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Une action de longue haleine
Les informations fournies par les uns et les autres concluent assez largement sur le fait que les candidats au départ ne s’adressent presque jamais aux relais d’accueil durant la « montée ».
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Des réseaux de solidarité se mobilisent
Les migrants qui voyagent sur les routes vers le Maghreb viennent de toute l’Afrique. Nombreux sont les Camerounais, les Congolais mais aussi les ressortissants des pays de l’Afrique côtière (Ivoiriens, Nigérians) et du Sahel (Maliens, Sénégalais, Nigériens, Burkinabés). Pour la majorité, ce sont des hommes, excepté pour les Nigérians où l’on compte de très nombreuses jeunes femmes.
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Des actions coordonnées
Beaucoup de migrants sont également refoulés par la police marocaine à la frontière saharo-mauritanienne. De plus en plus de femmes nigérianes sont abandonnées ainsi à Nouadhibou.
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Des acteurs de solidarité partagent leurs engagements avec les migrants
Le défi que nous voulons relever en nous réunissant ici aujourd’hui, c’est celui de réfléchir à comment mieux nous organiser sur ces routes difficiles pour que nos actions individuelles soient mieux coordonnées et structurées face à l’ampleur des difficultés que rencontrent les migrants.
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Une rencontre à Gao, pourquoi ?
Les passages par les routes du désert saharien ont donné lieu à des situations dramatiques pour les candidats à l’émigration, du fait de l’engagement des États du Maghreb d’endiguer, sur incitation de l’Union européenne, les flux migratoires subsahariens vers l’Europe (fermeture du Détroit de Gibraltar, des enclaves espagnoles, de Lampedusa, de Malte, des îles Canaries, etc.), sans concéder aucune contrepartie en termes d’installation ni même d’accueil dans ces pays dits de transit.