Publié le 17.06.2005 Mis à jour le 29.08.2012
Compte tenu du caractère exceptionnel de la situation, le CCFD a recours à une procédure d’urgence exceptionnelle.
Néanmoins l’ensemble des instances statutaires est associé à la prise de décision.
Cette procédure simplifiée est maintenue jusqu’à présent, pour répondre rapidement aux besoins des partenaires, y compris dans le domaine de la réhabilitation. Elle ne s’applique qu’aux fonds collectés à l’occasion du tsunami.
Le CCFD n’étant pas une association d’urgence, il ne dispose que d’un fonds limité (100 000 euros en 2005) pour permettre à un partenaire de faire face à un problème grave imprévu, mais ponctuel. Ce fonds d’urgence est administré par le Conseil d’administration.
Les fonds collectés spécifiquement à l’occasion du tsunami n’entrent donc pas dans ce cadre budgétaire.
Le bureau, puis le Conseil d’administration, ont donc mis en place une procédure rapide afin de pouvoir débloquer les financements de manière à permettre aux partenaires de faire face à la situation créée par le tsunami.
La procédure ordinaire, appliquée aux projets de développement, prévoit
Cette procédure qui a lieu tous les semestre n’était pas adaptée à la situation post-tsunami.
Le chargé de mission est en contact permanent avec le responsable de projet sur le terrain.
Il reçoit régulièrement des rapports d’activités accompagnés d’états financiers qui permettent de suivre l’utilisation des financements.
Afin de constater de lui-même la mise en œuvre des opérations, les difficultés rencontrées par le partenaire et les suites du projet à soutenir, le chargé de mission réalise des visite régulières à différentes étapes.
Le chargé de mission procède périodiquement à une évaluation du projet et de la relation partenariale, notamment à l’occasion d’une mission pour tous les projets dans lesquels s’engage le CCFD.
Dans le cadre de projets co-financés avec d’autres bailleurs de fonds, les projets font l’objet d’une évaluation externe et neutre réalisée par un consultant professionnel.
Nos partenaires sont « audités » selon les règles en vigueur dans leur pays et nous communiquent les résultats de cet audit.