L’immigration est un thème de surenchère électorale. Perçue comme une menace, comme une invasion indésirable, l’immigration donne lieu à des réponses répressives, à des pratiques inadéquates qui ne prennent pas en compte sa dimension humaine et la nature transnationale du phénomène migratoire.
L’intérêt économique de la France, la protection d’une « identité nationale » ne peuvent pas suffire à définir les termes d’une politique juste et adaptée, profitable à tous.
La solidarité et la prise en compte de la mobilité humaine comme une composante du monde d’aujourd’hui est la seule posture réaliste.