Cambodge

Publié le 10.10.2007

Le royaume khmer est un pays meurtri par plus de 20 ans de guerre et le génocide qui y a été perpétré par les khmers rouges entre 1975 et 1979 pendant « 3 ans, 8 mois et 21 jours » qui ont vu l’anéantissement de près du quart de la population Cambodgienne.


En 1991, les accords de Paris, signés sous l’égide de l’ONU, ont permis une intervention massive des Nations Unies et la réouverture de relations bilatérales pour ce pays coupé, des années durant, du reste du monde.

Pourtant 30 ans plus tard et alors que les premiers jugements ont été rendus dans le cadre d’un processus judiciaire limité (par un tribunal spécial mixte en place depuis 2006 seulement), les stigmates de cette période demeurent tant au niveau social que politique et identitaire.

La réalité du Cambodge aujourd’hui celle d’un régime corrompu et autoritaire, où la liberté d’expression et de manifestation est de plus en plus souvent remise en question, et d’un pays qui a construit son développement économique au détriment de ses paysans et ouvriers (notamment dans les secteurs du textile et du bâtiment) dont la situation reste extrêmement précaire.

Malgré une période de forte croissance au début des années 2000, le Cambodge traverse depuis 2009 une crise économique. Le Cambodge demeure ainsi parmi les pays les plus pauvres de la région avec 17% de la population subsistant avec moins de 2$ par jour.

Pour cette population encore très majoritairement rurale (80% de la population totale), l’insécurité foncière est le principal enjeu.

En l’absence de titre de propriété (abolis entre 1975 et 1979), le contentieux sur les terres se règle de plus en plus par la force ou des procédés illégaux tandis que le Cambodge se ‘développe’ sur la base de vente de concessions à des entreprises proches du pouvoir ou étrangères (asiatiques principalement) à des fins extractives (minerais) ou de cultures agro industrielles (plantations intensives d’hévéa, canne à sucre, bananes) nocives pour l’environnement (déforestation, assèchement des bassins et des sols,…).

Ce développement économique destructeur et la mauvaise gestion du pays creusent les inégalités et favorisent les tensions sociales.

Depuis 2009, 623 conflits fonciers ont été officialisés dont seulement une dizaine ont été solutionnés. De nombreuses arrestations, exécutions et règlements dans la violence des conflits laissent craindre une criminalisation des mouvements sociaux (paysans, syndicalistes, défenseurs de l’environnement)

Dans ce contexte, l’action du CCFD-terre Solidaire se concentre sur la sensibilisation des jeunes autour des enjeux de citoyenneté, d’identité et de vivre ensemble ainsi que l’appui aux défenseurs des Droits de l’Homme et populations victimes d’expropriations foncières.

avec le CCFD - TERRE SOLIDAIRE

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