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  • Madagascar, une plateforme associative se mobilise autour de la réforme foncière

    A Madagascar, la Solidarité des intervenants sur le foncier (SIF), plateforme nationale de 27 ONG, associations et organisations paysannes, se mobilise pour faire appliquer au mieux la réforme foncière de 2005. Son objectif : promouvoir la sécurité alimentaire, la transparence dans la gestion foncière, et lutter contre l’accaparement des terres.

    (suite…)

  • Un projet de gouvernance minière pour Madagascar

    Améliorer la gouvernance dans l’exploitation des mines, gérer les recettes de manière plus transparente et veiller à ce qu’elles servent au développement… Telles sont les ambitions du projet Taratra, lancé en 2009 par la Conférence épiscopale de Madagascar (CEM), et dont le CCFD-Terre Solidaire est partenaire depuis 2014.

    (suite…)

  • Réduire la pauvreté à Madagascar

    Agir en faveur du développement durable dans un pays très pauvre dirigé par un régime de transition non-élu, n’est-ce pas une gageure ? « C’est un vrai défi, convient en souriant Herimena Ratsimbarison, agronome de 36 ans, mais il ne faut pas désespérer, l’horizon politique s’éclaircit.

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  • Madagascar est toujours à la recherche des voies et moyens pour mettre en place la transition politique.

    Le 9 février 2011,

    Madagascar est toujours à la recherche des voies et moyens pour mettre en place la transition politique menant à la restauration de l’ordre constitutionnel. Après plusieurs mois de blocage de la Médiation internationale et dans le cadre des différents efforts menés par plusieurs organisations de la société civile (OSC) pour aider à trouver une sortie de crise, la mise en place de la CNOSC et l’initiative nationale d’organiser le dialogue de Vontovorona ont permis de relancer le processus de médiation.

    L’atmosphère de dialogue et la dynamique ainsi imprimées ont permis aux Émissaires de la Médiation internationale de rebondir en remettant aux différents groupes politiques, un projet de «feuille de route de sortie de crise en date du 20 Janvier 2011». Lors de la conférence de presse des Emissaires le jeudi 27 Janvier 2011, une version corrigée tenant compte des différentes propositions a été communiquée.

    A cette occasion, la CNOSC tient à rappeler ce que toutes les parties prenantes et la Communauté Internationale reconnaissent, qu’une transition  neutre, consensuelle et inclusive est la voie unique pour « sortir de la crise » de manière durable.

    Cependant, la mise en place d’une telle transition n’est possible qu’avec des acteurs politiques animés d’un esprit de tolérance et de respect des engagements. C’est la raison pour laquelle il est primordial de déclencher dès maintenant le processus de Réconciliation Nationale et de pardon comme l’a souligné l’appel des Raiamandreny du FFKM. La sortie de crise sur le court terme doit se faire en parallèle avec une réflexion de fond concernant la refondation de la République nécessitant un travail d’appropriation de la population dans un environnement apaisé.

    Pour éviter les crises politiques anticonstitutionnelles répétitives, la réussite de la transition actuelle doit prendre en compte les raisons des échecs des transitions passées, lesquelles ayant été basées sur des dialogues tronqués et des actions unilatérales menées par la partie dominante du moment. L’inclusivité et la consensualité permettent de corriger les erreurs du passé dans le respect de l’esprit du «fihavanana» et d’organiser des élections libres, justes et transparentes dans des délais crédibles, dont les résultats seront acceptés par tous. Étant bien entendu que l’inclusivité dans la participation des groupes politiques ne signifie pas unanimité dans les décisions.

    Il importe que les Institutions et les organes de la Transition soient bien identifiés, leurs fonctions respectives précisées et le mode de désignation des membres explicité.

    En particulier et surtout, l’indépendance effective de la CENI tant au niveau de sa composition, de ses pouvoirs réels, que de son fonctionnement, incluant l’appui technique et financier de la communauté internationale, l’éventuelle participation des organismes internationaux à un niveau approprié et la neutralité d’un mécanisme de validation des résultats électoraux par un organe approprié doivent être garanties. Conformément aux résultats de la session de Vontovorona, la restructuration et la recomposition de la Haute Cour Constitutionnelle sont à entreprendre.

    Ayant à l’esprit la nécessité de la réconciliation nationale, la répartition des responsabilités au sein des Institutions de la transition (Gouvernement d’Union Nationale de Transition, Conseil Supérieur de la Transition, Congrès de la Transition, …) et à différents niveaux de l’État se fera sur la base du principe de l’inclusivité et du partage équitable entre les groupes politiques selon des critères de compétence, de crédibilité et d’intégrité.

    La composition du Gouvernement d’Union Nationale de la Transition (GUNT), dirigé par un Premier Ministre choisi de manière consensuelle par les groupes politiques, investi d’un certain pouvoir lui permettant d’œuvrer dans l’esprit et pour la réussite de cette Transition, devra être clairement déterminée par ceux-ci avant toute tentative de mise en œuvre. La répartition entre les différentes parties des postes au sein du GUNT devra être aussi juste et équitable que possible.

    Le GUNT a pour entre autres missions de garantir la neutralité et l’impartialité de l’administration. Pour la crédibilité et la cohésion du GUNT, et dans le but d’instaurer une sérénité parfaite dans toutes les actions qu’il aura à mener, tous les membres du Gouvernement dont le Premier Ministre doivent s’engager à s’abstenir de se présenter aux élections présidentielles et législatives organisées pendant la transition. Sur ce point, les organisations de la société civile se sont largement exprimées et en ont fait une question de principe pour garantir la paix sociale face aux tensions politiques prévisibles lors des prochaines élections.

    La paupérisation croissante, l’insécurité des personnes, des biens et des investissements ainsi que la récession et l’inflation économiques engendrées par la crise politique ont un impact incommensurable sur la vie nationale. Nous invitons les forces politiques à dialoguer en toutes responsabilités et à trouver un consensus pour favoriser une sortie de crise durable dans les meilleurs délais.

    La CNOSC espère que ce bref rappel aidera le pays à avancer vers la sortie de crise et  contribuera à la réussite des efforts de médiation en cours. La CNOSC ne peut qu’être sensible à la volonté des organisations de la société civile (grands corps de l’État, syndicats, associations, ONGs, etc.) à trouver une solution durable pour que plus jamais l’alternance politique ne se fasse par la rue mais par des mécanismes institutionnels.

    L’approche malgacho-malgache de la Médiation Nationale se complèterait et devrait se conjuguer avec le travail de la Médiation Internationale. La CNOSC réitère, en tous les cas, sa disponibilité à apporter sa part à l’œuvre collective de sursaut national attendu de toutes les forces vives de ce pays particulièrement de la classe politique.

  • Recherche d’une problématique sortie de crise

    Au seuil de 2011, Madagascar entame une troisième année de Transition, et ses politiciens sont toujours à la recherche d’une problématique sortie de crise. Il n’est sans doute pas excessif d’en conclure que les hommes politiques continuent à entretenir le désaccord, tout en profitant au maximum d’une situation qui profite au plus grand nombre d’entre eux. Après ces 24 mois d’attente, où en sont le pays, les institutions et les citoyens ?

    (suite…)

  • Insertion professionnelle par le micro crédit

    Le renforcement de l’économie populaire permet aux quartiers pauvres de sortir de la crise.

    (suite…)

  • L’Alliance des organisations de la société civile dénonce les dérives.

    Paris, le 30 novembre 2011 Le scrutin référendaire organisé par le pouvoir de fait a donc eu lieu le 17 novembre et ce malgré que plusieurs voix qui se soient élevées,  les unes contre la tenue du scrutin, les autres contre le processus qui a mené à l’élaboration de la constitution et abouti à la tenue du référendum. L’Alliance des OSC, par son communiqué du 02 Novembre 2010,  est de ceux qui ont dénoncé le caractère tronqué du référendum du 17 Novembre. Ainsi, l’AOSC a, d’une part, mis en cause la nature unilatérale et précipitée de la préparation et de l’organisation pratique du scrutin, notamment au niveau de la liste électorale,  et d’autre part, émis des doutes sur l’indépendance réelle de la CENI. Les faits qui se sont déroulés avant et pendant la journée du 17 Novembre ont malheureusement donné raison à l’AOSC. En effet, les lacunes, les imperfections et surtout le déni total des textes en vigueur de la part de l’Administration et de la  CENI ont été nombreuses et flagrantes au niveau de la campagne électorale, la liste électorale, la carte d’électeur et le bulletin unique. L’ORGANISATION DU SCRUTIN Avant la date du scrutin : •·       Le processus d’élaboration de la constitution n’a été ni inclusif ni participatif ; •·       L’ignorance du contenu du projet de la constitution par la grande majorité de la population appelée à se prononcer et dont certains ignoraient la tenue du référendum ; •·       De la campagne électorale : l’amalgame entre campagne d’explication du contenu du texte et l’incitation à voter Oui de la part des ministres, des membres des institutions de la HAT (CT, CST, …) et autres agents de l’administration,  dont le plus évident a été la campagne à caractère présidentiel et démagogique menée par M. Andry Rajoelina à travers des promesses de programmes et projets de développement multiples et variés, semant la confusion dans l’esprit des électeurs ; l’utilisation abusive et de manière éhontée de l’appareil administratif pour le OUI ;  la répartition inégale et inéquitable des temps d’antenne à la Radio Nationale et à la Télévision Nationale ou à leurs antennes régionales entre les partisans du NON et du OUI ; la suspension ou  la fermeture de plus de 80 radios et télévisions locales par le pouvoir en place pour verrouiller la campagne en faveur du OUI; le déséquilibre des moyens financiers durant la campagne ; •·       De la liste électorale : avant le jour du scrutin, entre la Conférence Nationale et le référendum, l’autorité de fait et la CENI ont assuré qu’une liste électorale crédible et exhaustive serait confectionnée, ce qui n’a pas été du tout le cas : un nombre important d’électeurs ont constaté qu’ils ne figuraient pas dans la liste et que celle-ci était truffée d’erreurs, expliquant ainsi l’incertitude sur le nombre total  d’électeurs jusqu’à la clôture du scrutin. Le jour du scrutin, par décret spécial, la CENI, au mépris de toutes les règles de droit,  a autorisé l’ajout d’électeurs sur la liste électorale sur simple présentation du carnet de fokontany ou d’un certificat de résidence sans garantie légale, ou même sur la base d’une déclaration du Chef Fokontany.   •·       De la carte d’électeur : la distribution des cartes d’électeurs ayant pris du retard, M. Andry Rajoelina a décrété que celle-ci n’était plus obligatoire, la CIN étant suffisante pour voter du moment que l’électeur était sur la liste ; •·       Du bulletin unique : la présentation de celui-ci est tendancieuse en faveur du OUI tant dans le format que dans la couleur. En effet, le OUI a été mis au premier plan avec une couleur attrayante alors que le NON a été mis en-dessous avec une couleur neutre. Le jour du scrutin : •·       Du déroulement du scrutin : devant le taux de participation relativement bas à l’heure de la fermeture officielle prévue des bureaux de vote, un décret a été pris spécialement pour reporter la fermeture à 18h, ce qui est un changement de règle inacceptable le jour du vote. •·       Du scrutin et du dépouillement : la présence d’au moins un représentant du OUI et un représentant du NON ainsi que d’un observateur indépendant aurait été un minimum requis, ce qui n’a pas du tout été le cas au niveau d’un nombre important de bureaux de vote. LA CENI : La CENI qui, étant un organe supposé  indépendant vis-à-vis du pouvoir en place quel qu’il soit, est chargée de veiller au respect de la légalisation électorale à tous les niveaux en vue d’assurer la crédibilité des élections et  est « garant moral de l’authenticité du scrutin et de la sincérité du vote » (art. 2 du décret n° 2010-142 régissant la CENI), a, sans conteste, failli à son éthique, sa mission et au respect des valeurs qui justifient son existence, en agissant avec une absence totale d’indépendance et de neutralité.   CONCLUSION : Au vu des faits évoqués ci-dessus, nous, associations membres de l’Alliance, nous pouvons dire que le scrutin du 17 novembre 2010 : •·       est entaché d’irrégularités qui ne reflètent pas le véritable choix de la majorité de la population ; •·       est un des pires scrutins que Madagascar ait organisé et marque un recul très net en termes d’élections crédibles et libres hypothéquant fortement le souhait de tous d’un changement en matière de gouvernance et de refondation des valeurs républicaines et démocratiques ; •·       a montré l’incapacité du pouvoir de fait à conduire avec succès et dans le respect des normes une consultation populaire aussi fondamentale qu’un référendum constitutionnel. Par conséquent, ce scrutin n’a pas bénéficié de l’adhésion populaire nécessaire à l’adoption d’un texte aussi déterminant  pour l’avenir du « Vivre ensemble ». Conformément à ce qu’a prévu l’AOSC et au vu de la déclaration récente de la SADC, de l’UE et de la Communauté Internationale dans son ensemble, l’objectif de la HAT n’est pas atteint car le référendum ne résout pas la crise et n’entraine pas la reconnaissance internationale.   Aussi, face aux différents manquements, défaillances du scrutin, violations flagrantes des textes relatifs aux élections, et aux derniers évènements concernant la mutinerie du 17 novembre, l’AOSC réitère son appel du 02 novembre 2010 : •·       La crise qui pénalise  fortement et principalement la population doit d’abord être résolue à travers un dialogue entre les partis politiques devant déboucher sur un accord politique pour la mise en œuvre d’une Transition consensuelle et inclusive afin de pouvoir avancer sereinement vers une consultation populaire crédible et légitime ; •·       Le retour dans les meilleurs délais à la table de négociation initié par la CNOSC est la voie unique qui pourra assurer dans l’immédiat et durablement le retour à la paix sociale, à la confiance, à la relance de l’économie et de la machine administrative. A travers la présente déclaration, l’Alliance, inlassablement, en appelle à l’esprit de responsabilité de chaque acteur impliqué dans la crise, pour mettre enfin les intérêts supérieurs de la Nation et le respect de la population au-dessus de toute considération individuelle ou de groupe. Antananarivo, le 26 novembre 2010 L’Alliance des OSC   Télécharger le communiqué (pdf)

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  • Madagascar, référendum du 17 novembre 2010 : un processus tronque

    Antananarivo, le 02 novembre 2010

    L’Alliance des Organisations de la Société Civile qui soutient le processus de médiation initié par la CNOSC croit que la consultation populaire est essentielle dans la vie d’une démocratie et doit se dérouler dans les meilleures conditions de sérénité des citoyens, d’équité entre les différentes options soumises aux votes, de neutralité et de transparence dans son organisation matérielle.

    A ce titre, fidèle au principe d’une solution de consensus entre les principaux protagonistes, l’Alliance se prononce contre la tenue du référendum constitutionnel organisé par le régime de la Haute Autorité de Transition (HAT) et prévu pour le 17 Novembre 2010 pour les raisons suivantes : 

    – La crise que nous traversons actuellement doit d’abord être résolue à travers un dialogue entre les partis politiques et scellé par un accord qui mettra en place un processus consensuel et inclusif avant de pouvoir avancer sereinement vers une consultation populaire ;

    – Du fait des crises politiques successives qu’ont subies les citoyens malgaches, la mise en œuvre d’un processus de Réconciliation Nationale est une condition préalable à toute consultation populaire en vue d’apaiser le climat de tension, de défiance et d’insécurité qui prévaut actuellement (plusieurs mouvements de grèves sont en cours à travers le pays); 

    – Le processus qui a abouti à ce référendum constitutionnel ne peut être crédible du fait des contradictions et divergences sur et entre les conclusions des travaux des différentes assemblées l’ayant précédé et soi disant légitimé : Comité Consultatif Constitutionnel (CCC), Dinika Santatra (DS), Conférence Nationale (CN), etc. ;

    – Ce référendum est organisé dans la précipitation : les différents textes censés l’encadrer n’ont fait l’objet d’aucune publication au Journal Officiel et sont de ce fait indisponibles dans leur version officielle (Code Electoral, projet de Constitution) à la date du 07 octobre 2010 (la campagne référendaire a débuté le 03 octobre) ; de plus, étant donné le délai imparti, aucune campagne véritable d’explication de cette proposition de constitution ne pourrait être et n’a pas été effectué à ce jour ;

    – La CENI n’est pas mise en place selon les normes et principe de neutralité et d’indépendance. Ainsi, au niveau des régions, les tâches dévolues à la CENI (la préparation du référendum, l’arrêtage des listes électorales) ont été attribués aux Districts.  

    – Ce référendum est organisé dans un contexte peu favorable à la liberté d’expression et d’opinion : plusieurs stations radio et TV ne peuvent émettre à la veille de la campagne référendaire du fait de suspension de licences, voire même de fermeture ;

    – La tenue de ce référendum ne pourra aboutir qu’à une nouvelle source de conflits et de contestations entre les Malgaches et contribuera ainsi à faire perdurer la crise.

    Ainsi, l’Alliance :

    • réitère la nécessité d’un accord politique, consensuel et inclusif entre toutes les parties prenantes pour la mise en place d’une Transition qui sera acceptée par tous ;
    • appelle solennellement toutes les forces politiques à revenir à la table de négociation

    A travers la déclaration présente, l’Alliance en appelle à nouveau à l’esprit de responsabilité de chaque acteur impliqué dans la recherche de solution de sortie de crise. Cet esprit consiste à mettre les intérêts supérieurs de la Nation au-dessus de toute considération individuelle ou de groupe. En effet, le report de toute élection, quel que soit l’organisateur, pour toutes les raisons invoquées, ne peut être que pour le bénéfice de la population.

  • La situation des classes les plus pauvres de la population est proche de la catastrophe, essentiellement en milieu urbain.

    Paris, le 16 septembre 2010

    Le 14 et 15 septembre 2010, les organisations de la CIDSE* ainsi que Caritas Madagascar se sont rencontrées à Antananarivo. Parallèlement aux échanges sur les projets des œuvres d’entraide, des thèmes tels que les effets de l’industrie extractive dans la région de Moromanga ont été discutés. Les représentantes et représentants des œuvres d’entraide de même que l’archevêque d’Antananarive, Mgr. Odon Razanakolona, jugent que la situation des classes les plus pauvres de la population est proche de la catastrophe, essentiellement en milieu urbain.

    Madagascar connaît aujourd’hui une réelle situation d’urgence : la crise a aggravé les conditions de vie déjà très précaires d’une large partie de la population. Pour faire face à ces difficultés, les organisations regroupées au sein de la CIDSE ainsi que Caritas Madagascar, ont décidé d’alerter l’opinion publique sur la situation critique que connaissent en milieu urbain les groupes de population les plus vulnérables.

    La pauvreté est le lot de Madagascar depuis longtemps et la crise socio-politique, économique actuelle a encore aggravé cette situation. En effet, selon le rapport du PNUD, la crise de 2009 a eu des effets négatifs sur divers secteurs. L’accès des ménages malagasy aux produits et services de première nécessité est ainsi devenu plus difficile qu’avant, notamment dans les villes. Les chefs de famille n’arrivent plus à satisfaire les besoins fondamentaux de leurs familles pour ce qui en particulier la nourriture, la scolarisation des enfants, les frais de santé, le paiement du loyer et l’achat des vêtements. On assiste au retrait fréquent des enfants de l’école. Non seulement, les frais scolaires dépassent les budgets familiaux mais les enfants doivent travailler pour contribuer à la survie de leurs familles. Dans le domaine de la santé, l’accès aux soins, les problèmes de malnutrition, la tuberculose ainsi que l’accès à l’eau potable constituent les principales préoccupations.

    Selon les chiffres officiels sur l’état de la pauvreté publiés avant la crise, plus de 70% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté est pourtant fixé très bas et se situe à environ 0.40 dollar US. Rien que le riz quotidien (1 kapoaka par habitant par jour: environ 300g de riz blanc) vaut déjà un bon tiers de ces 40 cents. Toujours, selon l’étude le nombre de personnes vulnérables qui souffrent de l’insécurité alimentaire dans les ménages moyens et pauvres de la Commune Urbaine d’Antananarivo, au mois de novembre 2009, est estimé à 133.672 personnes, dont 96.472 personnes en insécurité alimentaire sévère. Pour survivre, les gens sont obligés d’exercer des petits métiers avec des revenus faibles et certain(e)s s’adonnent à la prostitution et au vol.

    Zones prioritaires pour l’intervention

    Des projets de première urgence destinés à soutenir les personnes les plus vulnérables ont été initiés par certaines organisations du Groupe. Le choix des zones repose sur les zones les plus touchées par la crise et les zones qui n’ont pas d’opportunité d’emplois ou très peu d’opportunité d’emplois locaux. Ainsi, les zones prioritaires sont les Communes urbaines d’Antananarivo ainsi que d’Ambositra, d’Ambohimahasoa et de Fianarantsoa. Viennent ensuite en seconde priorité les communes urbaines de Farafangana, Port Bergé et d’Ihosy. La région d’Ihorombe où se trouve Ihosy est en effet classée comme zone à grand retard de développement à Madagascar.

    http://www.cidse.org/

    *La CIDSE est une alliance internationale d’agences de développement catholiques. Ses membres s’efforcent d’éradiquer la pauvreté. L’action de L’action de plaidoyer de la CIDSE touche à la gouvernance mondiale, aux ressources allouées au développement, au changement climatique, à la sécurité alimentaire, aux politiques de développement de l’UE, aux entreprises et aux droits humains.

  • Madagascar, qu’as-tu fait de tes 50 ans d’indépendance ?

    Paris, le 14 juin 2010 Au regard de l’histoire, un demi-siècle est une courte période. N’oublions pas que les cinquante dernières années prolongent une évolution dont les premiers indices humains remontent au Vème siècle de notre ère. Il y a près de deux siècles, la monarchie merina avait obtenu la reconnaissance internationale de Madagascar pendant plus de soixante quinze ans : le traité conclu avec l’Angleterre par Radama 1er le 23 octobre 1817 conférait à celui-ci le titre de « Roi de Madagascar », alors même que son pouvoir ne s’étendait que sur les deux tiers du territoire. La célébration du cinquantenaire de l’indépendance recouvrée en 1960 ne doit donc pas occulter le passé. Elle nous offre au contraire l’opportunité d’approfondir la connaissance de notre histoire commune, pour reconnaître et apaiser les conflits d’autrefois, et pour surmonter les injustices et les malentendus passés qui handicapent toujours notre présent. (…) Madagascar, qu’as-tu fait de tes 50 ans d’indépendance ? (pdf)

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  • Andry Rajoelina n’a rien fait d’autre que de tenir un engagement

    Paris, le 17 mai 2010 La veille du 13 mai 2010, le président de la Transition a officiellement déclaré qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette annonce a suscité des réactions très révélatrices. Chacun des acteurs politiques et des membres de la société civile l’ont acceptée ou condamnée selon leurs propres critères de raisonnement, évoquant l’effet de la lassitude, la fuite en avant, voire même une décision inacceptable car non inclusive et non consensuelle ! Ridicules ou puériles, toujours intéressées, ces réactions montrent combien il est difficile de porter un jugement objectif et éthique sur l’actualité. Or Andry Rajoelina n’a rien fait d’autre que de tenir un engagement pris par lui, l’an passé, pendant les rassemblements populaires sur la place du 13 mai. Tenir sa parole, un acte inédit Dès le 24 mars 2009, la Conférence épiscopale a exhorté « le Président à confirmer solennellement la promesse faite à la population tananarivienne de n’être pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Nous souhaitons aussi que la même décision courageuse soit adoptée par tous les membres du Gouvernement de transition : ce sera la garantie qu’ils sont là pour leur patriotisme et non pour d’autres intérêts ». De même, le SeFaFi a interpellé les dirigeants de la Transition dans son communiqué du 19 avril 2009 : « On attend d’eux qu’ils tiennent leurs engagements, en particulier celui du Président de la HAT de ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles ». Lire la suite (pdf)…

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  • Madagascar se trouve plongée depuis plus d’un an dans une crise politique

    Paris, le 27 avril 2010 Madagascar se trouve plongée depuis plus d’un an dans une crise politique aiguë aux conséquences économiques et sociales dévastatrices. Elle se traduit aujourd’hui par un appauvrissement dramatique de la population, un délitement de l’état de droit et un risque d’emballement de la corruption (trafic du bois de rose, accaparement des terres, etc.) Pour les partenaires du CCFD-Terre Solidaire, la crise n’est pas sans conséquence et la société civile de Madagascar interpelle sur la gouvernance actuelle du pays : « Nous, ensemble, les Organisations de la Société Civile, continuons de constater le blocage dans lequel la population est la première perdante : perte d’emplois, cherté grandissante de la vie, absence de paix sociale et montée de la violence, aucune vision future possible de stabilité… ». La récurrence des crises politiques témoigne de l’échec patent des dirigeants malgaches à instaurer des institutions démocratiques solides et à mettre en place une politique tournée vers le bien commun. La crise est profonde à Madagascar. Pour le SeFaFi, l’Observatoire de la vie publique à Madagascar : « l’instabilité politique, économique et sociale, devenue chronique à Madagascar, tire son origine de la théorie et de la pratique du pouvoir d’Etat » (sacralisation du pouvoir et absence de consensus sur le rôle et le fonctionnement de l’Etat… ; personnalisation du pouvoir et servitude aux solidarités ethniques et aux intérêts privés). Il apparait en outre que les raisons de cet échec massif et continu semblent relever de dispositions institutionnelles et des pratiques du pouvoir. Pour le SeFaFi, du point de vue institutionnel : « les régimes successifs ont tout fait pour renforcer le pouvoir des dirigeants, et exclure toute alternance. Les présidents successifs ont tous imposé les changements constitutionnels qui leur convenaient ». La monopolisation du pouvoir s’est traduite par ailleurs par la création d’un parti unique ou dominant maintenu au pouvoir grâce au délitement des contre pouvoirs (recours au truquage électoral ; médias bâillonnés ; Eglises instrumentalisées…). Mais d’autres facteurs d’ordres socioculturels handicapent aussi grandement la vie politique malgache souligne le SeFaFi, et que l’on retrouve dans tous les comportements : «  la peur et la jalousie, et leur corollaire, le manque de confiance en l’autre. Ce manque de confiance explique la prolifération et l’impuissance des partis politiques, chacun voulant être le premier chez lui et ne faisant confiance qu’à ses proches. (…) Mais l’urgence s’impose de forger une vision commune de la nation, et de favoriser l’engagement de tous les citoyens à sa réalisation. ». Objectif : tenter de construire un projet de société avec notre partenaire FFF-MM à travers la mise en place d’un programme de « formation des encadreurs sociaux pour une citoyenneté responsable » FFF-MM (« Formation éducation mutuelle et animation socio culturelle pour devenir des malgaches efficaces ») a été créé en 1992 par des universitaires de retour d’exil de France à l‘avènement de la démocratie par Albert Zafy. Ceux-ci avaient pour ambition de former des jeunes en langue malgache dans le but de les rendre acteurs du développement. Aujourd’hui, FFF-MM se considère avant tout comme un organisme de ressources et de recherche. Il dispose de 12 antennes relais qui fonctionnent en réseau de formations. Charlotte Boulanger Chargée de mission Afrique au CCFD-Terre Solidaire SeFaFi : Des élections au-dessus de tout soupçon (pdf) SeFaFi : Halte à l’impunité (pdf) Communiqué : Interpellation de la société civile sur la gouvernance actuelle (pdf)

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    SeFaFi : Des élections au-dessus de tout soupçon (pdf)
    SeFaFi : Halte à l’impunité (pdf)
    Communiqué : Interpellation de la société civile sur la gouvernance actuelle (pdf)
  • Cette crise politique intervient en période de soudure et de crise financière.

    La crise a commencé suite à la fermeture, en décembre 2008, de la télévision « Viva » appartenant au maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, intervenue après la diffusion d’une interview de l’ancien président de la république, Didier Ratsiraka. L’ultimatum lancé au gouvernement pour la réouverture de la télévision Viva n’ayant pas été suivi d’effets, Andry Rajoelina a répondu par la création d’une place de la démocratie à Antananarivo.

    La contestation s’est transformée rapidement en crise politique majeure avec les émeutes et les pillages (dirigés contre les entreprises du président) du 26 janvier et la tuerie du 7 février devant le palais présidentiel dont le bilan fait état de 28 morts et plus de 200 blessés. Si l’Union Africaine a dénoncé la tentative de renversement d’un gouvernement démocratiquement élu, les diplomates occidentaux et l’ONU encouragent le dialogue entre les deux parties et incitent à une prise en compte du message envoyé par le peuple.

    La France, soucieuse de ne pas reproduire les erreurs de la crise de 2002,  durant laquelle elle avait été accusée de soutenir le président sortant, a adopté une position plus prudente et cherche à se montrer impartiale. Selon le quai d’Orsay, le dialogue doit s’appuyer sur les nations unies, l’Union Africaine et la SADC (Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe) ainsi que la commission de l’océan indien dont la France faire partie.

    Les Eglises tentent également de rapprocher les deux parties pour parvenir à une sortie de crise. Les responsables du conseil des Eglises chrétiennes (FFKM – présidé cette année par Mgr Odon Razanakolona, Archevêque d’Antananarivo) ont favorisé la rencontre entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana qui se trouve être également vice-président de l’Eglise réformée – FJKM. (cf. La Croix 16/02/09). Bien que les deux parties aient affirmé à l’envoyé spécial de l’ONU qu’elles acceptaient le dialogue pour trouver une solution pacifique et démocratique, il semblerait qu’Andry Rajoelina soit prêt à aller jusqu’au bout dans sa quête du pouvoir.

    En réalité, les racines de la crise sont plus profondes. L’ampleur du mouvement de contestation politique déclenché par les événements récents s’explique par le mécontentement croissant au sein de la population concernant la situation économique, politique et sociale dans le pays.

    Contrairement à la crise de 2002, où le peuple avait porté M.Ravalomanana au pouvoir suite à plusieurs mois de troubles et d’insurrections contre le refus de Didier Ratsiraka de reconnaître sa victoire, on assiste plutôt, aujourd’hui, à un rejet en bloc de la politique du président par la population qu’à un soutien radical à Andry Rajoelina.

    Depuis son élection en décembre 2007, ce dernier a fait entendre son opposition au Président Ravalomanana, surfant sur les désillusions de nombreux malgaches, déçus par un gouvernement qui ne répond pas aux besoins des populations les plus pauvres. En effet, la politique économique libérale menée par le président malgache, si elle a donné de bons résultats au niveau macro-économique et a pu profiter à une élite restreinte, a contribué à creuser l’écart entre riches et pauvres. La grande frustration provoquée par l’aggravation de la situation des populations les plus démunies a conduit à l’apparition de troubles sociaux et politiques à travers tout le pays.

    Le peuple accuse le président d’avoir vendu le pays aux intérêts étrangers en facilitant l’arrivée de grands investisseurs sans demander aucune contrepartie de partage des retombées économiques de ces activités en faveur de la population. Les tensions ont été avivées récemment par « l’affaire Daewoo », groupe coréen qui a bénéficié d’une cession d’1,3 millions d’hectares de terres cultivables. De plus, M. Ravalomanana bénéficie personnellement de la croissance économique en raison de la confusion des intérêts publics et de ses propres intérêts économiques et de l’instauration de mesures favorisant son groupe industriel TIKO : exonération d’impôts et de droits de douane. Les principaux secteurs économiques nationaux sont monopolisés par le groupe d’entreprises du président (riz ; farine ; huile ; travaux publics etc…).

    Le mouvement de contestation résulte également du déficit démocratique entretenu par le pouvoir en place caractérisé par des restrictions à la liberté d’expression et un contrôle des médias par le pouvoir politique.

    La dégradation des conditions de vie au quotidien en raison de la diminution du pouvoir d’achat et de la hausse des prix et la montée de l’insécurité ont aggravé les tensions au niveau social. Face à cela, la politique dispendieuse du gouvernement avec notamment des frais élevés sur le budget présidentiel et le choix d’accueillir le sommet de l’Union Africaine, fait grincer des dents.

    Le mécontentement vis-à-vis du pouvoir était latent et le record d’abstention pendant les élections législatives de 2007 ainsi que l’élection d’Andry Rajoelina ont été des signaux que le président n’a pas su prendre en compte.

    Nos partenaires sur le terrain

    Cette crise politique intervient en période de soudure et de crise financière, ce qui rend plus difficile encore la vie des populations au quotidien. Dans ce contexte, les partenaires du CCFD-Terre solidaire s’efforcent de poursuivre leurs activités. Un de nos partenaires qui était enfin parvenu, après plusieurs mois de négociations, à la conception d’un projet d’antenne sociale en collaboration avec la mairie d’Antananarivo a vu ses activités remises en cause suite à la destitution du maire. Un autre partenaire est en cours de négociation avec l’administration pour l’organisation d’une rencontre entre différentes associations qu’il encadre, les regroupements publics étant interdits jusqu’à nouvel ordre. 

    Notre partenaire, Conseil de Développement d’Antohatapenaka, développe les petits métiers.
    En savoir plus…

    CCFD-Terre Solidaire
    Chargée de mission Madagascar
    Charlotte Kreder

  • Visite du Délégué Général à Madagascar

    Du 2 au 9 juillet, le délégué général du Comité catholique contre la faim et pour le développement, Antoine Malafosse, est parti à la rencontre des partenaires malgaches du CCFD-Terre solidaire.
    Lors de cette immersion, le délégué général a pu rencontrer la plupart des ONG partenaires du CCFD –Terre solidaire. Ces partenaires sont actifs dans de nombreux secteurs : éducation, foncier, santé, micro-crédit, développement rural.

    Ainsi par exemple, le CDA, Conseil de Développement d’Andohatapenaka, est une association solidement implantée dans un quartier pauvre de la capitale. Ses activités vont du micro-crédit à l’assistance juridique, en passant par la formation professionnelle et la santé. Le CDA joue un rôle central dans la vie d’Andohatapenaka. Ses activités permettent de soulager quotidiennement la grande pauvreté des 11000 habitants de ce quartier.

    Le CCFD soutient également des réseaux afin que ces actions locales puissent nourrir des actions de plaidoyer plus globales. Ainsi, le CCFD a financé une formation au plaidoyer de chaque responsable de ses associations ou ONG partenaires.
    Cette action s’effectue en partenariat avec le CIEDEL, et le FFF MALAGASY MAHOMBY -membre malgache du réseau Profadel.

    Madagascar reste un pays parmi les plus pauvres du monde (143ème sur 177 pays au classement IDH du PNUD). L’action du CCFD-Terre Solidaire y est efficace et permet à la société civile malgache, au-delà du soutien concret de notre association pour la lutte contre la grande pauvreté, de s’organiser pour jeter les bases d’un développement durable.

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    A Miadanandriana, pour mieux comprendre les enjeux de la question foncière à Madagascar.

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