L’ insécurité alimentaire s’aggrave

Publié le 09.11.2017

L’ insécurité alimentaire s’aggrave, selon un rapport intitulé « L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2017 », publié conjointement par plusieurs organisations internationales : FAO, FIDA, OMS, PAM, UNICEF*[[Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Fonds international de développement agricole, Organisation mondiale de la santé, Programme alimentaire mondial, Fonds des Nations unies pour l’enfance.]]. En 2016, 815 millions de personnes souffraient de la faim, soit une augmentation de 38 millions de personnes par rapport à 2015.

Alors que depuis le début des années 2000, on observait une réduction progressive du nombre de victimes de la faim, ce chiffre est reparti à la hausse. Essentiellement à cause des nombreuses crises alimentaires et famines provoquées par les dérèglements climatiques mais aussi par les conflits qui se multiplient.

Cette situation si préoccupante montre clairement que les problèmes de la faim et de l’insécurité alimentaire doivent faire l’objet d’une véritable réponse politique des États.

Pour le CCFD-Terre Solidaire, les initiatives internationales reposant sur l’agrobusiness : nouvelle alliance du G8 pour la sécurité alimentaire en Afrique, appui aux pôles de croissance agricoles, multiplication des accords de libre-échange… sont de fausses solutions (Voir notre rapport : La faim justifie les moyens !). Sous prétexte de conquérir des parts à l’international, elles contribuent à une dérégulation des marchés des secteurs agricoles des pays du Sud.

Au Burundi, grâce au Programme d’appui aux initiatives économiques pour une transition écologique et sociale des territoires ruraux (PAIES) mis en place par des partenaires du CCFD-Terre Solidaire, des communautés paysannes, menacées de disette par la sécheresse et la dégradation des sols, ont accru spectaculairement leur production alimentaire en adoptant de techniques agro-écologiques.

Le PAIES a également favorisé la cohésion sociale des communautés par le développement et le renforcement de collectifs et par l’inclusion sociale et économique des femmes. Ces résultats prouvent que l’agriculture paysanne, bien accompagnée, est un atout formidable pour nourrir les populations et s’adapter au changement climatique.

Voilà pourquoi il est urgent que les États, du Sud comme du Nord, s’attaquent aux causes structurelles de la faim et soutiennent politiquement et financièrement l’agriculture paysanne qui nourrit 70 % de la planète. Les États doivent lui donner les moyens d’effectuer une transition vers l’agro-écologie. C’est aujourd’hui la seule vraie solution à même de lutter contre les causes de la faim et de s’adapter aux dérèglements climatiques.

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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