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Les moyens existent
La lutte contre le terrorisme et, plus particulièrement, contre son financement, a obligé la communauté internationale à accélérer l’établissement de conventions internationales de lutte contre le blanchiment et, dans une moindre mesure, de lutte contre la corruption.
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Le rôle des citoyens
Etant donné le caractère éminemment politique des décisions de gel et de restitution des biens et avoirs d’origine illicite de dirigeants étrangers, la société civile a un rôle déterminant pour faire progresser la démarche.
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L’attitude des pays riches
Aussi surprenant que cela puisse paraître de prime abord, c’est la Suisse qui fait figure de leader mondial de la restitution de biens et avoirs détournés. Parmi les autres grands pays récepteurs de tels avoirs suspects, la France est active diplomatiquement, mais semble gênée aux entournures dès qu’il faut passer à l’acte.
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Les obstacles
Si la restitution des biens mal acquis est devenue un principe de droit international et l’objet d’un engouement sans précédent des institutions internationales, comment expliquer qu’une proportion aussi infime des avoirs détournés ait été effectivement restituée ?