Publié le 10.06.2011 Mis à jour le 15.03.2013
Dans le cadre de l’enquête sur les Biens Mal Acquis des familles Obiang Nguema, Sassou Nguesso et Bongo, le parquet de Paris vient de refuser d’étendre les investigations sur les conditions d’acquisition de l’ensemble des patrimoines détenus en France par ces dirigeants.
Le CCFD-Terre Solidaire dont un premier rapport sur les Biens Mal Acquis en 2007, est à l’origine des plaintes en cours d’instruction pour blanchiment et recel de détournement de fonds publics et d’abus de biens sociaux à l’encontre des chefs d’Etats de la Guinée Equatoriale, du Congo Brazzaville et du Gabon, exprime sa vive inquiétude sur ce refus.
Cette décision qui limite considérablement la portée de l’enquête en cours, renvoie l’image d’une France plus soucieuse de protéger des dictateurs que d’améliorer le sort des populations africaines.
Attaqués en diffamation par le Président Obiang pour son rapport « Biens mal acquis. A qui profite le crime ? », publié en juin 2009, le CCFD-Terre Solidaire et les co-auteurs du rapport Antoine Dulin et Jean Merckaert comptent bien démontrer le bienfondé de ses accusations. Lors de l’audience programmée le 24 juin 2011 à 13h30, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, le CCFD-Terre Solidaire aura l’occasion d’expliquer devant la justice les mécanismes du pillage des ressources équato-guinéennes et de réviser à la hausse l’estimation du patrimoine détourné par la famille Obiang.
Contacts :
Véronique de La Martinière : 01 44 82 80 64 - 06 07 77 05 80
Mathilde Dupré : 07 61 70 91 21
Note à l’attention des rédactions sur les 7 passages incriminés dans le rapport (pp 90-93) :