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  • Le CCFD – Terre Solidaire, bailleur de fonds « solidaire »

    Le CCFD – Terre Solidaire ne baille pas de fonds comme les agences de coopération. Parce que des procédures trop rigides s’avèrent souvent être un frein à l’initiative ou une barrière d’entrée au financement, il a adopté des procédures souples pour l’instruction des dossiers (pas de format pré­établi et possibilité d’introduire une demande à tout moment), propose des financements et des contrats proportionnels aux capacités institutionnelles, ainsi qu’un appui aux structures pour diversifier leurs sources de financement[[Concrètement le CCFD – Terre Solidaire propose à ses partenaires les modalités de financement suivantes : le financement direct sur fonds propres du CCFD – Terre Solidaire pour un projet ciblé et sur une durée de 1 an renouvelable, pour des montants compris entre 10 et 70 000 euros, avec un volume moyen de 20 000 à 30 000 euros ; le financement direct d’activités liées au renforcement de capacités (formations, études, voyages d’échange, appui-conseil), à la mise en relation et au plaidoyer, pour des montants inférieur à 25 000 euros ; la possibilité de conventionnement pluriannuel intégrant des objectifs projets, des objectifs institutionnels, de co-action avec le CCFD – Terre Solidaire, de communication… ; le montage de projets à une échelle plus élevée, avec recherche de cofinancements institutionnels et un portage éventuel par le CCFD – Terre Solidaire ; l’appui à la recherche de nouveaux partenaires financiers ; l’appui à la mobilisation de ressources pour renforcer l’autofinancement du partenaire : formation-conseil aux différentes techniques, soutien financier aux investissements nécessaires… ; le soutien aux activités d’investissement productif et de crédit à travers la filiale financière du CCFD – Terre Solidaire, SIDI (Solidarité internationale pour le développement et l’investissement). ]].

    Parce que le CCFD – Terre Solidaire a vocation à intervenir auprès des populations très démunies et à accompagner des acteurs de changement, il n’hésite pas à appuyer des expériences innovantes, malgré les risques éventuellement encourus, voire à soutenir des structures dans des pays où elles ne sont pas juridiquement reconnues. Ce dernier cas suppose d’avoir une grande souplesse d’approche.

  • L’appui processus

    La relation partenariale : dialoguer avec la société civile, c’est accompagner un partenaire et non uniquement soutenir des projets

    Le partenaire n’est pas le vecteur ou l’outil du projet. Il exerce en lui-même une fonction citoyenne, en tant qu’« acteur de transformation sociale », partie prenante de la construction d’États démocratiques et de droit. C’est à ce titre que son renforcement, sa consolidation institutionnelle, représentent pour le CCFD – Terre Solidaire une fin.

    Or, le parcours d’un acteur social associatif est complexe. Reposant le plus souvent sur le volontariat de ses membres, l’association ne peut produire par elle-même des bénéfices et dépend donc de cotisations et subventions ; en outre, elle se doit d’avoir une gouvernance démocratique, ce qui n’est pas sans exigences.

    Le CCFD – Terre Solidaire, acteur social lui-même, se propose d’accompagner son partenaire au gré de son évolution, de participer à sa réflexion stratégique, de l’aider à satisfaire ses besoins en matière de renforcement institutionnel (médiation, conseil en organisation…). Le CCFD – Terre Solidaire n’attend donc pas d’un partenaire qu’il ait toutes les ressources, compétences, méthodes et outils nécessaires à la conduite de son action : il le rencontre à un moment A et chemine avec lui vers un moment B.

    Pour cela, il est nécessaire de comprendre qui il est (ce qui exige de connaître ses statuts, mais aussi sa trajectoire institutionnelle, la composition de ses instances de gouvernance, la personnalité de ses dirigeants…), tout autant que qui il n’est pas : ni une forme assouplie de groupement privé, ni un instrument au service d’une politique d ‘État.

    Ainsi certaines structures de la société civile sont-elles des formes typées, classiques (par exemple les bureaux d’études et de conseil en développement, à statut associatif) dont les itinéraires institutionnels et les « cycles » sont relativement fléchés et transposables. Pour les mouvements populaires anciens et les organisations paysannes, dont les bénéficiaires sont aussi les membres (principe de double qualité caractéristique de l’économie sociale), les objectifs et les stratégies diffèrent. Les expériences des mouvements populaires dans les pays occidentaux (notamment des mouvements d’action catholique, fondateurs du CCFD – Terre Solidaire) peuvent fournir à cet égard des grilles de lecture pertinentes.

    S’agissant de mouvements plus récents, de type « nouveaux mouvements sociaux », mou­vements de jeunes, par exemple, ou de minorités ethniques (Rom, Dalit, Indiens), il n’y a guère de modèle et le dialogue devient alors réellement nécessaire et passionnant, gage de créativité et d’innovation institutionnelle.

    Une médiatrice formée par RomaniCriss en action.
    Une médiatrice formée par RomaniCriss en action.

    Par ailleurs, le CCFD – Terre Solidaire accompagne de plus en plus d’acteurs collectifs, réunis au sein d’un réseau, d’une plate-forme ou d’un programme commun. Il quitte alors une relation bilatérale traditionnelle pour entrer dans une relation multilatérale. Ce fait modifie sensiblement ses appuis et méthodes. Dans les cas de dialogue avec un réseau ou une plate-forme, les bénéficiaires finaux du soutien du CCFD – Terre Solidaire sont alors les structures membres. Faire de ces lieux de véritables espaces de débats, donner la même voix à chacun, imaginer un mode de gouvernance démocratique, harmoniser les visions, concevoir des projets communs, sont autant de défis qui font sens dans des pays dépourvus de tradition démocratique éprouvée. L’appui processus est alors fondamental.

    Dans le cas des Programmes pluri-acteurs, d’autres enjeux se font jour : le nombre élevé d’acteurs, souvent plus d’une centaine, la présence de pouvoirs publics et privés et d’acteurs du Sud et du Nord autour de la même table et avec la même voix… Tout est alors question de communication.

    La souveraineté du partenaire : réciprocité et durabilité

    Les OSC, qui sont nées en toute autonomie, ont développé leurs propres réflexions et compétences et cherchent à construire une gouvernance commune, doivent demeurer en toute circonstance au cœur du processus décisionnel. Cette conviction répond à une double exigence :

    • une exigence d’efficacité à moyen et long terme : les partenaires sont plus à même de comprendre et de résoudre des problématiques locales, de concevoir et d’alimenter une dynamique et un projet ;
    • la légitimité, la vision et la stratégie proviennent d’abord de la « base » de l’organisation et ne peuvent être construites ou imposées par des bailleurs.

    Ce respect de la souveraineté entraîne un temps de dialogue et de concertation qui représente un coût. Il exige par ailleurs qu’entre partenaires s’établisse une relation de confiance. La confiance est posée d’emblée comme un principe. Cette exigence n’exclut pas le contrôle et impose le respect des engagements. Il est étonnant de constater à quel point cette posture incite, plus ou moins rapidement, le partenaire à la franchise. Il peut faire état de ses difficultés et questionnements, il accepte la transparence car il sait qu’il ne sera pas sanctionné, mais au contraire accompagné et soutenu dans la recherche de réponses.

    Plus encore que de confiance, le partenariat est affaire de réciprocité : il exige que chacun se laisse interpeller par l’autre, s’agissant de ses visions, modes de coopération, modes de développement, règles de vie sociale. Ce principe de réciprocité permet une relation partenariale à la fois plus fructueuse et moins
    inégalitaire.

    Cette réciprocité peut ainsi aboutir à des appuis de nos partenaires à des groupes de citoyens en France, voire à la mise en œuvre commune d’activités.

    Enfin, ce dialogue avec les OSC suppose un engagement dans le temps. Les structures comme les actions ont besoin d’un certain nombre d’années pour être viables. Le retrait trop rapide ou trop brusque des bailleurs a quelques fois fragilisé voire détruit des années de travail. Lorsqu’il envisage de se désengager d’une relation partenariale, le CCFD – Terre Solidaire en avertit le partenaire longtemps à l’avance et met en place, autant que faire se peut, des dispositifs d’accompagnement adaptés.

    La relation partenariale ne va pas sans difficultés. Il existe évidemment des moments d’incompréhension, de méfiance, de mésentente. Et l’aide conserve un caractère asymétrique : le CCFD – Terre Solidaire a toujours pouvoir de refuser son soutien, tandis qu’un partenaire a moins de latitude pour fixer des conditions au soutien de ses bailleurs de fonds.

    Les champs d’action et les questions en débat

    Tout acteur, au cours de sa vie institutionnelle, est confronté à des questions et défis divers : avec quels membres travailler ? Comment asseoir sa légitimité ? Quelle gouvernance interne adopter ? Faut-il s’étendre géogra­phiquement ou se renforcer localement ? Comment assurer la pérennité et l’autonomie financière de la structure ? Ces questions peuvent être regroupées en trois grandes
    catégories :

    Les questions institutionnelles stratégiques et structurelles

    Toute organisation doit en premier lieu arrêter ses principes de gouvernance (modalités – individuelles ou collectives – d’adhésion ; composition du conseil d’administration ; partage des responsabilités entre le conseil d’administration et l’Assemblée générale ; système de délégation de compétences aux différents échelons territoriaux, type de statut juridique…), et préciser son mandat (mission et vision) et sa stratégie. Ainsi, elle devra par exemple décider du poids qu’elle entend accorder aux activités de plaidoyer politique, par rapport aux services techniques (informations sur les prix, formation technique, ramassage et stockage des produits, appui à la commercialisation…) qu’elle pourrait également fournir à ses membres ; ou de la manière dont elle entend aborder la relation à l’État, aux entreprises… Enfin, il lui faudra résoudre le problème épineux de la gestion des ressources humaines : quelles compétences s’adjoindre pour réaliser les objectifs institutionnels? Comment former de façon soutenue, des cadres capables de conduire la croissance de la structure ?

    Le règlement de ces questions prend un temps important dans la vie d’une organisation. Dans les pays où la société civile est émergente, il est rare qu’une association naissante réunisse les compétences nécessaires pour y faire face ou ait même conscience de son importance. En cela un accompagnement du CCFD – Terre Solidaire s’avère très utile. Il peut s’agir de mener conjointement, et souvent, à la demande des partenaires, des diagnostics comme le développement institutionnel et le renforcement organisationnel ou tout autre type d’études qui leur permettent d’évaluer points forts et points faibles et progresser en termes de structuration.

    Toutes ces considérations s’appliquent bien entendu aux acteurs collectifs (plates-formes, réseaux) qui se heurtent en outre à une particularité, la diversité de leurs membres, laquelle entraîne une variété d’idées, de positionnements, de moyens d’actions, de légitimités. Les acteurs collectifs représentent en effet, en tant que tels, des modalités singulières d’ingéniérie sociale : en une même organisation, coexistent des sous-groupes sociaux aux intérêts parfois divergents : entre membres appartenant à ces sous- groupes hétérogènes peuvent surgir des tensions qui sont à l’image de celles qui traversent la société dans son ensemble. Garantir le dialogue entre la base et le sommet, entre lettrés et analphabètes, entre hommes et femmes, entre autorités traditionnelles et simples villageois, entre cita­dins et ruraux, entre praticiens et idéologues, entre anciens et modernes, entre cultures et identités ethniques différentes… peut relever de la gageure.

    Bureau du Mouvement pour une alliance paysanne au Togo
    Bureau du Mouvement pour une alliance paysanne au Togo

    Pour autant, dans la plupart des pays, de nombreux acteurs collectifs ont émergé : plates-formes thématiques, fédérations d’organisations paysannes, coordinations d’ONG. Certains sont reconnus et jouent des rôles essentiels dans la définition de politiques publiques ou dans des sorties de crise. S’il est encore trop tôt pour établir un catalogue de méthodologies et de pratiques, les éléments cités plus haut sont les défis communs auxquels il est indispensable de répondre.

    La question financière : comment mobiliser des fonds ?

    Les acteurs sociaux sont constamment confron­tés au défi de l’autonomie opérationnelle et stratégique, et donc de l’indépendance financière. Et ce dans des pays où l’État n’accorde pas de subventions, où il n’y a pas de tradition de dons solidaires en dehors de la famille. Chaque organisation recherche un équilibre par des voies différentes : diversification du panel de bailleurs et négociation pour qu’une part des frais de fonctionnement soient pris en charge ; adaptation de la structure juridique pour pouvoir effectuer des prestations lucratives (formations, interventions) ; création d’activités commerciales ou productives, génératrices de revenus de façon formelle ou informelle ; cotisations des membres ; appel aux dons ; organisation de dîners de galas, spectacles…

    Les lignes de force de l’action de MAPTO
    Les lignes de force de l’action de MAPTO

    La traduction opérationnelle

    L’appui « processus » dont il a été ici question est affaire de dialogue. Une grande partie de ce dialogue a lieu au cours des discussions formelles et informelles entre le chargé de mission du CCFD – Terre Solidaire et le partenaire. Il faut pointer là l’importance de cette relation forte et éventuellement personnelle, qui s’installe entre ces deux représentants des structures, dans la confiance et la durée, en moyenne entre 6 et 9 ans. La co-construction est au cœur de ce dialogue, entre professionnalisme et militantisme.

    Mais cette co-construc­tion nécessite aussi tout un ensemble d’appuis et de rencontres, à portée plus ou moins immédiate, mais qui vont peu à peu porter leurs fruits et permettre d’affiner la vision : organisation de séminaires de réflexion, par exemple autour de la stratégie, la gouvernance ; formations spécifiques dans des institutions autres lorsqu’il s’agit de management organisationnel ou de procédures comptables ; immersion au sein de structures similaires ; accompagnement personnel lorsqu’il s’agit de rechercher d’autres bailleurs…

  • L’appui aux actions

    L’accompagnement des partenaires va de pair, dans la majorité des cas, avec un appui aux activités, donc aux projets. Ces projets, parce qu’ils émanent des partenaires, sont qualifiés d’« initiatives ».

    (suite…)

  • La mise en relation : la co-construction avec d’autres acteurs de la société civile et le dialogue avec l’État

    On ne soupçonne pas les difficultés qui entravent le dialogue entre structures ou institutions de natures différentes.

    (suite…)

  • L’appui politique

    Le plaidoyer est une des formes d’action des sociétés civiles du Sud.

    (suite…)

  • La mesure de l’impact

    Le renforcement des capacités et la durabilité sociale et environnementale du développement sont les deux domaines qui peuvent être mesurés.

    (suite…)

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