La mobilisation face à la crise alimentaire au Sahel et l’explosion de violence dans le nord du Mali, a impliqué toute l’Association. En juillet, j’étais présent à Bamako pour évaluer avec les organisations paysannes maliennes l’aide nécessaire face à une situation alimentaire très tendue et un environnement politique complexe. L’appel d’urgence lancé par le CCFD-Terre Solidaire en mars 2012, pour répondre aux demandes de nos partenaires provenant du Mali, du Niger et de Mauritanie, a permis d’accorder des financements qui ont bénéficié à au moins 65 000 personnes vulnérables. De fait, la mobilisation des organisations paysannes du Sahel, avec les Etats de la région et les organisation internationales, a permis de ne pas basculer dans une situation de famine.
Autre actualité en 2012 : la transition démocratique en Birmanie qui est évidemment une excellente nouvelle, mais ne doit pas occulter la situation de guerre dans l’Etat Kachin. Le CCFD-Terre Solidaire a mobilisé des fonds pour venir en aide aux réfugiés. A cette mobilisation financière s’est ajouté un travail de plaidoyer en direction des autorités françaises pour que les souffrances des populations civiles soient entendues.
Au niveau français, 2012 restera une année de mobilisation citoyenne pendant les élections. Nos revendications en faveur de la solidarité internationale, portées dans le Pacte pour une Terre solidaire, ont connu un écho bien au-delà des cercles d’initiés. L’énorme mobilisation des bénévoles du CCFD-Terre Solidaire a permis de convaincre des candidats de tous bords politiques, sur la lutte contre l’évasion fiscale ou encore la responsabilité sociale des multinationales. Résultat : 305 candidats se sont engagés (dont 75 finalement élus) sur des mesures dont le récent débat sur les paradis fiscaux, a rappelé la grande pertinence. Cinq candidats à l’élection présidentielle, dont François Hollande, ont également validé des propositions. Ce qui nous permet aujourd’hui de rappeler aux députés et au président de la République leurs engagements.
2012, c’est la conclusion du rapport d’orientation 2008-2012. Quel est le bilan de ces quatre dernières années ?
Au cours de cette période, on a vu l’affirmation du plaidoyer du CCFD-Terre Solidaire. La campagne Aidons l’argent à quitter les paradis fiscaux, lancée en 2010, est symbolique de cette montée en puissance d’une expression forte de notre Association sur des sujets de régulation économique.
S’attaquer aux paradis fiscaux, c’est donner les moyens aux pays du Sud d’investir dans le développement. Le réseau des bénévoles intègre cette nouvelle dimension de l’action : faire changer les politiques ici pour faire reculer la misère là-bas.
En ce qui concerne nos stratégies de financement de projets, l’association a répondu aux recommandations du Rapport d’orientation qui prévoyait que 80 % de ses appuis bénéficient directement aux populations les plus vulnérables. Cela témoigne de notre effort constant de maintenir notre aide vers les plus pauvres, notamment sur les territoires où la sécurité alimentaire est fragile. C’est aussi respecter notre mission, liée à l’option préférentielle pour les pauvres.
Autre orientation réussie, celle qui nous appelait à renforcer les initiatives des bénévoles en matière d’éducation au développement : en Bourgogne Franche-Comté et Alsace-Lorraine, les adhérents travaillent directement avec des organisations partenaires sur le droit à la terre et l’égalité entre hommes et femmes.
Tout cela a permis au CCFD-Terre Solidaire de rester la première association française de développement et de renforcer sa notoriété autant dans l’espace public que vis-à-vis des décideurs.
Le CCFD-Terre Solidaire est en train d’écrire son prochain rapport d’orientation. Comment bien se préparer aux défis de la solidarité internationale à l’horizon 2020 ?
En premier lieu, nous avons réalisé un bilan du rapport précédent afin de bien repérer ce qui avait marché et ce qui ne l’avait pas, mais nous avons également souhaité nous projeter dans l’avenir. Un travail de réflexion prospective à 20 ans nous a permis d’envisager des inflexions plus novatrices.
Cette réflexion portée dans un premier temps par un groupe d’une trentaine de personnes très diverses, a été prolongée lors d’un Forum avec plus de 300 acteurs de l’Association. On s’est donné les moyens de réfléchir à l’avenir du monde, notamment des enjeux de développement. Tous les niveaux de l’Association ont ensuite participé de cette dynamique dans la construction du prochain Rapport d’orientation 2014-2020.
Dans une France en crise et un monde en bouleversement, comment le CCFD-Terre Solidaire peut-il porter la voix de la solidarité internationale ?
Soyons honnêtes, les enjeux de solidarité internationale sont de plus en plus difficiles à faire entendre dans un contexte français marqué par le chômage et la précarité. En 2012, nous avons vu fléchir les dons privés.
Il nous faut mieux expliquer comment les injustices sont certes d’ampleur différente au Nord et au Sud, mais qu’elles découlent des même causes. Notre enjeu est de dire à temps et à contretemps que les solutions sont globales.
La crise qui touche nos donateurs nous invite également à mener une politique ambitieuse de diversification de nos ressources. Le CCFD-Terre Solidaire est en position de faire appel au mécénat, aux fondations d’entreprises, voire, peut-être, de créer une fondation.
Rappelons que les enjeux sont considérables. 870 millions de personnes souffrent de malnutrition. Et, avec 9 milliards d’humains en 2050, tout reste à construire pour garantir que la lutte contre la faim avance et permettre de nous libérer de ce fléau. Avec nos organisations partenaires, nous sommes capables de faire avancer ce combat. Des défis que le CCFD-Terre Solidaire ne manquera pas de relever à leurs côtés.
Bernard Pinaud Délégué généralBernard Pinaud
Délégué général
Directeur international de Fondacio de 1983 à 1991, délégué général du Centre de recherche et d’information pour le développement – CRID de 2002 à 2007.
Responsable du service Amérique latine du CCFD-Terre Solidaire et chargé de mission Caraïbes, Amérique centrale et pays andins (de 1992 à 1998), puis directeur des études et du plaidoyer (de 1999 à 2001) et enfin directeur de la vie associative de 2007 à 2010.
Délégué général du CCFD-Terre Solidaire depuis 2010.
« Ils devraient s’engager au CCFD ! C’est un bon investissement ! »
le conseil de Stéphane Hessel, disparu en février 2013, à un journaliste qui l’interrogeait sur l’engagement des jeunes.
« Le CCFD–Terre Solidaire est l’une de ces organisations qui nous permettent d’atteindre bien des endroits oubliés. Son soutien signifie beaucoup pour ceux qui
œuvrent à la construction d’une culture de paix »
Oscar Julio Vian Morales, archevêque de Santiago de Guatemala.
« Comme on n’a pas envie de changer de pays, il faut continuer à changer notre pays »
Ibrahima Ka, directeur de PACTE, organisation partenaire au Sénégal.
Janvier
20 000 projets soutenus depuis 1961
Février
Pacte pour une Terre solidaire : les programmes de six candidats à l’élection présidentielle sont passés au crible.
Mars
De l’eau pour les paysans : à Marseille, le Forum mondial de l’eau et le Forum alternatif mondial de l’eau sont l’occasion de porter la voix des organisations rurales qui défendent une gestion durable et équitable de l’eau dans le domaine agricole.
Avril
Candidats engagés Le délégué général Bernard Pinault aux côtés de Pascal CanfinUn chèque fictif de 100 milliards d’euros (équivalent de la fraude fiscale internationale pendant un quinquennat) est remis aux représentants de candidats à l’élection présidentielle.
François Hollande s’engage à lutter contre les paradis fiscaux.
Mai
Au côté des migrants Diffusion à plus de 70 000 exemplaires du fascicule « A la rencontre du frère venu d’ailleurs » pour fournir aux communautés chrétiennes un outil pédagogique sur la question des migrations.
Le CCFD-Terre Solidaire soutient 48 projets au bénéfice de migrants à hauteur de 981 000 euros.
Juin
60000 signatures : une pétition est remise au ministre Pascal Canfin pour que la France soutienne le Traité sur le commerce des armes.
Juillet
228~000 euros pour soutenir projets d’économie sociale et solidaire dans le Bassin méditerranéen.
Août
Prospective et perspectives
Le Forum Inventons le CCFD-Terre Solidaire pour demain a réuni 370 bénévoles, salariés et partenaires pour lancer la rédaction du rapport d’orientation 2014-2020.
Septembre
Soutenir les syriens
70~000 euros débloqués pour soutenir des réfugiés syriens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Octobre
59 % des Français déclarent que l’on peut contrôler et réglementer l’accès des multinationales aux ressources des pays du Sud (sondage CSA/CCFD-Terre Solidaire/La Croix/Orange).
Novembre
Lancement du Fonds agroécologie avec notre filiale SIDI : un million d’euros investit pour soutenir des projets qui favorisent les transitions écologiques dans les pays du Sud.
Décembre
Plus de 2 millions d’euros de financement à des projets de développement entre
2008 et 2012.
Plus de 70% des bénéficiaires directs des projets sont des populations vulnérables.
La baisse significative des dons liée à l’accentuation de la crise économique en France, a fait de 2012 une année difficile pour le CCFD-Terre Solidaire. Mais l’association a su maitriser ces contraintes.
Notre budget anticipait une diminution de la collecte d’environ 7%, qui s’est vérifiée. Les subventions et cofinancements ont eux aussi été plus faibles que prévu.
Sans ce déficit assumé, maintenu à 2 022 KEuros, nous n’aurions pas pu préserver les financements des près de 450 projets qui bénéficient aux plus pauvres, et qui sont la raison d’être de la générosité des donateurs. Nous avons tout fait pour :
Continuer à faire vivre la solidarité avec nos partenaires en maintenant au maximum notre effort financier.
Sensibiliser à la solidarité internationale et faire changer les politiques en France, notamment en cette année d’élections.
Grâce à l’effort de tous, les frais de collecte et de fonctionnement ont été maitrisés bien en deçà du budget établi fin 2011.
La force de notre association est de compter sur l’énergie et les compétences de milliers de bénévoles présents dans toute la France.
En 2011, nous avions mesuré le temps donné par les bénévoles. En 2012, nous avons valorisé ce temps et constaté que ce sont plus de 11 millions d’euros qui contribuent à nos actions ici et là-bas. Et pour l’essentiel, cet apport est consacré à nos missions sociales !
Un grand merci à vous, donateurs, bénévoles, alliés, partenaires et salariés, car c’est grâce à vous que nous avons pu atteindre, cette année encore, ces objectifs partagés : faire reculer la misère et la faim, et faire avancer la solidarité.
Répartition des intervenants
0 expatrié
170 salariés
15~000 bénévoles
442 partenaires avec 360 organisations partenaires dans 58 pays
Part de la générosité du public dans les ressources totales du CCFD-Terre Solidaire : 91,8 %
Part de la générosité des donateurs et des bénévoles affectée directement aux missions sociales : 78,8 %
Le CCFD-Terre Solidaire est membre fondateur du comité de la Charte du « don en confiance », organisme d’agrément et de contrôle des associations et fondations faisant appel à la générosité du public. Sa mission est de promouvoir le fonctionnement statutaire, la rigueur de gestion, la transparence, la qualité de communication et de la collecte de fonds.
Cette année a été décisive pour perfectionner notre système de contrôle interne. Une cellule d’audit a ainsi été constituée. Elle est composée de cinq auditeurs bénévoles venus du monde de l’entreprise, assistés d’une salariée. Garant des efforts dans la gestion des risques, ce groupe est en position de formuler des recommandations pour améliorer la qualité de gestion de l’association. Tout cela en coordination avec le délégué général et le Conseil d’administration.
En effet, après la réalisation d’une “cartographie des risques” en 2011, toutes les directions sont devenues responsables de la maitrise des risques liés à leur domaine de compétence. Chaque année, cette cartographie est actualisée et les actions mises en œuvre seront évaluées.
Pierre-Yves Crochet-Damais, Trésorier national
Financement par zones géographiques
En 2012, le CCFD-Terre Solidaire a affecté une très large majorité de ses ressources – plus de 78% – à sa mission de solidarité internationale. Malgré une diminution significative des dons et des cofinancements, l’appui aux organisations de pays pauvres et en parallèle l’éducation au développement et le plaidoyer en France, sont restés la priorité.
Après un résultat fortement excédentaire en 2011 obtenu grâce à une assurance-vie de plusieurs millions d’euros, le contexte financier de 2012 a été beaucoup plus difficile. Pour ne pas handicaper le soutien à nos partenaires du Sud, l’association a choisi de baisser le pourcentage affecté aux frais de collecte et de fonctionnement.
L’essentiel des ressources – pas moins de 91,8 % -, provient de la générosité du public. Ce soutien fidèle de près de 280 000 donateurs nous a permis en 2012 de financer 442 projets de développement, autant de solutions contre la faim et la misère. 77,7 % de cette générosité proviennent de dons affectés ou non affectés à des projets menés par l’association, complétés par la transmission de patrimoine que des particuliers offrent au CCFD-Terre Solidaire au travers de legs et d’assurance vie, qui représentent 11,8 % de cette générosité. Les 2,3 % restants sont le fruit d’une épargne choisie par des particuliers, qui nous reversent les intérêts de leurs placements solidaires souscrits auprès de leur banque. Il s’agit des livrets d’épargne de partage, des SICAV ou des fonds commun de placement Eurco-Solidarité, Faim et Développement ou Ethique et Partage.
Le reste des ressources provient des subventions et cofinancements obtenus pour des projets de partenaires du CCFD-Terre Solidaire auprès de bailleurs publics (4,8 % des ressources), de produits financiers de trésorerie (1,5 %) et de la vente de produits solidaires et des abonnements au magazine Faim Développement (1,1 %).
Utilisation de la générosité des donateurs et des bénévoles
Au total, ce sont 44 106 KEuros qui sont issus de la générosité du public, répartie entre les donateurs de l’association (32854 KEuros) et ses bénévoles (11252KEuros)
Notre engagement en faveur de la solidarité internationale est le fruit de l’action conjointe des organisations partenaires, des bénévoles et des salariés du CCFD-Terre Solidaire, avec le soutien des donateurs, sans lequel rien se serait possible.
A la générosité des donateurs s’ajoute celle de milliers de bénévoles qui donnent de leur temps et de leur compétence pour la construction d’une Terre plus solidaire.
Cet engagement bénévole se situe à tous les niveaux de l’activité du CCFD-Terre Solidaire. S’il est d’abord orienté dans toute la France vers l’éducation au développement et les campagnes de plaidoyer, le bénévolat assure une partie de la collecte et du traitement des dons, permettant ainsi de réduire de manière non négligeable les frais de collecte.
En 2012, plus de 7 000 bénévoles ont ainsi offert pas moins de 61 720 jours de leur temps soit l’équivalent de 303 temps pleins, en participant directement à la mission sociale du CCFD-Terre Solidaire dans les délégations en régions et au siège à Paris. Ce temps, valorisé de deux manières (taux horaire du SMIC ou de deux fois le SMIC pour les bénévoles en responsabilité, charges sociales incluses), représente au total 11~252 KEuros.
Emplois 2012 (Tous les chiffres sont en k€)
Emplois de l’exercice
Compte de résultat
Missions sociales (éducation au développement et appui aux partenaires)
28~278
Éducation au développement
7~763
Appui aux partenaires (y compris SIDI)
20~516
Frais de recherche de fonds
5~486
Frais de fonctionnement communication et autres frais
4~849
Total des emplois
38~614
Dotations aux provisions
164
Engagements à réaliser sur fond dédiés
4~849
Excédent de ressources de l’exercice
Total général
40~144
Ressources 2012
Ressources
Compte de résultat
Ressources collectées auprès du public (dons, legs, épargne solidaire)
32~854
Dons
27~783
et Legs collectés
4~243
Dons provenant de l’épargne solidaire
828
Autres fonds privés
0
Subventions et cofinancements
1~674
Autres produits
1~476
Total des ressources
36~004
Reprises de provisions
123
Report des fonds dédiés non utilisés en n-1
1~995
Insuffisance de ressources de l’exercice
2~022
Total général
40~144
Synthèse du bilan 2012
Actif
Net au 31/12/2012
Net au 31/12/2011
Passif
Net au 31/12/2012
Net au 31/12/2011
Actif immobilisé
13~419
12~699
Total des fonds propres
29~704
24~801
Résultat de l’exercice
-2~022
4~904
Actif circulant
28~441
33~678
Total des provisions pour
risques et charges
223
155
Total des fonds dédiés
843
1~471
Dettes
13~111
15~046
Total actif
41~860
46~377
Total passif
41~860
46~377
Le bilan est une photographie au 31 décembre 2012 de la situation patrimoniale et financière du CCFD-Terre Solidaire.
11% de l’actif est au service de notre mission sociale puisqu’investi directement auprès de partenaires et d’alliés du CCFD-Terre Solidaire. La majorité de cet actif engagé l’est auprès de notre filiale dédiée à la finance solidaire, la SIDI, sous forme de participation au capital, de prêts ou de garantie. Un autre allié tel que le Groupe de recherche et de réalisations pour le développement (GRDR), très investi en Afrique et auprès des migrants, est également bénéficiaire d’actif engagé de l’association.
Les immobilisations pour immeubles, ordinateurs, logiciels – soit 23 % de l’actif -, sont autant d’investissements garantissant la pérennisation de nos activités de solidarité internationale. Enfin, les disponibilités représentant 58% de l’actif, sont les moyens financiers nécessaires au travail quotidien du CCFD-Terre Solidaire.
Tant de difficultés assaillent la France, nos finances, nos emplois, nos familles, que les appels à la solidarité internationale se heurtent au repli sur soi. Reléguer la lutte contre la faim et la pauvreté à l’arrière plan des priorités est une tentation forte… mais risquée.
Il y a 40 ans, des représentants du Tiers-Monde affirmaient que rien ne s’améliorerait chez eux si nous ne changions pas nos pratiques ici. Nous affirmons aujourd’hui qu’aucune solution ne sera trouvée aux problèmes de la France et de l’Europe si cette solidarité n’est pas appliquée dans les stratégies de sortie de crise.
Promouvoir la solidarité internationale, c’est croire dans le développement de chaque territoire, de chaque communauté ; c’est inverser les interdépendances subies pour qu’elles deviennent des opportunités voulues.
Loin d’être une utopie, ce projet est incarné à travers le monde par des millions de paysans, artisans, éducateurs qui luttent pour améliorer leurs conditions de vie. Il fonde l’action des organisations soutenues par le CCFD-Terre Solidaire, et des milliers d’associations qui s’élèvent pour faire évoluer les politiques publiques.
Par leur générosité financière, nos donateurs ont, en 2012, pu aider les agriculteurs maliens, appuyer le combat des paysans sans terre au Brésil ou en Indonésie, contribuer à la formation de milliers de jeunes de la région des Grands lacs africains, défendre les droits des femmes si souvent bafoués…
Cette année, nous avons renforcé notre soutien à 442 projets de développement ; avec nos partenaires nous nous sommes attaqués aux causes structurelles de la misère. En ces temps d’incertitude, la pensée sociale de l’Eglise et les convictions humanistes ne sont pas de trop. Ensemble nous l’affirmons, et j’en témoigne de toutes mes forces: la solidarité internationale, cela marche ! En temps de crise, il est capital de ne pas l’ignorer. Le seul investissement qui compte, c’est celui de l’espérance.
GuyAurenche Président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre Solidaire)Guy Aurenche
Président du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre Solidaire)
Appuyer l’inclusion financière des populations exclues des circuits bancaires, pour leur permettre de développer leurs activités économiques. Telle est la mission de la SIDI.
La campagne électorale du printemps 2012 a été marquée par un foisonnement sans précédent d’interpellations de la société civile. Le CCFD-Terre Solidaire a su faire émerger auprès des citoyens et des politiques avec le Pacte pour une Terre solidaire.
La culture de Madame Francisque se développe au nord d’Haïti. Grâce à cette variété de mangues, Haïti pourrait bien retrouver (et dépasser) sa 10ème place au classement des pays producteurs. Relever ce défi majeur trois ans après le séisme qui a ravagé le pays, c’est le sens de l’engagement du CCFD-Terre Solidaire auprès des cultivateurs de Gros Morne.
Le modèle agro exportateur adopté par l’Indonésie, menace l’existence des petits paysans… dans l’indifférence du gouvernement. Un paradoxe car derrière la marginalisation de ce groupe qui représente plus de la moitié de la population, la souveraineté alimentaire du pays est chaque jour un peu plus fragilisée. Serikat Petani Indonesia (SPI), le principal syndicat de paysans, refuse cette évolution. Avec le soutien du CCFD-Terre Solidaire, il devient un mouvement structuré qui compte désormais dans l’arène politique.
L’enracinement du système démocratique au Sénégal percole en Casamance ! Mais le dialogue entre les autorités et la population est encore fragile. L’Association de solidarité internationale pour un développement social et urbain, bien connue en Casamance sous le nom de PACTE, innove pour consolider la réconciliation et la co-construction de la démocratie locale entre les élus et la société civile.
Les données communiquées via ce formulaire sont collectées avec votre consentement et sont destinées au CCFD-Terre Solidaire en sa qualité de responsable du traitement.
Elles sont destinées à la direction du développement des générosités pour vous envoyer notre actualité et vous tenir informé de nos actions.
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CCFD-Terre Solidaire (DPO)
4 rue Jean Lantier
75001 PARIS
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