Publié le 14.03.2007 Mis à jour le 06.02.2019
La « Françafrique » : ce néologisme a été forgé par l’ex-président ivoirien Félix Houphouët-Boigny pour désigner l’ensemble fusionnel auquel il aspirait. Il en fut le cogestionnaire avisé durant quarante ans, en compagnie de Jacques Foccart, l’homme de l’ombre de la Ve République préposé aux Affaires africaines.
Ces deux piliers de la « Françafrique » ont disparu, respectivement en 1993 et 1997. Mais la nébuleuse des réseaux et lobbies franco-africains, spécialisée dans l’accaparement de la rente de l’aide au développement et la création de comptes bancaires off shore, leur a survécu.
La plateforme citoyenne France-Afrique
La plateforme citoyenne France-Afrique a été crée en juin 2007 au sein du CRID, suite à l’organisation du "Sommet alternatif citoyen France-Afrique" de Bamako en novembre 2005 (en partenariat avec la CAD Mali) et à celle du "Sommet citoyen France-Afrique" de février 2007 à Paris.
Cette plate-forme associative a notamment pour but de promouvoir auprès des élus une politique de la France en Afrique responsable et transparente, dans le prolongement du travail d’interpellation sur les relations franco-africianes initié par la campagne « 2007, état d’urgence planétaire, votons pour une France solidaire ».
Les organisations participantes sont : CCFD-Terre Solidaire, Secours Catholique, Oxfam France Agir Ici, Survie, Ipam, Peuples Solidaires, Mouvement de la Paix, Cimade, ATTAC, Réseau Foi et Justice Europe-Afrique
Ses axes de travail sont :