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La négociation s’essouffle

Publié le 10.12.2009| Mis à jour le 09.09.2021
Paris le 17 décémbre 2009, Au septième jour des négociations, la pression monte dans le centre qui accueille la conférence, et en dehors où se tiennent de nombreuses manifestations parallèles. La manifestation publique a rassemblé près de 100 000 personnes samedi 12 décembre 2009. Elle a démontré l’intensité des attentes de la société civile envers ce sommet qui concentre sur lui les revendications les plus diverses allant de la sauvegarde des perroquets à la maximisation des profits grâce aux technologies de pointe ! Alors que le changement climatique est au coeur des préoccupations actuelles, que fait la Conférence des parties (COP) ? Malheureusement, pas grand-chose à ce stade. (lire la suite, document pdf ci-dessous du 16 décembre) Paris le 14 décembre 2009, Dans les discussions sur le climat, les pays du Sud s’expriment dans le cadre du groupe G77 + Chine qui réunit 130 pays. Ce format permet d’opposer un front large et plus fort face aux pays développés pour leur demander d’exercer leur responsabilité historique en matière de changement climatique. Mais depuis mercredi 9 décembre, des dissensions au sein de ce groupe sont visibles. Les intérêts respectifs, notamment des pays les moins avancés d’une part et des pays émergents d’autre part, sont de plus en plus difficiles à défendre d’une seule voix. L’expression de ces divergences est visible dans les trois propositions d’accord différentes qui ont été présentées par l’Aosis (Alliance des petits Etats insulaires), le groupe Basics (les grands pays émergents) et le groupe des pays africains en réponse au texte danois… (lire la suite, document pdf ci-dessous du 12 décembre) Paris le 10 décembre 2009, Si officiellement le sommet de Copenhague se tient entre le 7 et le 18 décembre, le nombre de jours spécifiquement dédiés aux négociations est en réalité bien inférieur. Après une journée d’ouverture, les membres des délégations techniques disposent seulement de 6 jours pour défricher le terrain avant l’arrivée des ministres (le 15) et des chefs d’Etats et de gouvernement (le 17). C’est très peu au regard de l’étendue des sujets qu’il reste à traiter. Un foisonnement de textes officiels et moins officiels Deux ans après l’adoption du Plan d’Action de Bali, les négociations à Copenhague ont commencé sur la base d’un document, long de 174 pages. L’épaisseur de ce texte traduit la persistance de nombreux points de blocages, qui n’ont pu être levés malgré les cinq sessions intermédiaires de négociations qui se sont déroulées durant l’année 2009. Le principal point de désaccord porte sur le niveau de contrainte concernant les engagements pris par les pays émergents. Le projet de texte danois propose en effet que les engagements des pays émergents soient inscrits dans l’accord international et suivis dans le cadre du processus de la Convention, ce à quoi se refusent les pays concernés. Les discussions sur l’adaptation sont symptomatiques des blocages actuels. En effet, jusqu’à mardi après-midi les négociateurs ne avaient pas sur quel texte se baser pour négocier. Au final, un mix de l’ensemble de ces textes servira de base de discussion. Si des blocages se situent d’ores et déjà sur les formulations de textes longs de plus de 30 pages chacun pour le seul sujet de l’adaptation, cela n’augure rien de bon quant à l’issue des débats. Cette multiplication des initiatives est difficile à suivre pour les observateurs. Chacun se demande si les délégations officielles, et particulièrement celles venant des pays les plus démunis, ont réellement les moyens de se positionner simultanément sur tous les fronts de négociation. Les Echos de Copenhague, 22 décembre 2009 (pdf) Les Echos de Copenhague, 16 décembre 2009 (pdf) Les Echos de Copenhague, 12 décembre 2009 (pdf) Les Echos de Copenhague, 9 décembre 2009 (pdf)
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cop2.jpg cop3.jpg cop4.jpg Photos Mathilde Dupré

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