Publié le 17.06.2005 Mis à jour le 27.08.2012
Dans les premiers jours, on a reproché à l’Inde d’avoir « refusé l’aide internationale ». Un malentendu : l’Inde n’a pas refusé l’aide...
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Intouchables, minorités tribales et paysans côtiers ont été négligés lors de la distribution de l’aide d’urgence. Peu à peu, le lobbying d’associations a permis d’améliorer leur prise en charge. Ils ont été en partie intégrés aux programmes publics de réhabilitation, mais n’ont pas encore été indemnisés par les autorités, contrairement aux pêcheurs...
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Le gouvernement indien entend reloger les pêcheurs à distance du littoral pour préserver l’environnement et diminuer les risques. Mais ils craignent qu’on les chasse pour installer des hôtels en bord de mer...
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Les opérations de secours ont été assez efficaces, mais menées sans vraie coordination. À l’heure de la reconstruction, les autorités, parfois rivales, travaillent isolément et consultent peu la population. Côté ONG, des coordinations ont vu le jour. Elles doivent encore dépasser des difficultés...
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Habitants et représentants des villages touchés aimeraient choisir où et comment ils aimeraient vivre ! Mais les programmes de reconstruction orchestrés par le gouvernement tiennent peu compte de leur avis. L’État n’a prévu aucun mécanisme participatif, tel que le réclament les ONG.
Dans le Tamil Nadu, les "affaires" font régulièrement l’actualité. Comme des élections régionales approchent, les partis pourraient bien voir dans l’attribution des marchés de la reconstruction une occasion de se faire de l’argent. Une participation directe de la population concernée dans les décisions sur leur relogement freinerait de telles malversations.