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  • La terre, enjeu d’une paix durable en Colombie

    Le problème foncier, déjà à l’origine de la guerre qui a déchiré une partie du territoire pendant plusieurs décennies, constitue toujours l’un des défis majeurs pour le processus de paix en Colombie. Des dizaines de milliers de paysans déplacés pendant le conflit tentent de retrouver leurs terres et le paient parfois de leur vie.

    (suite…)

  • Edito : La paix demeure l’espérance de millions de Colombiens

    Manifestation avec Vamos Mujer, © Martin Willaume/CCFD-Terre Solidaire
    Manifestation avec Vamos Mujer, © Martin Willaume/CCFD-Terre Solidaire

    L’espoir de voir la paix s’installer demeure, malgré d’énormes freins au processus. Dans les zones délaissées par les anciens guérilleros des Farc – Forces armées révolutionnaires de Colombie – occupées désormais par des narcotrafiquants, des groupes paramilitaires ou des bandes criminelles, la violence continue. Les assassinats de leaders sociaux sont en augmentation. Et selon les sondages, 67,2 % des Colombiens ne croient pas à une paix durable.

    Pourtant le processus de paix se poursuit avec le cessez-le-feu entre le gouvernement et l’ELN (Armée de libération nationale) – la dernière guérilla en activité – le 4 septembre 2017, deux jours avant l’arrivée du pape François et la transformation de l’ex-guérilla des Farc en parti politique.

    D’autres processus de paix latino-américains – au Brésil, en Argentine, et plus récemment au Salvador, au Guatemala… – ou encore en Afrique du Sud montrent qu’il n’y a pas de paix véritable sans réconciliation et pas de réconciliation sans pardon. Mais pour qu’il y ait pardon, il faut que la vérité soit faite, et les responsabilités établies.

    C’est pourquoi les commissions vérité ont joué un rôle déterminant dans les différents processus de paix. Le CCFD-Terre Solidaire a d’ailleurs appuyé financièrement ses partenaires, défenseurs des droits humains, pour qu’ils alimentent en information ces commissions.

    La commission colombienne « Commission pour la vérité, le vivre ensemble et la non-répétition » mise en place début novembre 2017 a élu à sa tête le père Francisco de Roux. Lorsque j’étais chargé de mission en Colombie dans les années 1990, « Pacho » de Roux était directeur du Cinep/PP – Centre de recherches et d’éducation populaire/Programme pour la paix . Cette ONG, créée par les jésuites, est un partenaire historique du CCFD-Terre Solidaire et sa mission principale était déjà la construction de la paix.

    Pacho a multiplié les contacts avec les guérillas pour faire avancer les accords de paix. Il a une capacité de médiation incroyable. Cette nomination est la reconnaissance de son combat pour la paix. Le CCFD-Terre Solidaire est fier d’avoir été à ses côtés pendant toutes ces années.

    Pour établir la vérité, il faut écouter les victimes, comme l’a fait le pape François lors de sa visite en Colombie. Il faut aussi que justice soit rendue. Dans le processus colombien, la justice transitionnelle se veut « restauratrice » plus que punitive. Le pape l’a expliqué en affirmant que « la réconciliation n’est possible qu’à condition d’assumer la vérité, compagne indissociable de la justice et de la miséricorde ». Mais ce processus sera difficile tant les antagonismes et les traumatismes sociaux sont forts. C’est pourquoi Pacho parle d’un « changement spirituel » à opérer.

    Visite du point de transition des FARC, © Martin Willaume/CCFD-Terre Solidaire
    Visite du point de transition des FARC, © Martin Willaume/CCFD-Terre Solidaire

    Un autre enjeu attend la Colombie : la justice sociale. Il faut s’attaquer aux racines du conflit. La première étant la question foncière : 1,15 % des propriétaires possèdent 70 % des surfaces cultivables ! Les millions de paysans déplacés veulent légitimement récupérer leur terre. De nombreux paysans, engagés dans des démarches en justice pour y arriver, ont été assassinés. Le Cinep/PPP, avec l’aide du CCFD-Terre Solidaire, s’attaque aujourd’hui à la restitution des terres.
    Si la fin du conflit armé n’est pas encore la paix, elle en est le début indispensable. C’est mon Espérance. C’est l’Espérance de millions de Colombiens.

    Chères lectrices et chers lecteurs, comme beaucoup de journaux, Faim et Développement connaît des difficultés qui nous conduisent à réduire la périodicité du magazine pour passer à cinq numéros par an. Si vous aimez ce magazine, si vous êtes attachés à la qualité de ses contenus, continuez à nous soutenir. Vous pouvez d’ailleurs dès à présent abonner l’un ou l’une de vos proches, comme nous vous le proposons dans ce numéro. Le prochain numéro paraîtra début mars. Merci pour votre fidélité. La Rédaction

  • En Colombie, une commission pour faire la vérité sur le conflit- Francisco De Roux

    Responsable de la communauté jésuite de Colombie depuis 2008, ancien directeur du Cinep/PPP, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, Francisco De Roux a été nommé, en novembre 2017, président de la Commission de vérité, chargée de faire la lumière sur les violations des droits humains durant le conflit armé. Entretien.

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  • L’agriculture paysanne et l’agroécologie en Afrique : un pari gagnant

    Le soutien à une agriculture paysanne et l’agroécologie peuvent-ils améliorer les conditions de vie et la cohésion des populations rurales en Afrique? Les premiers résultats du programme Paies, appuyé par le CCFD-Terre Solidaire dans six pays africains, valident la viabilité de ces choix mais aussi le “bien vivre”qu’ils apportent.

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  • Burundi : Les femmes au coeur de la transition écologique et sociale

    Porté par le CCFD-Terre Solidaire dans six pays africains, le programme PAIES [[Programme d’appui aux initiatives économiques pour une transformation écologique et sociale des territoires ruraux.]] au Burundi a notablement contribué à inclure les femmes au sein du mouvement de mutation des communautés paysannes vers l’agroécologie.

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  • Toujours victimes de violences, les Colombiennes reprennent leur destin en main

    Toujours victimes de violences malgré la fin du conflit armé, les Colombiennes cherchent à se défendre contre ce fléau. À la faveur des accords de paix, elles veulent être reconnues comme des citoyennes à part entière.

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  • L’ insécurité alimentaire s’aggrave

    L’ insécurité alimentaire s’aggrave, selon un rapport intitulé « L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2017 », publié conjointement par plusieurs organisations internationales : FAO, FIDA, OMS, PAM, UNICEF*[[Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Fonds international de développement agricole, Organisation mondiale de la santé, Programme alimentaire mondial, Fonds des Nations unies pour l’enfance.]]. En 2016, 815 millions de personnes souffraient de la faim, soit une augmentation de 38 millions de personnes par rapport à 2015.

    Alors que depuis le début des années 2000, on observait une réduction progressive du nombre de victimes de la faim, ce chiffre est reparti à la hausse. Essentiellement à cause des nombreuses crises alimentaires et famines provoquées par les dérèglements climatiques mais aussi par les conflits qui se multiplient.

    Cette situation si préoccupante montre clairement que les problèmes de la faim et de l’insécurité alimentaire doivent faire l’objet d’une véritable réponse politique des États.

    Pour le CCFD-Terre Solidaire, les initiatives internationales reposant sur l’agrobusiness : nouvelle alliance du G8 pour la sécurité alimentaire en Afrique, appui aux pôles de croissance agricoles, multiplication des accords de libre-échange… sont de fausses solutions (Voir notre rapport : La faim justifie les moyens !). Sous prétexte de conquérir des parts à l’international, elles contribuent à une dérégulation des marchés des secteurs agricoles des pays du Sud.

    Au Burundi, grâce au Programme d’appui aux initiatives économiques pour une transition écologique et sociale des territoires ruraux (PAIES) mis en place par des partenaires du CCFD-Terre Solidaire, des communautés paysannes, menacées de disette par la sécheresse et la dégradation des sols, ont accru spectaculairement leur production alimentaire en adoptant de techniques agro-écologiques.

    Le PAIES a également favorisé la cohésion sociale des communautés par le développement et le renforcement de collectifs et par l’inclusion sociale et économique des femmes. Ces résultats prouvent que l’agriculture paysanne, bien accompagnée, est un atout formidable pour nourrir les populations et s’adapter au changement climatique.

    Voilà pourquoi il est urgent que les États, du Sud comme du Nord, s’attaquent aux causes structurelles de la faim et soutiennent politiquement et financièrement l’agriculture paysanne qui nourrit 70 % de la planète. Les États doivent lui donner les moyens d’effectuer une transition vers l’agro-écologie. C’est aujourd’hui la seule vraie solution à même de lutter contre les causes de la faim et de s’adapter aux dérèglements climatiques.

  • Burundi : L’agroécologie, un nouvel horizon pour le monde paysan

    Entre janvier 2016 et juillet 2017, des communautés paysannes du nord du Burundi, menacées par les effets du changement climatique, ont accru spectaculairement leur production alimentaire. Comment ? Grâce à l’adoption de techniques agroécologiques et à une forte mobilisation collective, insufflées par le programme PAIES [[Programme d’appui aux initiatives économiques pour une transformation écologique et sociale des territoires ruraux.]], mis en place par les partenaires du CCFD-Terre Solidaire.

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  • Les réseaux sociaux, des armes de mobilisation massive

    Facebook, Twitter, Instagram… En Argentine, au Brésil, comme dans toute l’Amérique latine, les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour mobiliser et organiser la protestation sociale.

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  • Elles, ils ont fait plier Monsanto

    Le Burkina Faso se libère du coton Bt

    C’est ce qui s’appelle un revirement brutal : il y a trois ans, la variété Bt de Monsanto, génétiquement manipulée pour produire son propre insecticide, couvrait plus des deux tiers des champs de coton burkinabè. En 2018, elle en aura totalement disparu.

    Ce coton, développé dans l’illégalité par la firme avec la connivence des autorités, puis imposé par la Sofitex, société d’État qui gère 80 % de la filière cotonnière, promettait aux petits agriculteurs une forte hausse des rendements et des revenus, et moins de travail dans les parcelles. Mais on a joué aux apprentis sorciers : les préconisations de culture du coton Bt sont fortement déconnectées des réalités paysannes, et la variété n’est pas au point. L’économie rurale est menacée, le coton étant la première culture de rente du pays.

    Des universitaires s’alarment, des mouvements citoyens dénoncent la mainmise de Monsanto sur les semences, et les paysans se braquent. En 2015, la Copagen, partenaire du CCFD-Terre Solidaire palliant la défaillance de l’État, lance une enquête socio-économique de terrain dont les résultats sont une gifle pour les promoteurs du coton Bt : la variété est plus coûteuse et moins rentable que les semences conventionnelles ! Les autorités ne peuvent que s’incliner, d’autant que la Sofitex perd des marchés à l’international. Au printemps 2016, le contrat avec Monsanto est rompu.

    Pour en savoir plus : L’après “coton Monsanto” au Burkina

    En Argentine, la résistance du pot de terre contre le pot de fer

    Le 1er novembre 2016 est un jour historique à Malvinas, dans la province argentine de Córdoba : Monsanto vient de vendre le terrain où devait être construit la plus gigantesque usine de traitement de maïs transgénique au monde.

    Le mastodonte jette l’éponge devant une troupe ultra déterminée de riverains, des femmes principalement, « qui ont campé nuit et jour devant le site pendant quatre ans pour bloquer le chantier », témoigne Sofía Gatica, l’une des meneuses.

    Son quartier d’Ituzaingó Anexo s’est mobilisé pour dénoncer les aspersions aériennes des champs de maïs OGM par des pesticides qui arrosaient régulièrement les zones habitées, frappées par une forte recrudescence de certaines maladies. Aussi, quand Monsanto lance son projet, le quartier voit rouge et organise immédiatement une manifestation de protestation. « Toutes ces années, nous avons connu les balles en caoutchouc, les coups de matraque, les os cassés, mais nous avons tenu bon », se félicite Sofía Gatica. La lutte devient un emblème international de la résistance du pot de terre contre le pot de fer. Et le 3 août 2016, Monsanto renonce officieusement, alléguant une stagnation de la production de maïs OGM. Prudentes, les femmes de Malvinas ne lèveront le camp que trois mois plus tard, quand la firme quittera physiquementles lieux.

    Faim et Développement est disponible sur abonnement payant. Nous vous avons offert cet article pour découvrir les contenus de notre magazine.

  • La paix en marche en Colombie

    Au mois de juillet 2017, Bernard Pinaud, délégué général du CCFD-Terre Solidaire, était de retour en Colombie. Il connait bien ce pays où il a travaillé de 1993 à 1999, dans un contexte de violences qui paraissaient sans fin. Il confie son espoir alors que le pays est engagé dans un processus de paix sans précédent.

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  • Karnataka : Les peuples de la forêt défendent leurs droits

    En Inde, les populations tribales du Karnataka sont expulsées des forêts où elles vivent depuis plusieurs décennies. Des milliers de personnes se retrouvent sans terre et sans droit. Pour survivre, elles sont obligées de travailler dans des conditions de quasi esclavage pour des propriétaires sans scrupules. Fedina, un réseau de 19 associations, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, les incite à s’organiser pour défendre leurs droits.

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  • En Cisjordanie, le théâtre pour guérir et construire

    En 1997, trois acteurs et un musicien décident de créer à Hébron, en Cisjordanie, la compagnie Yes Theatre, aujourd’hui soutenue par le CCFD-Terre Solidaire. Avec l’idée que le théâtre peut beaucoup : éclairer un quotidien de violence, faire réfléchir, et même participer à la construction d’une nation et d’un État. Vingt ans plus tard, alors que le processus de paix est en panne, la troupe poursuit sa route. Reportage.

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  • En Cisjordanie, l’agroécologie est porteuse d’alternatives

    En Cisjordanie l’agriculture paysanne palestinienne est entravée par le poids de l’occupation, l’accaparement des terres les plus fertiles et le manque d’eau. L’association Adel, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, parvient à assurer aux producteurs des revenus stables en vendant leurs produits localement.

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