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Le bouillonnement de la société civile
Depuis le début des années 1990, les institutions internationales du développement (bailleurs de fonds multilatéraux, étatiques et ONG) voient la société civile comme un levier essentiel pour la démocratisation des régimes autoritaires arabes [[« Promouvoir la démocratie et la gouvernance dans les pays arabes : Les options stratégiques des bailleurs de fonds ». Denegeux Guilain in Sarah Ben Néfissa, ONG et gouvernance dans le monde arabe. Éditions Karthala et Cedej. Paris-Cairo, 2004.]]. Cela fait suite aux changements des régimes politiques en Amérique latine, en Europe de l’Est et du Centre et dans les anciennes républiques soviétiques. Ils ont donné lieu aux théories de la « transition démocratique » [[Transitions from the authoritarian rule. G. O’Donnell, P.C. Schmitter, L.Whitehead. The Johns Hopkins University Press, 1988.]]. L’expérience tunisienne semble pourtant quelque peu différente. Décryptage.
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La société civile, l’autre pilier de la reconstruction argentine
Les politiques menées successivement par Néstor, puis Cristina Kirchner, depuis 2003, ont permis à l’Argentine de sortir de la crise. Mais les initiatives de la société civile et des citoyens ont également joué un rôle primordial dans la reconstruction du pays
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L’Argentine, à la reconquête de son destin
À peine dix ans après une crise qui l’avait entraînée dans la faillite, l’Argentine présente un tout autre visage. Un succès attribué notamment aux mesures économiques et sociales adoptées par Néstor Kirchner, puis par sa femme Cristina Fernández de Kirchner, réélue triomphalement le 23 octobre, à la tête du pays.
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L’émergence d’un individu nouveau
Après dix-sept années passées en exil, Kamel Jendoubi, rentré en Tunisie, a été membre de la Haute instance, puis nommé président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections. Lors du colloque du CCFD-Terre Solidaire “Gouvernance et responsabilité, propositions pour un développement humain et solidaire”, le 9 décembre, à Paris, il a décrypté les défis qui attendent les nouveaux acteurs de la société civile tunisienne.
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La formidable inventivité des peuples
Le modèle de développement sur lequel reposent les relations internationales est aujourd’hui en crise : la mondialisation n’a fait que déplacer et généraliser le problème de la crise du capitalisme, sans pour autant le résoudre. Les limites écologiques de la production et des échanges sont atteintes. Il faut par conséquent réinventer des modes de développement compatibles avec la finitude des ressources, soucieux de l’intérêt général et placés sous contrôle démocratique.