre et promouvoir » l’Église conciliaire auprès des jeunes qui en ignorent tous les trésors.

    (suite…)

  • Un engagement qui bouleverse le cours d’une vie

    Rencontre avec Maria Liz Almada, vingt-cinq ans, membre de Joc. Elle est venue à l’Organisation internationale du travail à Genève, en 2011, pour témoigner de la lutte des employées domestiques pour faire reconnaître leurs droits au Paraguay. La jeune femme, elle-même victime d’exploitation, nous raconte son étonnant parcours.

    (suite…)

  • Les droits des sans-voix

    Dans un pays pauvre et marqué par les inégalités, la Jeunesse ouvrière chrétienne du Paraguay, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, aide les jeunes à défendre leurs droits. Portés par leur foi et l’ouverture au monde suscitée par Vatican II, de jeunes chrétiens laïcs s’engagent auprès des plus vulnérables, notamment les employées domestiques.

    (suite…)

  • Une rénovation qui reste à accomplir

    FDM : Comment abordez-vous les 50 ans du concile ?

    Mgr Rouet : Nous célébrons l’anniversaire du début du concile, non sa clôture ! Sa mise en œuvre est toujours en cours. N’oublions pas que le pape Jean XXIII, dans son discours d’ouverture, a parlé d’un aggiornamento, c’est-à-dire d’un renouveau de l’Église. Cette rénovation reste à accomplir. Ce concile revient aux sources premières de l’Écriture et de la tradition des Pères de l’Église, en tenant compte de la situation des êtres humains et en portant une grande attention aux espoirs qui les animent.

    Quel est, pour vous, l’apport le plus fondamental de Vatican II ?

    L’Église ne se définit plus comme une société rivale du monde mais comme un
    sacrement qui indique plus grand qu’elle-même : le Royaume de Jésus-Christ. C’est un retour au baptême du peuple de Dieu tel que saint Paul l’envisageait. Nous sortons ainsi d’une situation héritée du Moyen Âge : une Église très hiérarchisée conçue comme une société parfaite face au monde. En revenant à une conception sacramentelle de l’Église, nous redécouvrons l’égalité des baptisés, dans la diversité des ministères : chacun a sa part dans la construction et les missions de l’Église. Cette conception entraîne aussi la reconnaissance que le Bien, et les valeurs qui s’y rattachent existent en dehors de l’Église. Cette dernière doit apprendre à recevoir et donc à dialoguer avec le monde. Elle doit être capable d’une attitude fraternelle envers tous les êtres humains, croyants ou non. Cette posture que Vatican II a voulu donner à l’Église est extrêmement neuve.

    D’où viennent l’espoir et l’élan suscités par Vatican II ?

    Ce concile a d’abord été une surprise. Le début des années 1960 est marqué par le face-à-face Est-Ouest et des confrontations idéologiques (marxisme, existentialisme…) qui témoignent d’une vaste recherche intellectuelle dans laquelle l’Église peine à se situer. Voilà pourtant que l’Église catholique décide de faire le point et de se rénover.

    Ce concile a soulevé une grande espérance sur le plan religieux et bien au-delà : en ouvrant une voie nouvelle, centrée sur la rencontre et le dialogue, il affirme que l’humanité n’est pas condamnée à l’affrontement.

    Au sein de l’Église catholique, Vatican II a été une expérience fondatrice, car il ne s’est pas situé dans la théorie mais dans la foi. En partant de la réalité de la vie de leur peuple, les évêques, pourtant très semblables dans leur formation, ont partagé leurs différences. L’Église catholique a commencé à se désoccidentaliser et à se décentrer d’elle-même. Cette nouvelle manière de se situer, dans l’Église et dans le monde, a suscité un élan considérable. Il est porté par un espoir véritable, car il reprend une visée théologique fondamentale : l’espérance que Dieu porte à sa création.

    Vatican II a-t-il encore à nous dire pour aujourd’hui ?

    Au début des années 1960, le monde était aussi en crise, secoué par des tensions internationales (la division entre les deux blocs, les guerres d’indépendance) et les problématiques soulevées par le progrès technique et le développement économique.

    L’Église catholique apparaissait alors très fermée sur elle-même, presque étrangère au monde moderne. Vatican II a cassé cette image. L’Église s’est montrée capable ’accompagner, dans le sens de la justice et de la paix, le bouillonnement d’une humanité en train de naître. La crise actuelle n’est pas identique à celle des années 1960, mais son acuité est tout aussi grande. Face à ces difficultés, certains sont tentés par un retour en arrière parce qu’ils ne voient pas d’avenir. Or, Vatican II nous dit qu’il y a un avenir. Il nous faut retrouver l’énergie et l’espérance qui ont porté le concile, dès son lancement.

  • Un événement providentiel

    FDM : Qu’a signifié l’événement Vatican II pour l’Église d’Afrique ?

    Mgr Sarr : Pour moi, qui suis entré au grand séminaire en 1957, Vatican II a été au cœur de ma formation ecclésiastique. Je me réjouissais d’être le contemporain de ce grand événement ecclésial. J’ai toujours considéré le concile Vatican II comme une synthèse de l’enseignement du magistère (l’autorité doctrinale de l’Église, ndlr). Une synthèse en relation avec le monde moderne. Il s’agit d’un rapport optimiste au monde, avec ses richesses et ses limites, pour, à la lumière de l’Évangile, le faire grandir en humanité.

    Pour les Églises d’Afrique, il faut se rappeler que leur africanisation était déjà en cours.

    Ainsi, en 1962, Mgr Lefebvre avait été remplacé à la tête de l’archidiocèse de Dakar par le cardinal Thiandoum. Alors que les pays de l’Afrique de l’Ouest francophone venaient d’acquérir leur indépendance en 1960, les évêques de cette région créaient, dès 1963, la conférence épiscopale de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet avait germé durant les premières sessions de Vatican II, qui a été un concile plus pastoral que dogmatique.

    Quelle a été la fécondité du concile en Afrique ?

    Dans le fond, je crois que Vatican II a été un événement providentiel. Ce concile est intervenu au moment où nos Églises étaient appelées à devenir des communautés adultes, capables de se prendre en charge, d’accueillir et de réexprimer la Révélation biblique dans leurs cultures. Elles se sont senties davantage reconnues et parties prenantes de l’Église universelle. C’est l’un des effets de l’inculturation si bien affirmée par le concile : nos peuples entraient dans l’Église avec leurs cultures. Le renouveau de la liturgie, avec la possibilité de chanter les louanges de Dieu dans nos langues, a engendré un grand enthousiasme.

    Fondamental encore a été l’enseignement de Vatican II sur l’Église comme communion.

    Il a conduit les Églises africaines à mettre l’accent sur l’Église comme famille de Dieu, une notion qui, avec tout ce qu’elle comporte d’engagement, est très forte en Afrique. Cet enseignement sur l’Église, également conçue comme « peuple de Dieu », a aidé nos jeunes Églises à mûrir, et à devenir épanouissantes en permettant la participation des fidèles à la vie ecclésiale. J’ajouterai l’ouverture à l’œcuménisme et au dialogue interreligieux.

    Ce dernier a notamment permis de reconnaître et d’accueillir les richesses des religions traditionnelles, et de proposer l’Évangile comme un accomplissement de ces valeurs. Le dialogue a aussi évité, à nos jeunes Églises, les écueils d’une confrontation avec l’islam.

    En quoi le concile Vatican II reste-t-il, pour vous, une source d’inspiration ou d’approfondissement ?

    Nous sommes loin d’avoir fini de puiser dans cette source. Aujourd’hui encore, par exemple, des prêtres n’ont pas compris que les laïcs sont coresponsables de la vie de leur paroisse. Concernant le rapport de l’Église au monde, je pense aux enjeux de la formation à « la citoyenneté responsable ». Des drames tels que ceux qu’ont connus le Rwanda, ou la Côte d’Ivoire, nous interpellent gravement. Nous avons beaucoup à faire pour que les chrétiens soient davantage acteurs de développement et porteurs de changements sociaux positifs. Parallèlement, le dialogue interreligieux est plus que jamais d’actualité.

    Les chrétiens et les musulmans de l’Afrique subsaharienne doivent renforcer leur dialogue et résister aux influences venant de l’extérieur pour préserver notre coexistence pacifique dans un respect mutuel. Il y a une contradiction fondamentale entre la violence et la foi en Dieu. L’Église est passée par là, avant de commencer à se purifier, notamment avec Vatican II. Ce concile a surtout besoin d’être approfondi pour permettre à l’Église de mieux répondre aux exigences du monde actuel.

  • Vatican II : Les défis de l’altérité

    Un demi-siècle plus tard, on peine à imaginer l’ampleur de la mutation qu’a engendrée le concile Vatican II dans l’Église catholique. « Plein de choses, qui nous apparaissent aujourd’hui évidentes dans la vie ecclésiale, n’existaient pas avant », rappelle Daniel Moulinet[[Voir son livre : Vatican II raconté à ceux qui ne l’ont pas vécu. Éditions de l’Atelier. 11,40 euros.]], prêtre du diocèse de Moulins et aumônier du mouvement Chrétiens dans l’Enseignement public (CdEP).

    (suite…)

  • Vatican II, un appel !

    Au même moment, le pape Jean XXIII convoquait un concile et, répondant à l’appel de la FAO[[Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture]], invitait les Églises locales à se joindre à la campagne mondiale contre la faim : « Des millions d’êtres humains dans le monde souffrent de la faim… Il faut appeler les consciences au sens des responsabilités qui pèsent sur tous et sur chacun, spécialement les plus favorisés. »[[Jean XXIII, le 10 novembre 1959]]. Ainsi naquit le CCCF[[Comité catholique contre la faim]], en 1961.

    Aujourd’hui, le concile Vatican II n’est pas un souvenir, mais un souffle qui oriente la manière dont les catholiques se situent dans le monde. L’Assemblée affirmait offrir « au genre humain la collaboration sincère de l’Église pour l’instauration d’une fraternité universelle »[[Constitution conciliaire sur l’Église dans le monde de ce temps Gaudium et spes]].

    Le contexte mondial a profondément changé. Nous devons prendre la mesure de la radicalité de ces changements. Cependant, l’esprit de Vatican II, en rappelant des principes fondateurs du christianisme, peut inspirer nos projets, alors même qu’en août 2012, le Forum du CCFD-Terre Solidaire lançait la construction de son rapport d’Orientation 2014/2020.

    « Le concile a parlé en termes d’amitié, de partenariat, de fraternité, de récipro-
    cité, de collégialité, de conscience et d’appel à l’intériorité – un appel à la sainteté !
    »[[P. John O’Malley. L’événement Vatican II. Éditions Lessius 2011]]. Grande est la similitude entre les termes utilisés par les experts du concile et les activités que nous proposons ! Partenariat, à renforcer puisqu’il est, dans notre monde toujours plus interdépendant, l’une des voies pacifiques du vivre ensemble mondial. Fraternité à vivre par le témoignage de la générosité et le partage des responsabilités en France, comme à l’étranger. Réciprocité, pas toujours facile à concrétiser en accueillant comme indispensable l’autre, différent par sa spiritualité ou sa culture. Collégialité, à enrichir, non seulement comme un modèle d’ecclésialité (l’Église entendue comme communauté, ndlr), mais aussi pour faire alliance avec des acteurs parfois dérangeants. Intériorité, comme le rappel de ce que toute démarche de développement implique l’approfondissement et le partage de l’annonce de la Bonne Nouvelle de la vie qui l’emporte sur la mort.

    Chacune de ces orientations, qui constituent l’esprit et la lettre de Vatican II, invite le CCFD-Terre Solidaire à avoir le courage d’innover « politiquement » pour rendre plus efficace sa participation à la construction d’un monde juste et humain. À assumer librement le risque de partenariats sincères, avec des femmes et des hommes courageux et inventifs qui bousculent nos certitudes. À renforcer ecclésialement notre participation à la construction d’une Église devant « utiliser la médecine de la bienveillance, plutôt que celle de la sévérité »[[Discours d’ouverture par Jean XXIII, le 11 octobre 1962]]. À vivre intérieurement l’appel à la conversion et la capacité à changer nos modes de vie.

    Oui ! l’esprit de Vatican II, vécu non comme une histoire ancienne mais comme un élan novateur pour demain, nous aide à mettre en œuvre la mission qui nous est confiée : « Nous avons besoin d’organisations comme le CCFD pour que chacune de nos modestes actions s’inscrive dans une dimension ecclésiale et universelle. Nous avons besoin d’unir nos efforts pour que les déclarations généreuses des États développés se concrétisent réellement dans une véritable coopération. »[[Cardinal André Vingt-Trois. Notre-Dame de Paris, le 6 mars 2011]].

  • République de Serbie : La réconciliation régionale à petits pas

    Pas facile de renouer les liens entre des pays séparés par des années de guerre. Même si les choses commencent à bouger en Serbie sous l’impulsion d’une partie de la société civile qui exhorte les populations à engager un travail de mémoire.

    (suite…)

  • Les signes sacrés d’une naissance

    En cette période de Noël, nous sommes invités à « discerner, parmi les souillures et les maux, les signes sacrés d’une naissance » [[P. Teilhard de Chardin, lettre du 9 novembre 1936]]. Repérer ce qui naît à travers les actions des femmes et des hommes du monde entier, n’est-ce pas le plus beau cadeau que nous puissions nous faire et faire au monde ? L’espérance n’interdit ni la lucidité critique ni l’exigeante dénonciation. Sans oublier bien d’autres terres meurtries, comment ne pas penser tout spécialement à la terre de Palestine ?

    Nous faisons le choix de promouvoir les signes d’espoir qui permettront de relever le défi de la paix [[La brochure Le défi de la paix publiée par le CCFD-Terre Solidaire, Justice et paix, le Secours catholique et Pax Christi France sortira en janvier 2013.]]. La tâche paraît difficile tellement les germes de vie ont été fragilisés : par les bombardements sur la Bande de Gaza et le blocus imposé depuis cinq ans, enfermant la population dans un désespoir source de misère et d’incitation à la violence, par la peur grandissante au sein de la population israélienne provoquée par les tirs qui visent Israël depuis Gaza, mais aussi par les calculs électoraux israéliens et les luttes de factions palestiniennes.

    Et pourtant, nous relevons ce défi en raison des liens avec nos partenaires palestiniens et israéliens et de l’empathie qui nous lie à ces deux peuples. La reconnaissance de la Palestine à une très large majorité par la communauté internationale comme État observateur des Nations unies – 138 États sur 188 ont voté pour, neuf contre – , pour symbolique qu’elle soit, contribuera à effacer l’humiliation dont ce peuple est victime depuis plus de soixante ans. Sans doute donnera-t-elle plus de poids aux Palestiniens pour exiger des initiatives diplomatiques et juridiques afin que s’ouvre une vraie négociation dans le respect de la souveraineté des peuples et de l’intégrité des territoires. Les militants de la paix qui œuvrent dans les deux camps, bien qu’affaiblis, ne se taisent pas. Leur courage est une brèche dans le Mur qui sépare les deux sociétés.

    Quelques mois avant son assassinat, Martin Luther King, affirmait : « Il est minuit dans notre monde. Minuit, c’est l’heure où l’on ne distingue plus le vrai du faux, le laid du beau. La mission de l’Église est de dire que l’heure de minuit est une heure qui passe. » Être chrétien, en ces temps de Noël, c’est choisir le matin et accompagner tous les signes de naissance qui germent encore.

    Ce choix n’est en rien un rêve naïf… si nous y travaillons ensemble ! En dépassant nos querelles de chapelles et nos peurs. En intervenant auprès de nos gouvernements et de ceux de l’Europe en particulier pour qu’ils agissent en cohérence avec les nombreuses décisions déjà prises, notamment sur la colonisation qui ampute la Palestine d’une grande partie de sa souveraineté [[Réf. au rapport « La paix au rabais : comment l’Union européenne renforce les colonies israéliennes », voir page 9.]]. En redoublant de générosité, malgré la dureté de la période présente. En mobilisant notre intelligence et notre prière pour que nos actions, aussi modestes soient-elles, deviennent de véritables bonnes nouvelles.

  • Une parole qui gêne et engage

    « Je suis gêné que le président du CCFD-Terre Solidaire soit cosignataire d’un article : « Les multinationales et l’impôt », qui expose fort bien le scandale… (Mais) ma gêne vient du parti pris clairement affiché à l’encontre de M. X… », m’interpelle un lecteur, à la suite d’une tribune publiée dans La Croix[[La Croix du 26 mars, cosigné par Jean Merckaert, rédacteur en chef de Projet, et administrateur de Sherpa, François Soulage, président du Secours catholique et Luc Lamprière, directeur général d’Oxfam France]]. En période électorale, toute prise de position peut être analysée comme un choix entre les candidats. Au-delà des interprétations que chacun peut faire, il ne faut pas s’étonner de ce que la société civile s’engage ! La justice et le respect de la dignité humaine, le partage et la coresponsabilité s’expriment à travers des réalisations politiques.

    Le CCFD-Terre Solidaire n’accepte ni le fatalisme ni la prétendue impuissance des autorités politiques. Quand un responsable pose un geste courageux, il faut le dire. Quand il ne fait rien, il faut aussi le dire !

    Comment trouver le juste équilibre entre la dénonciation partisane et l’expression de la vérité ? Lorsque cinq présidents d’ONG françaises signent un livre[[Nous pouvons (vraiment) vivre ensemble, par Guy Aurenche (CCFD-Terre Solidaire), Christophe Deltombe (Emmaüs France), Pierre-Yves Madignier (ATD Quart Monde), Patrick Peugeot (Cimade) et François Soulage (Secours catholique). Éditions de l’Atelier, pages 20-21.]] rappelant les exigences du vivre-ensemble, ils dénoncent les carences de certains et promeuvent le courage des autres.

    Dans le cadre des élections législatives, certains regrettent le peu de marge de manœuvre des élus. Mais à quoi servirait de vouloir se faire élire si le candidat est persuadé de ne rien pouvoir faire ? Que les députés expliquent comment ils comptent agir pour que le politique reprenne la main sur la tyrannie du profit spéculatif.

    Ce journal le montre : il est possible d’organiser des mécanismes internationaux limitant l’accaparement des terres cultivables. Il est possible de faire des choix pour anticiper ou pallier les conséquences de la sécheresse, prévenir le drame de la sécheresse ; les maux dont souffre le Sahel ne dépendent pas que du ciel ! L’instabilité gouvernementale et la multiplication des « trafiquants terroristes » sont le fruit de décisions ou de démissions locales, régionales et internationales. Il en est de même de la dérive des politiques migratoires qui gangrènent le continent. Nos partenaires du Sud le disent : « Il est possible d’agir. Accompagnez-nous dans le plaidoyer auprès des nations riches et puissantes. » Les pauvres ne craignent pas l’engagement. Ils attendent le nôtre.

    L’élan que l’Église de France relance à travers la proposition « Diaconia/Servons la fraternité », place chacun face à ses engagements. Ils se déclinent à travers des convictions (quelle société souhaitons-nous construire ?), à travers la rencontre de l’autre au plus profond de son mystère, à travers les moyens mis en œuvre (agir sur les causes des injustices et pas seulement sur leurs conséquences) ; et aussi à travers la mobilisation sociale que nous susciterons dans l’Église et bien au-delà, dans toute la société. Le pape Benoît XVI le rappelle dans la dernière encyclique : « Donner à manger aux affamés est un impératif éthique pour l’Église universelle… »[[« Donnez-leur vous-même à manger », par le CCFD-Terre Solidaire. Documents Épiscopat, page 23.]]

    Parce qu’une Parole d’amour s’est incarnée en une Bonne Nouvelle, notre engagement est attendu.

  • Migrants subsahariens, Algérois malgré eux

    Plusieurs milliers de migrants subsahariens vivent aujourd’hui dans une Alger devenue hostile. Entre une nouvelle loi de 2008 qui les criminalise et le racisme qui augmente, ils luttent au jour le jour. Malgré le soutien d’Algérois solidaires, la plupart rêvent de tenter leur chance dans un autre pays.

    (suite…)

  • France : le droit sur les semences en débat

    En août, un collectif d’une vingtaine d’associations et syndicats paysans, dont Chrétiens dans le monde rural (CMR), publiait une lettre ouverte aux élus du Parlement européen pour s’alarmer des projets d’appropriation des semences et des animaux de ferme, par le biais de dépôts de brevets. Les points de vue de Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA, principal syndicat d’agriculteurs français, et de Guy Kastler, délégué général du Réseau semences paysannes, l’une des organisations signataires de cette lettre.

    (suite…)

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