Descriptifs des organisations du Sud et de l’Est membres de la délégation du CCFD-Terre Solidaire

Publié le 25.01.2011

Participer au Forum Social Mondial de Dakar signifie pour le CCFD-Terre Solidaire y associer les organisations du Sud et de l’Est qu’il soutient. A Dakar 28 organisations partenaires sont intégrées à la délégation du CCFD-Terre Solidaire, parmi lesquels des acteurs reconnus de la société civile africaine. Impliqués sur les axes d’engagement du CCFD-Terre Solidaire définis pour ce forum (migrations, souveraineté alimentaire et régulation financière), ces partenaires organiseront et participeront directement aux activités aux côtés du CCFD-Terre Solidaire. Des partenaires participant pour la première fois au FSM seront également présents au sein de la délégation, dans un objectif de découverte et de formation à ce processus.

PARTENAIRES MIGRATIONS

ABCDS
Pays : Maroc
Représentant : Hicham Baraka
ABCDS est une association, née de la mobilisation de jeunes marocains, qui apporte une assistance d’urgence, sanitaire et juridique aux migrants dans la région d’Oujda, frontalière avec l’Algérie. L’association est également très engagée dans des activités de plaidoyer pour le respect des droits des migrants à travers des activités d’interpellation et de sensibilisation de la population marocaine sur les conditions de vie déplorables des migrants et les atteintes importantes à leurs droits. Association moteur sur les enjeux de migrations, elle est en lien avec beaucoup d’autres associations du nord Maroc et les réseaux de migrants. ABCDS a déjà participé au FSM de Belém et animé un atelier au FSMM de Quito.

Rencontre et Développement
Pays : Algérie
Représentant : Père Jan Heuft
Rencontre et Développement développe des actions d’assistance aux migrants subsahariens en transit en Algérie dans leur parcours vers l’Europe. L’objectif général de la permanence ouverte à Alger est d’accueillir des migrants subsahariens en détresse et depuis 2006, de sécuriser le retour volontaire des subsahariens dans l’impasse qui cherchent à rentrer au pays d’origine au travers de relais d’accueil sûrs d’Alger, via Ghardaïa, et Tamanrasset jusqu’à Gao au Mali ou Niamey au Niger. Elle est à l’origine du dispositif de sécurisation de la route des migrants, d’Alger à l’Afrique côtière. Elle a déjà participé à plusieurs FSM, moyen pour elle de faire entendre la situation des migrants en Algérie.

Caritas Gao
Pays : Mali
Représentant : Père Anselm Mawhera
Caritas Gao est au coeur des dynamiques associatives portant sur la question migratoire au Mali. Depuis mai 2008, elle a initié des relations régulières avec d’autres associations maliennes travaillant sur les migrations et basées à Bamako ou à Kidal (Aide Mali, JICI, AME…). Ces associations et groupes (Caritas, Direy Ben, Aide Mali, Aracem, AME, Croix Rouge Internationale….) se sont progressivement mis en partenariat local pour ouvrir la Maison du Migrant de Gao qui offre aujourd’hui tous les mois à environ 150 migrants refoulés du Maghreb, accueil, accompagnement aux démarches, hébergement provisoire et acheminement vers les régions d’origine. L’association a déjà participé au FSM de Bamako.

Alternative Espace Citoyens
Pays : Niger
Représentant : Hassane Boukar
Acteur expérimenté de la société civile nigérienne, engagé au plan national et international dans la dynamique des forums sociaux et des mobilisations collectives, l’association Forum Alternatives Espace Citoyens s’engage depuis plusieurs années dans des actions de plaidoyer, de sensibilisation et d’interpellation publique sur la question des départs des jeunes migrants vers le Maghreb à Niamey, Agadez et les autres villes de départ et de transit du Niger. Moteur du Forum Social Africain, l’association a déjà participé au Sommet Citoyen sur les migrations en octobre 2008 à Paris, aux activités Migrations des derniers FSM et a animé un atelier avec le CCFD au FSMM de Quito.

Romani CRISS
Pays : Roumanie
Représentante : Magda Matache
Romani CRISS fait un travail de promotion et de défense des droits humains pour les Roms de Roumanie, par l’assistance légale dans des cas de discrimination et la prévention des discriminations dans les domaines de la santé, de l’éducation ou du travail. L’association encourage l’auto-mobilisation des communautés locales et l’émergence de structuration collective des Roms dans toutes les régions de Roumanie afin qu’ils participent directement et pleinement à la construction de la société roumaine, avec les mêmes droits que les autres citoyens. Romani CRISS n’a jamais participé au FSM et la question des Roms n’y a jamais été abordée. Sa participation pourra permettre à l’association d’entrer dans la mouvance des forums sociaux où beaucoup d’organisations de base viennent faire émerger des questions de fond sur les sociétés multiculturelles et la construction d’un vivre-ensemble. Le FSM pourra ainsi être un espace de débats de fond pour aborder la question des Roms comme minorité européenne.

ARESTA
Pays : Afrique du Sud
Représentant : Charles Mutabazi
Préoccupée par la question de l’intégration des migrants en Afrique du Sud, Aresta offre des cours d’anglais à plus de 950 réfugiés par an à CapeTown. L’association développe aussi des actions d’aide à l’insertion professionnelle. Un programme de plaidoyer et de médiation se met progressivement en place pour former les fonctionnaires d’Etat sur la législation en vigueur et informer les migrants sur leurs droits. Petite structure dynamique, Aresta a su s’imposer comme l’un des membres clés du réseau Tutumike regroupant les associations du Cap travaillant auprès des migrants et du CORMSA, réseau national. Il s’agit de sa première participation à un Forum Social Mondial.

Pastorale des migrants
Pays : Brésil
Représentant : Paulo Illes
Basé à Sao Paulo, le SPM a ouvert une « Maison du Migrant » qui accueille des personnes venues de toute l’Amérique Latine. Il organise différents types de programmes : conseil et assistance juridique, sensibilisation de l’opinion publique, plaidoyer pour une évolution de la législation sur les migrations, soutien à des activités génératrices de revenus, etc. L’équipe de Sao Paulo intervient aussi dans le cadre de la traite de personnes, qui affecte en particulier des travailleurs sans papiers du secteur textile, bien souvent des Boliviens soumis à des conditions de travail semi-esclave. Le SPM est un acteur clé du Forum Social Mondial et est notamment à l’origine de la création du Forum Social Mondial des Migrations (FSMM), dont il est membre du Comité international.

Enlace
Pays : Mexique
Représentante: Ana Elena Barrios
ENLACE est une association qui encourage les processus de développement local durable dans des régions indigènes et paysannes au centre et au sud du Mexique, notamment dans le Chiapas. Elle a pour mission de promouvoir le renforcement et l’action de groupes populaires, communautés et organisations paysannes et indigènes en matière d’alternatives de développement local, contribuant ainsi à la construction d’une société plus juste, solidaire et durable. A partir d’une étude diagnostic menée fin 2009 sur la situation des migrants à la frontière entre le Mexique et le Guatemala, l’association a choisi de s’impliquer fortement dans un travail de plaidoyer politique. L’association a déjà participé à un atelier conjoint avec le CCFD au FSMM Quito.

Kaagapay
Pays : Philippines
Représentante : Goldy Luck Omelio
Créée pour venir en aide et mieux protéger les travailleurs expatriés philippins, l’association Kaagapay intervient dans la région nord de l’île de Mindanao aux Philippines. L’association offre différents types de services, aussi bien destinés aux migrants expatriés travaillant ou ayant travaillé à l’étranger qu’à leur famille restée sur place : conseil et assistance juridique, information et documentation sur les conditions de travail à l’étranger, dénonciation des agences de recrutement qui ne respectent pas les droits des migrants, suivi psychologique des migrants rentrés au pays, soutien d’activités génératrices de revenus des migrants rentrés au pays, etc. Kaagapay a participé au FSMM de Quito avec le CCFD-Terre Solidaire.

GHRE
Pays : Thaïlande
Représentant : Htoo Chit
Impliquée à l’origine sur les enjeux des droits humains à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, GHRE apporte son soutien aux migrants birmans vivant au Sud du pays sur des questions d’accès à l’éducation, aux droits humains et à des conditions de travail dignes. L’association travaille au niveau local et national pour favoriser la protection sociale et le développement social et économique des communautés birmanes vivant dans les zones affectées par le tsunami de 2004. L’association propose ainsi des formations, un accès à l’éducation et aux loisirs pour les enfants. GHRE fournit aussi un soutien administratif et technique aux travailleurs immigrés (enseignement, documentation, assistance, prévention sida). Leur travail s’inscrit dans des réseaux nationaux et d’Asie du Sud-Est visant à faire évoluer les mentalités et les politiques concernant les migrants. Il s’agit de sa première participation à un FSM.

PARTENAIRES SOUVERAINETE ALIMENTAIRE

PFU – Palestinian Farmers Union
Pays : Palestine
Représentant : Rami Abuzaina
L’union des Fermiers Palestiniens est une organisation à but non lucratif créée en 1993. Elle regroupe 220 comités et groupements agricoles en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Le secteur agricole est, tant économiquement que culturellement, un secteur clé en Palestine. C’est aussi le secteur le plus durement touché par l’occupation israélienne et ses conséquences : confiscation de terres, dégradation des cultures, déracinement des oliviers, destruction des systèmes d’irrigation.
En outre, avec la construction du Mur, les agriculteurs rencontrent de plus en plus de difficultés pour produire et commercialiser leurs produits. Dans ce contexte, les principaux objectifs de PFU sont d’encourager l’action collective des paysans et leur organisation en coopératives, de les aider à renforcer leur influence pour peser sur les décisions de politique agricole, de les représenter et défendre leurs droits professionnels et de promouvoir un rapport responsable à la terre.

Synergie Paysanne – SYNPA
Pays : Bénin
Représentante : Marion Lavagbe
Synergie Paysanne est un syndicat paysan béninois né en 2002 qui a vocation à défendre les intérêts des petits paysans sur le plan politique. Il se mobilise contre la politique libérale pro agro-business du gouvernement béninois, qui tente de favoriser les investissements étrangers et les grandes exploitations. SYNPA est très actif contre l’introduction des OGM, contre la réforme libérale de la loi foncière, contre le développement massif des agro carburants et se bat pour une politique agricole qui place les petits producteurs et l’agriculture familiale au centre des priorités. SYNPA agit en lien permanent avec La plate-forme des organisations paysannes béninoises.

Serjus – Services Sociaux et Juridiques
Pays : Guatemala
Représentant : Miguel Estuardo Ramirez Ortiz
L’objectif de SERJUS est d’améliorer les conditions de vie des communautés rurales et de promouvoir leur participation à la construction démocratique, depuis le niveau local, en passant par les structures municipales et les autres sphères de la société et de l’Etat. Pour cela, SERJUS travaille sur le plan de la formation de leaders, tournée vers des pratiques autogestionnaires et autour de projets “alternatifs” de développement ; ainsi que sur l’appui juridique aux organisations rurales de base guatémaltèques. L’appui à des populations indigènes cherche à revaloriser la culture maya et raffermir le tissu social communautaire, comme dans la région d’Ixcán, une zone très affectée par le conflit armé. Cette région assiste également aujourd’hui à un rapide développement de la culture de la palme africaine, destinée à la production d’agro-carburants. Elle concentre aussi nombreux projets de construction de grands barrages, qui menacent les moyens de vie des communautés environnantes. Pour contrecarrer le phénomène de la vente des terres des paysans, SERJUS et autres organisations mènent campagne pour le droit à l’alimentation et cherchent à installer des projets productifs agro-écologiques.

FAT – Forum des Amis de la Terre
Pays : République Démocratique du Congo
Représentant: Simplex Kambale Malembe
Le Forum des Amis de la Terre est un collectif créé en 2007 dans la province du Nord Kivu, à l’Est de la RDC, qui regroupe plusieurs acteurs de la société civile, des universitaires et des chefs coutumiers. Il mène un plaidoyer pour la sécurisation foncière des petits exploitants agricoles. A ce titre, il a contribué à l’élaboration du volet foncier du projet de code agricole porté par le ministère de l’Agriculture, adopté par le Sénat et actuellement en discussion au niveau de l’Assemblée Nationale. Il est reconnu comme un interlocuteur légitime des pouvoirs publics, notamment dans l’optique de la réforme foncière. Par ailleurs, le FAT vise à faciliter la concertation et le dialogue entre les différentes parties prenantes : rédaction, en concertation avec les Chefs coutumiers du Nord-Kivu, d’un « Code de bonne conduite des Chefs coutumiers en matière de gestion foncière » ; lancement d’un groupe de réflexion avec les représentants des petits et des grands exploitants pour une cohabitation respectueuse des droits et intérêts des uns et des autres.

FASE – Federação de Orgãos para Assistência Social e Educacional
Pays : Brésil
Représentante : Leticia Tura
La Fédération d’Organisations pour l’Assistance Sociale et l’Education (FASE), créée en 1961, est l’une des plus importantes ONG brésilienne. Présente dans plusieurs états du Brésil, elle milite depuis plus de 40 ans pour un modèle alternatif de développement fondé sur la démocratie et la justice sociale. La FASE s’oriente vers la promotion du développement participatif et intégral, par le biais de la formation et du soutien aux organisations populaires et aux syndicats de milieu urbain, ainsi qu’aux petits producteurs et ouvriers agricoles organisés ou en voie d’organisation. La FASE a également mis en place un programme de développement durable basé sur l’agriculture familiale dans le Mato Grosso. Des initiatives de valorisation des ressources naturelles se développent en Amazonie avec des agriculteurs et des pêcheurs. La FASE effectue également un travail important d’articulation et de plaidoyer au niveau national pour influencer les politiques en faveur de la justice sociale. Elle fait partie de l’ABONG (Association Brésilienne des ONGs qui regroupe 270 organisations) et coordonne diverses plates-formes thématiques nationales. La FASE participe activement à chaque FSM.

Mooriben
Pays : Niger
Représentant : Inoussa Ganda
Mooriben est une fédération nigérienne qui regroupe 17 Unions de paysans soit environ 29 000 personnes. La fédération a pour objectifs de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des paysans et la défense leurs intérêts. Mooriben adhère à plusieurs réseaux nationaux et internationaux pour défendre la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation. Chaque Union établit ses priorités et ses besoins afin d’augmenter les rendements de la production vivrière, accéder aux ressources en eau, sécuriser la production par la gestion de stocks et le warrantage, augmenter les savoir faire des paysans et leurs capacités d’organisation.

Serjus – Services Sociaux et Juridiques
Pays : Guatemala
Représentant : Miguel Estuardo Ramirez Ortiz
L’objectif de SERJUS est d’améliorer les conditions de vie des communautés rurales et de promouvoir leur participation à la construction démocratique, depuis le niveau local, en passant par les structures municipales et les autres sphères de la société et de l’Etat. Pour cela, SERJUS travaille sur le plan de la formation de leaders, tournée vers des pratiques autogestionnaires et autour de projets “alternatifs” de développement ; ainsi que sur l’appui juridique aux organisations rurales de base guatémaltèques. L’appui à des populations indigènes cherche à revaloriser la culture maya et raffermir le tissu social communautaire. Dans la région d’Ixcán, SERJUS participe aux efforts de reconstruction du tissu social, dans une zone très affectée par le conflit armé. Cette région assiste également aujourd’hui à un rapide développement de la culture de la palme africaine, destinée à la production d’agro-carburants. Elle concentre aussi nombreux projets de construction de grands barrages, qui menacent les moyens de vie des communautés environnantes. Pour contrecarrer le phénomène de la vente des terres des paysans, SERJUS et autres organisations mènent campagne pour le droit à l’alimentation et cherchent à installer des projets productifs agro-écologiques.

Asian Human Rights Commission (AHRC)
Région Asie du Sud-est
Représentants : Bijo Francis et Khumar Jain
Asian Human Rights Commission (AHRC) est une ONG régionale basée à Hong Kong, fondée dans les années 1980 par des juristes, des militants des droits de l’homme et des leaders religieux qui se sont engagés pour la promotion de la justice sociale et la lutte contre les violations constantes et systématiques des droits de l’homme en Asie. AHRC travaille comme groupe de soutien régional pour les organisations locales des droits de l’homme dans différents pays, en s’engageant essentiellement à créer de meilleurs mécanismes de protection des victimes de violations des droits de l’homme et des militants des droits de l’homme, et en apportant son aide aux actions de lobbying et de veille au niveau local et international. AHRC dispose également d’un programme spécifique sur le droit à l’alimentation qui lui a permis d’être un interlocuteur reconnu de la Cour suprême en Inde sur la question de la sécurité alimentaire dans le pays.

LCHR – Land Center for Human Rights
Pays: Egypte
Représentant: Karam Saber Ibrahim ALI
Fondé en 1996, le LCHR a été la première organisation de défense des droits des petits paysans en Egypte. Basée au Caire, cette organisation regroupe de nombreux juristes, agronomes, économistes et leaders paysans et travaille sur les questions d’accès à la terre, à l’eau, et de régulation des prix des produits agricoles. LCHR opère de manière intégrée à la fois sur la promotion des droits, à travers des formations et des campagnes de sensibilisation et de communication, et sur la protection des petits paysans, non seulement en matière d’assistance juridique mais aussi sur l’accès à la santé curative et préventive. L’association produit un nombre important de rapports sur les violations des droits, basés sur des études qualitatives et quantitatives auprès des populations et des déterminantes de leur condition vie. LCHR a dernièrement participé à une étude en partenariat avec le CCFD-Terre Solidaire concernant l’impact des accords de libre échange avec l’Union Européenne sur les agricultures locales. Enfin, LCHR mène aussi des actions de sensibilisation et plaidoyer sur les droits des migrants, qu’il s’agisse des Egyptiens souhaitant émigrer ou des immigrés (subsahariens, irakiens, etc.) présents en Egypte.

PARTENAIRES REGULATION FINANCIERE

AIDC (Alternative Information Development Center)
Pays : Afrique du Sud
Représentant : Brian Ashley-Hotz
AIDC est une ONG de développement spécialisée dans la recherche, l’éducation et le plaidoyer sur les thèmes de la privatisation, de la globalisation, des politiques économiques et de la justice économique en lien avec de nombreux réseaux nationaux et internationaux tels que le SAPSN (Southern African People Solidarity Network) et Jubilee South. L’objectif d’AIDC est de sensibiliser et d’informer sur le processus de mondialisation et son impact dans les changements économiques et sociaux que connait l’Afrique du Sud. Légitime et populaire auprès de nombreux mouvements de base, le rôle d’AIDC est aussi de renforcer les capacités des mouvements progressistes à utiliser les médias communautaires comme éléments clés de la construction de campagnes de plaidoyer fortes et influentes. Au coeur de la stratégie d’AIDC s’inscrit donc la capacité de communication des organisations progressives et la diffusion d’information contribuant au développement d’alternatives. AIDC a fusionné avec le média alternatif Amandla! Et focalise principalement son attention sur les médias communautaires identifiés comme vecteurs de transformation sociale.

Dynamique Citoyenne
Pays : Cameroun
Représentante : Christine Andela
Le réseau de suivi indépendant des politiques publiques et des stratégies de coopération connu sous le nom de Dynamique citoyenne est né à Ombé, localité de la région du sud – ouest du Cameroun, en 2005. Sa finalité est de constituer un véritable contre pouvoir citoyen afin d’enraciner la démocratie dans le pays, promouvoir le développement participatif et l’équité sociale et garantir une bonne gouvernance. L’objectif global est donc d’obtenir une implication effective de la société civile dans le débat public à travers le suivi indépendant des politiques publiques. Les modes d’action de Dynamique citoyenne sont le plaidoyer, le lobbying, les manifestations publiques, les débats publics, des enquêtes indépendantes, des fora alternatifs, …

Equipo Pueblo
Pays : Mexique
Représentante : Ivette Lacaba Dominguez
Equipo Pueblo a pour objectif de renforcer la démocratie et la citoyenneté au Mexique Pour ce faire, Equipo Pueblo contribue à la promotion des débats et l’élaboration de propositions sur les thèmes de l’agenda de développement économique et social au Mexique. Ses actions de plaidoyer l’amènent à une mise en relation avec d’autres organisations similaires au Mexique et en Amérique latine. Parallèlement, Equipo Pueblo mène une action dans 3 arrondissements de la ville de Mexico (Alvaro Obregón, Tlatelolco et Benito Juarez) avec un programme portant sur le droit à l’information et la transparence dans la gestion publique. Il agit aussi dans la municipalité de Jantetelco (Etat de Morelos) en appuyant des initiatives économiques de groupes de femmes rurales et en promouvant des politiques publiques municipales pour la gestion durable de déchets, avec des résultats probants en la matière. Equipo Pueblo est le référent mexicain de Social Watch et, à ce titre, élabore des rapports annuels sur le suivi des engagements du Sommet mondial sur le développement social (Copenhague 1995).

Latindadd
Amérique Latine
Représentant : Carlos Bedoya
Latindadd est un réseau latino-américain regroupant 17 organisations membres dans 9 pays (Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Honduras, Nicaragua, Pérou et Uruguay). Ce réseau milite pour une refonte de l’architecture du système financier international qui permette de dénoncer les impacts négatifs des politiques financières et économiques internationales. Pour ce faire, il oeuvre en faveur de l’annulation et rééchelonnement de la dette des pays pauvres et très endettés, agit avec ses membres des pays concernés en faveur d’une bonne gouvernance économique (audit des politiques publiques et contrôle citoyen pour une gestion rigoureuse du budget de l’Etat, lutte contre la corruption, audits de la dette, etc.), développe une analyse critique et alternative des politiques qui sous tendent les modèles de développement économiques en vigueur dans les pays du continent latino-américain. Latindadd et le CCFD-Terre Solidaire travaillent régulièrement ensemble, notamment depuis le Forum social mondial de Belém de 2009 au cours duquel ils ont lancé l’Appel de Belém pour “remettre la finance à sa place”, face à la crise financière. Ensemble, ils mènent des actions de plaidoyer auprès de l’ONU, pour dénoncer notamment les dettes contractées par des dictateurs ou les paradis fiscaux.

TJN-Afrique
Panafricain
Le Réseau mondial pour la justice fiscale s’est constitué dans la continuité des réunions du Forum social européen de Florence, à la fin de 2002, et du Forum social mondial de Porto Alegre, au début de 2003, en réponse aux courants nocifs de la taxation mondialisée qui menacent la capacité des Etats à imposer les riches bénéficiaires de la mondialisation. Ces courants ont des incidences inquiétantes sur le développement, la démocratie, les services publics et la pauvreté, ainsi qu’il est expliqué plus en détail dans la Déclaration du Réseau.
Les buts fondamentaux du Réseau sont de faire connaître les problèmes et d’éduquer les parties concernées, de tisser des liens entre les parties concernées du monde entier, en particulier des liens Nord-Sud, de stimuler la recherche et le débat, et enfin d’encourager et de soutenir des campagnes au niveau national et régional. Les membres du Réseau sont issus de bien des milieux différents: université, professions libérales, finance, ONG de développement, mouvements syndicaux, religieux, politiques et sociaux du monde entier, combattant pour en finir avec la pauvreté et l’oppression.

PARTENAIRES DECOUVERTE DU PROCESSUS FSM

ADIM
Pays : Egypte
Représentant : Nady Abd El Said Khalil
ADIM est une association de développement qui dépend de l’Eglise catholique de Minia. Elle mène des actions principalement dans les domaines de l’éducation, de l’insertion et du développement économique. Quatre publics cibles sont au centre de son action : enfants, jeunes, femmes et paysans. Ainsi, ADIM mène des programmes d’éducation formelle pour la lutte contre l’abandon scolaire et pour l’alphabétisation des femmes ; des programmes d’éducation informelle auprès des jeunes sur l’environnement, la citoyenneté et le dialogue interreligieux. Au niveau économique, il s’agit du soutien aux petits paysans à travers le micro crédit et la formation professionnelle pour les femmes et les jeunes. ADIM souhaite aujourd’hui développer un programme plus important au bénéfice des petits paysans dont la situation ne cesse d’empirer en raison des politiques de dérégulation du marché agricole qui pèsent sur l’accès à la terre, aux intrants et aux crédits.

LST – Law and Society trust
Pays: Sri Lanka
Représentant : Balasingham Skanthakumar
Law and Society Trust est une société à but non lucratif créée en 1982 à Colombo, engagée dans la défense et la promotion des droits de l’homme à travers des activités de recherche et de plaidoyer. L’objectif central de LST est de favoriser le respect du caractère universel, indivisible et interdépendant des droits de l’homme et d’assurer, sur cette base, la justice pour tous. L’équipe de chercheurs militants de LST utilise tous les moyens, canaux et leviers disponibles pouvant favoriser une prise de conscience politique nationale, régionale et internationale vis-à-vis des problématiques investies. Recherche-action, formations aux droits de l’homme, écritures de rapports, travail en réseau et création d’alliances (médias, activistes, bureaucrates, ONG…) sont les instruments « clé » utilisés. LST est par ailleurs l’une des rares organisations de mouvance cinghalaise engagée dans la protection des droits des minorités religieuses (chrétiens, hindous et musulmans) implantées dans les provinces du Nord, de l’Est et de l’Ouest de Sri Lanka. Ses activités menées au centre et au Nord de l’île sont toujours réalisées en étroite collaboration avec les organisations catholiques et les évêques progressistes du pays.

ALAI – Agence Latino-Américaine D’information
Amérique Latine
Représentante : Sally Burch
L’Agence latino-américaine d’information (ALAI) est un organisme régional d’information et de communication engagé à promouvoir la démocratisation, la participation des secteurs sociaux organisés dans la vie démocratique, les droits humains et l’égalité femmes-hommes. La communication étant un composant stratégique de l’action sociale, ALAI vise la reconstitution d’un tissu communicationnel ample, démocratique, décentralisé et pluriculturel, en syntonie avec les processus de changement social. Parmi ses modes d’action, ALAI édite notamment la revue América Latina en Movimiento.

ARK
Pays : Côte d’Ivoire
Représentant : Emmanuel Coulibaly
ARK est une ONG ivoirienne créée en 1994 qui contribue au renforcement des organisations professionnelles et des collectivités rurales dans les départements du Nord de la Côte d’Ivoire (Khorogo, Odienne, Mankono, Ferké). Elle appuie la constitution de groupements paysans, de comités villageois et d’associations de femmes et mène des activités de formation aux techniques agricoles et des activités dans le domaine de la santé. ARK, depuis 2002 et le début de la crise politique, n’a jamais cessé de travailler auprès des populations et a développé d’importantes relations avec les autorités locales et les Forces nouvelles (forces armées rebelles) afin de constituer des espaces de dialogue entre ONG et autorités et de demander à ces dernières le maintien des services sociaux de base. ARK est également engagée aujourd’hui dans un programme d’appui et de formation pour les organisations de base du Nord de la Côte d’Ivoire. Ce programme a pour objectif de renforcer les capacités de ces organisations à travailler en réseau, coordonner leurs actions, échanger leurs expériences et porter une parole commune dans le débat public.

SERPAJ
Pays : Paraguay
Représentante : Cristina Coronel Ovlear
SERPAJ Paraguay fait partie d’un réseau latino-américain créé en 1974. Au Paraguay, le SERPAJ se concentre plus particulièrement sur l’éducation à la paix et aux droits humains, la démilitarisation et la défense des droits des femmes en particulier. Depuis le boom du soja et le développement de la violence contre les organisations paysannes, le SERPAJ est particulièrement impliqué contre la criminalisation de la protestation sociale. Il apporte son soutien aux petits producteurs et aux organisations qui se mobilisent contre la concentration, l’accaparement des terres et subissent fortement la répression policière. Le SERPAJ Paraguay a également fait partie du Comité organisateur du Forum Social des Amériques qui s’est tenu à Asunción en août 2010 et qui s’est concentré sur cette problématique.

PARTENAIRES HORS DELEGATION

Certaines organisations soutenues par le CCFD-Terre Solidaire seront présentes à Dakar sans pour autant figurer dans la délégation du CCFD-Terre Solidaire.

AEPF – Asia Europe People’s Forum

Asie Depuis 1996, les chefs d’Etat des pays de l’UE et de la plupart des pays d’Asie du sud-est se réunissent alternativement tous les 2 ans en un sommet informel dénommé ASEM (Asia-Europe Meeting). Parallèlement, le Forum Populaire Asie-Europe (AEPF) fait entendre une autre voix, solidaire, des sociétés civiles asiatiques (Indonésie, Philippines, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Brunéi, Vietnam, Laos, Cambodge et Birmanie).

A travers ses conférences interrégionales, l’AEPF offre un lieu de rencontre internationale unique pour construire des solidarités entre l’Europe et l’Asie, un cadre où peuvent se mener travaux, échanges d’informations, comparaison des problèmes rencontrés dans divers pays, préparation d’action, bilans de campagnes. L’AEPF mène une réflexion critique sur la politique européenne qui entrave le développement des pays du Sud (accords de libre-échange en particulier).

AREDS
Asie
Malgré la mise en place de lois visant à démanteler le système de castes en Inde, dans de nombreux villages, les Dalits ou intouchables vivent en situation de dépendance économique et restent assujettis à des pratiques discriminantes. Dans ce contexte, AREDS (Association for Rural Education and Development Service), ONG indienne de développement basé dans l’état du Tamil Nadu, agit en faveur des paysans sans terre et des femmes de basse caste. AREDS s’attache à renforcer la démocratie locale, via des actions de formation, de mobilisation et de plaidoyer aux différentes échelles du pouvoir politique dans l’état du Tamil Nadu.

ACORD – Association de coopération et de recherche pour le développement
Afrique Générale
ACORD, dont le siège est à Londres, est un consortium d’ONG européennes et canadiennes crée en 1976, dont le CCFD-Terre Solidaire est également membre fondateur. Il développe une stratégie panafricaine en faveur de la souveraineté alimentaire en Afrique et le soutien à l’agriculture familiale et aux petits producteurs. Un des axes majeurs de mobilisation porte sur le Programme Global de Développement de l’Agriculture en Afrique (PGDAA) décidé par l’Union Africaine pour qu’il soit plus favorable aux agricultures familiales et aux petits producteurs face aux industries agro-commerciales. Pour ce faire ACORD se mobilise pour faciliter l’engagement des mouvements sociaux africains, dont les organisations paysannes, sur ces enjeux.
ACORD avait déjà participé au FSM de 2007 à Nairobi et avait lancé à cette occasion une campagne panafricaine contre les APE qui a fédéré l’ensemble des luttes régionales. A l’occasion du FSM 2011 de Dakar, ACORD souhaite sensibiliser les mouvements sociaux africains aux enjeux du programme PGDDA et encourager les convergences à l’échelle panafricaine.

Seront également présents à Dakar l’ONG AMSED (Maroc), le réseau PELUM (Zambie), CONSCG (Guinée), et ASAPSU (Cote d’Ivoire)

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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