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  • 7ème Forum social mondial à Nairobi, l’Afrique en mouvement

    Lancé en 2001 à Porto Alegre, la septième édition du Forum Social Mondial (FSM) s’est déroulée du 20 au 25 janvier 2007 à Nairobi. C’était la première fois que cet événement global se tenait sur le continent africain, après ceux de Mumbaï en 2004 et de Porto Alegre en 2005. (Pour mémoire, l’année 2006 était celle des FSM polycentriques, donc non globaux, à Bamako, Caracas et Karachi).

    (suite…)

  • 2007, Nairobi, Kenya

    Suite au Forum social mondial de Mumbai (Inde) et au polycentrisme du Forum en trois lieux, le Forum social mondial s’est déroulé pour la première fois en Afrique en 2007, à Nairobi. L’effet direct a été la plus grande participation des organisations des sociétés civiles africaines au processus du Forum Social Mondial.

    Pour les sociétés civiles africaines, les enjeux de ce Forum étaient double. Il s’agissait de prolonger la dynamique des Forum continentaux et de réaffirmer le respect des droits fondamentaux des individus et des peuples, le droit à des élections libres, le droit de vivre en paix. A la réaffirmation des dynamiques africaines s’ajoute celle de leurs capacités à se confronter à un processus et des réseaux internationaux.

    Pour cette septième édition la délégation du CCFD-Terre solidaire s’est constituée de 35 partenaires, dont la moitié venus du continent africain, de salariés du CCFD-Terre Solidaire, de 21 délégués du réseau et de 3 représentants des MSE.

    Le CCFD-Terre solidaire a organisé les activités suivantes :

    • Lutte contre l’impunité et devoir de mémoire pour résoudre les conflits et permettre la réconciliation
    • La contribution des ONG confessionnelles à a construction de la paix
    • La jeunesse dans la construction de la paix
    • Atelier sur l’Education au développement et l’éducation populaires
  • Lettre aux déçus du Forum social mondial

    Par Jean-Marie Fardeau
    Secrétaire général du CCFD

    Le rideau est tombé sur le Forum social mondial (FSM) de Nairobi. Comme chaque année depuis 2005, les mêmes questions reviennent : à quoi cela a-t-il servi ? Pourquoi en a-t-on si peu parlé dans les médias ? L’altermondialisme est-il en crise ? Le FSM s’essouffle-t-il ?
    Toutes ces questions sont légitimes et pour toutes celles et tous ceux qui n’ont pas la chance de vivre un FSM, il est difficile d’en saisir la substance, d’en mesurer la dynamique. Car le Forum se veut en premier lieu un espace d’échanges et de rencontres entre des associations, des mouvements sociaux (syndicats, mouvements paysans…) du monde entier. L’édition de Nairobi a parfaitement rempli ce rôle. Les réseaux associatifs et syndicats travaillant sur les questions économiques (dette, accords commerciaux entre l’Europe et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique), sociales (impact du sida, conséquences des industries minières et pétrolières en Afrique…), politiques (situations de conflits dans le monde comme en Guinée actuellement, respect des droits des minorité en Inde et dans bien d’autres pays), se sont retrouvés à Nairobi et ont pu renforcer leurs liens, définir des plans d’action pour 2007 et au-delà, intégrer de nouvelles organisations…

    Africaniser le processus
    Le Forum n’est pas efficace ? A-t-on déjà oublié qu’en 2005, sous la pression des éditions précédentes du Forum social mondial, le Forum économique de Davos avait choisi pour thème la réduction de la pauvreté, témoignant d’un infléchissement sensible dans la réflexion sur la mondialisation ? Les millésimes 2006 et 2007 du Forum social mondial ont eu effectivement moins de répercussion immédiate sur la scène mondiale. Mais croit-on que l’on peut dominer l’actualité tous les ans ? La réalité d’une société civile en voie de mondialisation est durable et profonde. Le Forum est son espace, son rendez-vous. Dans dix ou vingt ans, les participants au FSM seront toujours là, mobilisés pour proposer des alternatives, dénoncer les injustices, faire entendre la voix des plus pauvres.
    L’édition de Nairobi a réuni deux fois moins de personnes que celui de Porto Alegre en 2005. Certes, mais peut-on comparer des événements organisés dans des contextes aussi différents que le Brésil ou l’Inde, où la tradition des mobilisations populaires est ancienne, et le Kenya où l’histoire des mouvements sociaux est très différente ? Cette septième édition du Forum avait un objectif essentiel : « africaniser » le processus du Forum. La rencontre de Nairobi aura été la principale rencontre des sociétés civiles africaines organisées depuis les indépendances de ces pays. Des représentants d’associations et syndicats de tous les pays d’Afrique étaient présents. Un tel événements était inimaginable voici cinq ou dix ans, alors que beaucoup de pays sortaient à peine de décennies de pouvoir autoritaire.

    Deux types d’impatients

    La réalité de l’altermondialisme semble insaisissable pour deux types d’impatients. Tout d’abord, ceux qui voudraient qu’un projet de société soit proclamé à la fin de chaque Forum, telle une stratégie de combat pour renverser le néo-libéralisme. L’altermondialisme n’est pas une nouvelle idéologie à laquelle on se référerait comme un dogme. C’est plutôt un état d’esprit face à un système économique dominant qui, tout en créant certains types de richesses, accroît le fossé entre riches et pauvres et réduit les espaces de solidarité. Les milliers d’organisations qui se retrouvent au Forum, sont toutes engagées à leur manière dans la construction d’une autre mondialisation. Elles n’attendent pas du Forum un cadre d’action formaté, mais une énergie pour poursuivre leurs difficiles combats.
    Le Forum est un incubateur de mobilisations, d’initiatives, sa diversité est celle de la multitude des approches, des idéologies et des fronts de la transformation sociale. Les inconsolables de l’époque des idéologies totalisantes pourraient bien rater le train à force d’attendre de voir naître du Forum une sorte de « Sauveur suprême ».
    Par ailleurs, il est une forme d’impatience plus artificielle encore, qui juge l’altermondialisme à l’aune des critères du grand barnum médiatique, qui regarde le phénomène à travers la minuscule lorgnette franco-française ou de la présence ou non de telle ou telle personnalité. Il est certes difficile de médiatiser un atelier de travail de trois heures sur les industries extractives en Afrique, de saisir les milliers de rencontres, de discussions fécondes, de projets de travail en commun que le Forum social provoque. Mais si l’attention médiatique se lasse, la conviction qu’un autre monde est possible mobilise encore largement en Afrique, en Amérique latine, en Inde, au Maghreb…

    Une nouvelle culture de l’action collective
    Le processus du Forum social est l’expression d’une nouvelle culture de l’action collective : multiple, diverse, adaptée à la complexité d’une transformation nécessaire du cours de la mondialisation. Une forme d’action collective qui parvient à articuler des dimensions sociale, culturelle, politique, économique, voire spirituelle, sans enfermer personne dans le carcan d’une pensée unique, d’une stratégie obligatoire. Rien à voir avec un phénomène de mode.
    Le Forum social mondial a ouvert un nouveau chapitre au tournant des années 2000. Il a suscité un temps l’étonnement. Certains médias s’en lassent ? Pourtant, l’irruption sur la scène mondiale des sociétés civiles est loin d’être terminée.

    Paru dans le journal La Croix, 22 février 2007

  • Altermondialisme
    Le processus ne s’épuise pas

    Le 7e Forum social mondial à peine terminé, la question est sur bien des lèvres : où et quand aura lieu le prochain Forum ? La question est légitime. Une première réponse peut être donnée. Le Forum social mondial se tient chaque année au moment du Forum économique de Davos. Il a donc lieu fin janvier. En 2008, le Forum se déroulera probablement en de multiples lieux, en démarrant par des journées d’action sur des thèmes à préciser mais qui ont été amplement discutés à Nairobi : la guerre, la dette, les règles du commerce mondial, les responsabilités des entreprises transnationales, les droits des femmes, les droits des minorités ethniques, etc. Les sujets ne manquent malheureusement pas. En 2009, le Forum social mondial aura lieu dans un pays qui n’a pas encore été choisi.

    Cette question insistante sur l’avenir du Forum prouve, s’il en était besoin, l’importance que cet événement recouvre pour les dizaines de milliers d’organisations – associations, syndicats – qui ont participé à l’un ou l’autre de ces Forums depuis sa première édition tenue dans la ville de Porto Alegre (Brésil). Si le Forum n’avait plus lieu, il y aurait un grand vide dans l’agenda de ces organisations qui comptent sur ce Forum pour nouer de nouveaux contacts, lancer de nouvelles campagnes, créer des réseaux citoyens à l’échelle mondiale.

    Mais cette question sur l’avenir laisse penser que le Forum se réduit à une succession d’événements, tels une Foire de Paris altermondialiste qui se répéterait d’année en année de manière mécanique. Ce serait une erreur de réduire le Forum à cet espace, qui, il faut le dire, a permis cette année et pour la première fois de leur histoire, aux sociétés civiles de toute l’Afrique et du monde de se retrouver sur le sol africain.

    Le Forum est aussi un processus. Ce qui compte, c’est autant les Forums que ce qui se passe entre les Forums. Si les Forums transmettent une énergie fantastique à tous les participants, leur utilité se mesure aux résultats concrets que l’on peut évaluer dans les semaines, les mois qui suivent. Dans ce domaine, le Forum de Nairobi a tenu ses promesses. Il a permis à des centaines d’associations de préparer ou renforcer des dizaines de campagnes, d’actions qui vont se développer dans les mois qui viennent. Je n’en citerai que quelques-unes ici : les actions contre les entreprises impliquées dans l’extraction minière ou pétrolière en Afrique ou en Amérique latine ; la campagne contre les accords de partenariat économique entre l’Union européenne et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique, le combat contre l’exclusion des personnes victimes du sida, la campagne internationale pour les droits des dalits (aussi appelés intouchables, car sans caste) en Inde…

    Le processus du Forum ne s’épuise pas. Il connaît une phase moins porteuse qu’avant en France ou dans d’autres pays d’Europe. Mais il s’étend au même moment en Afrique, au Maghreb, et nous l’espérons en Asie. Le Forum de Nairobi a permis de rendre visible au monde le dynamisme des sociétés civiles africaines, leur investissement croissant dans les espaces politiques et associatifs nationaux et internationaux. Les prochains Forums seront à nouveau l’occasion de réaffirmer le rôle indispensable des sociétés civiles pour faire grandir nos sociétés vers plus de justice et de liberté. La force du processus est une invitation aux partis politiques et aux gouvernements de se saisir des propositions faites par tous ces acteurs citoyens. L’avenir de la démocratie dans le monde en dépend.


    Par Jean-Marie Fardeau, secrétaire général du CCFD

    Publié dans L’Humanité, 27 janvier 2007

  • 7eme Forum social mondial à Nairobi

    Une étape décisive dans le renforcement des sociétés civiles en Afrique

    25 janvier 2007

    Le CCFD fait un bilan très positif du FSM.
    Tenir un Forum social mondial en Afrique était un défi. Le CCFD se réjouit qu’il ait été relevé. Les difficultés rencontrées et le fait que la mobilisation de la société kenyane n’a pas été aussi forte qu’espérée, ne retire en rien à la validité de la démarche lancée depuis le premier Forum social mondial en 2001. Il atteste du dynamisme des sociétés civiles africaines, et de leur investissement croissant dans les espaces politiques et associatifs nationaux et internationaux. Tous les témoignages recueillis prouvent qu’une étape décisive a été franchie à Nairobi.

    Le Forum de Nairobi aura en effet permis :

    • aux sociétés civiles de très nombreux pays africains de se retrouver pour la première fois avec cette ampleur, dans un espace de liberté d’expression. Le Forum a été l’occasion de renforcer les solidarités envers de nombreuses situations de crise, par exemple au Tchad, en Guinée, au Sahara occidental, en Palestine…
    • à de multiples réseaux du monde entier de renforcer leurs capacités d’action pour l’avenir, sur des thèmes aussi variés que le commerce – en particulier de la mobilisation sur les accords de partenariat économique entre l’Union européenne et les pays ACP – l’exploitation des ressources naturelles de l’Afrique, les droits des femmes, les conséquences sociales de la pandémie de sida, la souveraineté alimentaire, les droits des minorités (Dalits, minorités kenyanes…)…

    Suite à ce Forum, le CCFD et ses 35 associations partenaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, d’Europe de l’Est, du Bassin méditerranéen vont renforcer leur mobilisation sur plusieurs axes :

    • le soutien aux processus de paix, de lutte contre l’impunité, de réconciliation.
    • la politique de la France en Afrique, y compris dans le cadre européen et des institutions internationales.
    • le respect des droits dans les politiques migratoires et la reconnaissance du rôle des migrations internationales dans le développement.
    • les pratiques d’éducation au développement et d’éducation populaire pour une transformation des sociétés.

    Le CCFD entend poursuivre son implication dans le processus des Forums sociaux, dans la perspective de son engagement en faveur d’un monde plus juste et plus solidaire.

  • Forum social mondial – Nairobi 20 – 25 janvier 2007

    Une délégation du CCFD se rend à Nairobi du 18 au 26 janvier, elle est composée de :
    • 20 membres du réseau de bénévoles issus de toutes les régions de France, en particulier des jeunes, engagés dans des actions d’éducation à la solidarité internationale
    • 37 responsables d’ong qui sont ses partenaires en Afrique, Amérique latine, Asie, Bassin méditerranéen/Migrants et Europe de l’Est
    • des responsables de l’association au niveau national et des salariés
    Le CCFD s’implique dans le Forum pour poursuivre son soutien à la construction des sociétés civiles africaines et à leur mise en réseau et contribuer à rendre visible les avancées économiques, démocratiques et sociales réalisées en Afrique.
    • à travers la présence de 37 partenaires, il favorise la participation directe des sociétés civiles du Sud aux débats sur les grands enjeux mondiaux
    • il contribue à l’élaboration de propositions pour bâtir un monde plus juste
    • il propose des échanges d’expériences sur le thème de la lutte contre l’impunité et le devoir de mémoire pour construire durablement la paix
    Dossier de presse à télécharger
    Le blog du CCFD au FSM 2007
    Le blog du CCFD au FSM 2007

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  • Les enjeux du Forum social mondial de Nairobi – Janvier 2007

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