Table ronde : défendre l’Amazonie face aux entreprises transnationales

Publié le 24.09.2018| Mis à jour le 08.12.2021

Des actions juridiques sont-elles possibles pour soutenir les peuples autochtones confrontés à la destruction de l’Amazonie? Pour en savoir plus, rendez-vous le 9 octobre autour d’une table ronde qui abordera plus précisément les cas de l’Équateur et de la Guyane française


Retrouvez notre article sur le cas Chevron en Equateur

Organisé par : Collectif Or de Question, Global Alliance for the Rights of Nature, Nature Rights, Jeunesse Autochtone de Guyane, Coalition française pour le traité ONU (dont fait partie le CCFD-Terre solidaire) [[La Coalition française pour le traité ONU est composée de : Aitec, Amis de la Terre France, ATTAC France, CCFD-Terre Solidaire, CGT, collectif Ethique sur l’étiquette, France Amérique Latine, Ligue des Droits de l’Homme, Peuples Solidaires-ActionAid France, Sherpa, Union syndicale Solidaires, Fondation France Libertés]] et l’UDAPT[[ UDAPT : Union des communautés affectées par les opérations pétrolières de Texaco (maintenant Chevron) – Amazonie équatorienne. Elle comprend 30 000 paysans et membres de 6 peuples autochtones.]].

Une pollution de la forêt amazonienne parmi les plus importantes de la planète, affectant les communautés paysannes et autochtones : c’est le désastre environnemental et social laissé par Texaco-Chevron en Équateur.

Les 30 000 victimes cherchent à obtenir justice et réparation depuis 25 ans. Un tribunal équatorien a condamné Chevron mais la peine n’a jamais exécutée. Et le 30 août dernier, un tribunal d’arbitrage commercial a ordonné à l’Équateur d’annuler cette sentence historique, faisant prévaloir les intérêts de la multinationale pétrolière sur les droits humains et de la nature.

Ce cas est loin d’être isolé, et pourrait se reproduire en Guyane française avec le méga-projet minier Montagne d’Or, au milieu de la forêt amazonienne. Là aussi, les populations locales s’opposent au projet mais peinent à se faire écouter par l’État.

Pour lutter contre l’impunité des multinationales, nous avons besoin de nouveaux outils juridiques comme la reconnaissance de la Nature en tant que sujet de droit, telle qu’inscrite dans la Constitution de l’Équateur.
Il faut aussi adopter au plus vite un Traité international contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. Un tel traité est aujourd’hui en discussion à l’Onu, soutenu par une coalition de centaines d’organisations de la société civile internationale. La prochaine session de négociations aura lieu mi-octobre à Genève.

Cette table ronde présentera les actions juridiques à mener et à étendre pour soutenir les luttes actuelles des peuples autochtones en Équateur et en Guyane française sur le plan national et international.

Introduction

Valérie CABANES, juriste internationale – Global Alliance for the Rights of Nature

La montagne d’Or
− Allan JOSEPH, membre de la Jeunesse Autochtone de Guyane
− Marine CALMET, juriste de l’association Nature Rights et porte parole du collectif Or de Question

Le cas Chevron

– Justino PIAGUAJE, président du peuple Siekopai et membre du Conseil exécutif de l’UDAPT
– Pablo FAJARDO, avocat principal de l’UDAPT

Modération
: Juliette RENAUD, Amis de la Terre France, Coalition française pour le traité Onu


Contact: Marine CALMET, Nature Rights, marine.calmet@hotmail.fr – 06.89.24.03.99

En savoir plus sur l’action du CCFD-Terre Solidaire en Amazonie

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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