Publié le 05.07.2006 • Mis à jour le 09.12.2015
Grand comme deux fois la France mais sept fois moins peuplé, ce pays andin est enclavé entre le Chili et le Brésil. Après vingt-deux ans de dictatures militaires, jusqu’en 1982, la Bolivie subit les rigueurs d’une politique économique alignée sur les exigences des institutions financières internationales.
L’arrivée, en 2006, d’Evo Morales, d’origine amérindienne, passé dans sa jeunesse par les mouvements de formation syndicale et politique partenaires du CCFD, se traduit par un tournant dans la politique économique. Le gouvernement nationalise les hydrocarbures et renégocie les contrats des entreprises étrangères. Dans le même temps, le pouvoir est confronté à des revendications autonomistes voire sécessionnistes dans l’est du pays.
Malgré ses richesses naturelles en gaz naturel, pétrole, zinc et étain, 65 % des huit millions de Boliviens sont pauvres. Les 20 % les plus riches disposent d’un revenu 44 fois supérieur à celui des 20 % les plus pauvres, tandis que la question indigène -60 % des Boliviens sont indiens et, parmi eux, trois sur quatre sont pauvres- peine à trouver une réponse politique satisfaisante.
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