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Birmanie : les jeunes en première ligne sur la défense de l’environnement
En Birmanie, depuis la fin de la dictature en 2011, les mesures de libération de l’économie sans garde-fous législatifs, ont laissé libre cours à des violations des droits humains et aux destructions de l’environnement. Une partie de la jeunesse s’est impliquée au sein d’associations, pour lutter contre ces dérives.
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Tchad : sortir des clivages
Au Tchad, 30 ans de fracture entre un Nord musulman et un Sud chrétien ont profondément marqué les relations entre les communautés. Des associations de jeunes tentent de dépasser ces clivages pour construire une société plurielle.
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Les jeunes, notre avenir et notre espérance
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une crise économique, sociale, écologique et politique sans précédent, que la pandémie du Covid-19 ne fait qu’aggraver. Comme le rappelle si justement l’encyclique Laudato Si’, ces crises n’en font qu’une car « tout est lié ».
Cette crise frappe plus particulièrement les plus vulnérables (travailleurs de l’économie informelle, femmes victimes de violences, migrants, populations autochtones notamment).
La Banque mondiale annonce que, dans les mois à venir, 70 à 100 millions de personnes supplémentaires seront touchées par l’extrême pauvreté. Beaucoup souffriront de la faim : la crise alimentaire touchera – touche déjà ! – de nombreux pays, au Nord comme au Sud.
Le directeur du Programme alimentaire mondial de l’Onu a d’ailleurs interpellé le Conseil de sécurité des Nations unies en avril dernier en ces termes vigoureux : « Pardonnez ma franchise, alors que nous sommes confrontés à une pandémie de Covid-19, nous sommes également à l’aube d’une pandémie de la faim. »Pour relever le défi soulevé par cette crise mondiale, une approche systémique et inclusive s’impose : elle devra nécessairement passer par une réponse concertée entre États et associer tous les acteurs entrepreneuriaux et toutes les composantes des sociétés civiles.
Comment rassembler cette diversité de parties, si ce n’est en les réunissant autour de valeurs partagées, véritables « piliers d’une terre solidaire », comme : la dignité de la personne, la solidarité, la justice, l’harmonie entre l’humanité et la nature, la priorité donnée aux plus pauvres, la destination universelle des biens, le respect des droits humains, la participation, l’engagement et l’organisation des citoyens, la subsidiarité et l’autonomie accordée à la société civile. Une belle invitation à vivre et à partager l’Évangile et la pensée sociale de l’Église.
Ce sont d’ailleurs bien ces valeurs que défendent tous ces jeunes, croyants ou non. Ils montrent leur volonté, leur courage et leur enthousiasme en agissant pour affronter la crise, afin de participer à la construction d’un monde plus juste et plus respectueux de la planète.
Nombreux sont nos partenaires qui appuient un peu partout ces initiatives des jeunes générations, par exemple en les formant à la vie associative et à la citoyenneté, et au respect des droits humains, en développant des initiatives en faveur de la construction de la paix, en sensibilisant la population à la nécessité de réguler les investissements pour préserver l’environnement.
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Liban : résister pour retrouver l’espoir Ces jeunes femmes et hommes se lèvent pour agir sur leur environnement et transformer leur société. Animés par leurs rêves, leur énergie, leur générosité elles et ils nous invitent à l’espérance. Ne les décevons pas. Soutenons-les : ils sont notre avenir.
Par Sylvie Bukhari-de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire
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Liban : résister pour retrouver l’espoir
Le pays traverse depuis octobre 2019, une crise économique, sociale et politique sans précédent, que la pandémie du Covid-19 n’a fait qu’aggraver. Le principal objectif du collectif Nahnoo, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, est la restitution au secteur public du domaine littoral, actuellement aux mains du privé. Des usurpations symptomatiques de la corruption et de la mauvaise gouvernance dénoncées par les manifestants au cours des derniers mois.
Nous vous proposons de (re)lire cet article de Doha Chams, journaliste libanaise, sur la situation du Liban d’aujourd’hui. Et appelons au soutien de la population et de nos partenaires libanais après la double explosion dans le port de Beyrouth, le 4 août 2020.
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Sénégal : les usines de farines de poisson menacent la sécurité alimentaire
Au Sénégal, comme dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70 % des apports en protéines. Mais la pêche artisanale, pilier de la sécurité alimentaire, fait face à de nombreuses menaces, dont l’installation d’usines de farine et d’huile de poisson. De Saint-Louis à Kafountine, en passant par Dakar et Kayar… les acteurs du secteur organisent la riposte, avec notre partenaire l’Adepa.