Exploitation illégale des ressources et conflit militaire au Nord-Kivu.

Publié le 14.11.2008| Mis à jour le 08.12.2021

L’Union européenne doit faire cesser l’exploitation illégale des ressources naturelles qui alimente le conflit en République démocratique du Congo.
 
Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne viennent de reconnaître que «l’exploitation illégale des ressources naturelles constitue une source de financement des groupes rebelles et, dès lors, de la déstabilisation de la région »[1].  Mais aucune mesure concrète n’a été prise. Or, les populations civiles continuent de souffrir dramatiquement des effets d’un conflit qui perdure à cause de la capacité des belligérants de s’auto financer.
 
« Les groupes rebelles et les forces de l’Armée congolaise ont un intérêt à voir continuer la guerre car cela leur permet de s’enrichir grâce à l’exploitation du coltan, de la cassitérite et de l’or. Tant que ces ressources pourront être commercialisées, le conflit s’achèvera difficilement » indique Kambale Malembe, coordinateur du Forum des Amis de la Terre, partenaire du CCFD- Terre solidaire en RDC.
 
Pour Zobel Behalal, chargé de plaidoyer Paix et conflits au CCFD-Terre solidaire, « la situation en RDC démontre l’insuffisance du dispositif international pour mettre un terme à la possibilité pour un groupe rebelle ou un Etat d’utiliser les ressources naturelles pour entretenir les conflits ».
 
L’Union européenne doit peser de tout son poids pour que dans tous les processus de négociations en cours, l’exploitation des ressources naturelles soit abordée. Celle- ci est en effet l’une des racines du conflit dans la région. Nous lui demandons de :
œuvrer pour que la MONUC[2] ait explicitement le mandat de surveiller l’exploitation des ressources naturelles à l’est de la RDC.
exercer une pression sur les pays voisins de la RDC, qui profitent de l’exploitation des ressources et ceux par lesquels elles transitent, afin de ne pas fournir à ces ressources des débouchés internationaux « blanchis ».
œuvrer pour que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte des sanctions à l’égard des différents bénéficiaires de l’exploitation des ressources qui alimente le conflit en RDC.
 
Contact presse :
Véronique de La Martinière
01 44 82 80 64
v.delamartiniere@ccfd.asso.fr

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