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  • Réactive – Réunion du G7 sur la sécurité alimentaire et la stabilisation des marchés agricoles

    Alors que le G7 se réunissait pour la première fois sur la flambée des prix agricoles et alimentaires, conséquence de l’agression russe en Ukraine, ses Etats-Membres semblent être passé à côté de la gravité de la situation. S’ils ont porté une attention particulière et justifiée aux ukrainiens et ukrainiennes qui sont à ce jour les premier.es impacté.es, trop peu est dit sur les mesures et mécanismes à mettre en œuvre pour agir sur la crise alimentaire qui sévit au niveau mondiale.

    « Avant même l’agression russe, les prix alimentaires mondiaux atteignaient déjà des records historiques. Toutes les conditions sont réunies pour que cette flambée des prix ait des répercussions catastrophiques. Cette crise arrive dans un contexte particulièrement précaire. En sortie de pandémie, un tiers de l’humanité est en état d’insécurité alimentaire. Bien que les risques soient identifiés (spéculation, actions isolées de protection des marchés, etc.), les Etats membres du G7 ne semblent pas prendre la mesure de l’urgence à agir au niveau international et de façon coordonnée » analyse Valentin Brochard, chargé de plaidoyer Souveraineté Alimentaire au CCFD-Terre Solidaire.

    « Nous n’avons pas le temps de nous limiter à observer l’évolution de la situation. Les crises des prix précédentes de 2008 et 2011 ont démontré l’importance d’une coordination internationale rapide pour apporter des réponses à court et moyen terme. Les Etats membres du G7 auraient dû appeler à la mobilisation du Comité sur la Sécurité alimentaire. Les solutions pour sortir de cette crise alimentaire ne peuvent émerger que d’une concertation impliquant l’ensemble des Etats, et en particulier les pays du Sud les plus menacés par la flambée des prix.

    Cette coordination est indispensable si l’on veut éviter tout emballement spéculatif et réponses contre-productives. Il y a urgence à agir sur la hausse des prix, à renforcer la capacité des Etats à y faire face et à limiter les impacts sur les populations les plus vulnérables” alerte Valentin Brochard.

    Contacts presse :

    Valentin Brochard – v.brochard@ccfd-terresolidaire.org

    Sophie Rebours – s.rebours@ccfd-terresolidaire.org

  • Une étude pointe les financements français à l’international en faveur de l’agro-industrie au détriment de l’agroécologie

    Paris le 9 février 2021 – Alors que depuis 10 ans, la France, affiche un intérêt croissant pour le modèle agroécologique et l’intègre dans les lois de développement international, une étude, 1ère du genre, réalisée par Action contre la faim, le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France, pointe, chiffres à l’appui, une incohérence entre les ambitions affichées et la réalité.

     

    (suite…)

  • Crise alimentaire et COVID-19: de quelle relocalisation voulons-nous?

    La crise du covid-19 a mis à nu les faiblesses de notre système agricole et alimentaire mondialisé. Face à ce constat, l’idée d’une « relocalisation » de nos productions a le vent en poupe.
    Mais comment faire pour qu’elle ne soit pas synonyme de repli sur soi ?
    Plusieurs régions dans le monde expérimentent déjà une démarche pour construire des « systèmes alimentaires territorialisés ». Des propositions qui pourraient bien inspirer nos politiques publiques…

    (suite…)

  • Pozos de cárbono en las tierras agrícolas, ¿milagro o coartada? (informe)

    La agricultura puede ser considerada igual como responsable o víctima de los cambios climáticos. Unos piensan que convertir las tierras agrícolas en pozos de cárbono podría ser una solución para luchar contra el calentamiento global… Entonces, ¿es una verdadera solución? ¿Más bien, quizás tengamos que poner nuestros sistemas agro-industriales en tela de juicio?

    (suite…)

  • La NASAN en Afrique, une menace pour la sécurité alimentaire

    Au moment où les pays du G7 se réunissent, des organisations de la société civile du monde entier alertent sur le contenu de la Nouvelle Alliance du G7 pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition en Afrique (NASAN) et lancent un appel à leurs gouvernements

    (suite…)

  • Le dernier numéro de Faim et Développement

    Dans son dernier numéro, le magazine du CCFD-Terre Solidaire propose un dossier complet : Quel modèle agricole face à la crise écologique ?

    (suite…)

  • Le CCFD-Terre Solidaire dénonce l’impact des accords de libre échange entre l’Union européenne et l’Amérique latine.

    Paris, mercredi 12 mai 2010

    Le CCFD-Terre Solidaire sera présent à Madrid au Sommet des chefs d’Etat de l’Union européenne et de l’Amérique latine. Il participera notamment au Forum de la société civile du 15 au 19 mai, auprès de ses partenaires latino-américains, notamment à l’atelier « Empreinte écologique de l’UE sur la Biodiversité en ALC ».

    Sommet de Madrid
    Le CCFD-Terre Solidaire dénonce l’impact des accords de libre échange sur la sécurité alimentaire des pays du Sud

    Le CCFD-Terre Solidaire dénonce l’agressivité de l’Union européenne (UE) en matière commerciale. Les accords bilatéraux de libre échange promeuvent une libéralisation bien au-delà  de ce qui est fixé par les règles de l’OMC. Certaines clauses des accords négociés par l’UE ont pour conséquence d’affaiblir la capacité des pays du Sud à développer leurs propres politiques agricoles ou à protéger certains secteurs fragiles ou stratégiques pour leurs populations.

    Par ailleurs, un meilleur accès au marché européen incite à la spécialisation exportatrice, qui augmente encore la dépendance alimentaire. Face à ces enjeux, « rien ne garantit que l’aide à la coopération compense les dégâts économiques et sociaux dans les pays du Sud, d’autant que les piliers politique, commerce et coopération sont négociés de manière séparée » regrette José Da Costa, chef du service Amérique latine. Le CCFD-Terre Solidaire se prononce en faveur de la possibilité de chaque pays en développement à définir ses propres politiques agricole et alimentaire, dans un objectif de souveraineté alimentaire.

    Plus particulièrement, le CCFD-Terre Solidaire recommande à l’Union européenne :

    • de suspendre ses négociations avec la Colombie et le Pérou qui se fait au détriment de la cohésion de la Communauté andine des Nations (CAN). L’Union européenne doit  respecter les unions économiques afin de ne pas fragiliser l’intégration régionale, facteur de développement économique à long terme.
    • d’exiger le respect des droits de l’Homme et de la gouvernance démocratique comme conditions pour l’entrée ou la poursuite de négociations commerciales. « L’Union européenne ne doit pas soutenir, à travers sa politique commerciale, un gouvernement anticonstitutionnel, tel celui du Honduras, ou impliqué dans des violations de droits de l’homme, comme en Colombie » indique Walter Prysthon, chargé de mission Amérique Centrale.  

    – de véritablement associer le Parlement européen au mandat de négociation. De même, « la mise en place de Comités parlementaires paritaires (CPP) tels qu’il en existe dans le cadre des accords avec le Cariforum et le Chili doit être systématique. Les CPP devraient avoir un pouvoir de décision contraignant sur tous les aspects des accords » recommande Ambroise Mazal, chargé de mission souveraineté alimentaire. Les enjeux économiques et sociaux des accords négociés par l’UE sont tels qu’ils ne peuvent être laissés à des experts ou des fonctionnaires.

    Service de presse du CCFD-Terre Solidaire à Paris : 01 44 82 80 64/67

    Contacts à Madrid : José Da Costa, chef du service Amérique latine – Hôtel Neptuno : 91 521 92 98 (du 14 au 17 mai). Walter Prysthon, chargé de mission Amérique Centrale – Hôtel Moderno : 91 531 09 00 (du 16 au 18 mai)

    Contact à Paris
     : Ambroise Mazal, chargé de mission souveraineté alimentaire 

  • Etouffade du marché local dans son bouillon de commerce mondialisé

    2/3 des personnes souffrant de la faim sont des petits producteurs qui n’arrivent pas à vivre de leur activité.

    On ne nous fera plus avaler que la faim est une fatalité.

    (suite…)

  • Echec des négociations à l’OMC :
    La Cidse appelle à un changement de cap.

    La Cidse regrette l’échec des négociations commerciales du cycle de Doha menées au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Elle demande au Commissaire européen au commerce, Peter Mandelson, de “décider d’une vraie rupture”. Rappelons que la Cidse, dont est membre le Comité catholique contre la faim et pour le développement, est l’alliance de quinze ONG catholiques de développement, d’Europe et des Etats-Unis.   Lisez le communiqué de la Cidse

    Documents joints

    Lisez le communiqué de la Cidse
  • En direct d’Accra où se tenait la XIIème CNUCED

    Ils ont participé au Forum de la société civile puis à la XIIème Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement. Retrouvez ici les appréciations informelles des délégués de Coordination Sud ainsi que leur compte-rendu détaillé et chronologique des échanges et débats vécus durant huit jours. Lire «En direct d’Accra», 180 ko

    Documents joints

    Lire «En direct d’Accra», 180 ko
  • Industries extractives en Amérique latine

    Systématiser les expériences des populations concernées par les projets d’extraction de ressources naturelles ? C’est le but de la réunion organisée par la CIDSE à Lima, quand les représentants de l’Europe et de l’Amérique latine discutent d’accords d’Association.

     

    La coopération entre l’Europe, l’Amérique latine et les Caraïbes en discussion à Lima (Pérou)

    Les communautés affectées par des projets miniers et industriels en Amérique Latine veulent se faire entendre par les chefs d’Etat et de gouvernement

    Les chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe et d’Amérique Latine et des Caraïbes ont mis en place depuis 1999 un mécanisme de concertation pour l’approfondissement des relations politiques, économiques et de coopération. Ce processus prend forme de façon particulière par la réalisation périodique de sommets entre les chefs d’Etat et de gouvernement. Le dernier Sommet de Vienne (Autriche), réalisé en mai 2006, a inauguré une phase plus intense de négociations pour l’aboutissement d’Accords d’Association entre l’Union Européenne et des régions du continent latino-américain. Du 13 au 17 mai 2008, à Lima (Pérou), les responsables politiques d’Europe et d’Amérique latine se rencontreront à nouveau pour trouver des domaines de coopération sur les thèmes de la « Pauvreté, inégalité et inclusion » et du « Développement durable : Environnement, changement climatique, énergie ».

    Parallèlement, des organisations de la société civile d’Europe et d’Amérique latine organiseront le Sommet des Peuples, qui se réunira au siège de l’Université Nationale d’Ingénieurs (UNI). Les contenus et la méthode des négociations des Accords d’Association seront le principal sujet qui occupera les discussions des représentants de la société civile.

    C’est dans le cadre de ce Sommet des Peuples que la CIDSE, alliance de 16 organisations catholiques d’Europe et d’Amérique du Nord, et 12 de leurs organisations partenaires latino-américaines, proposent un débat autour du thème “Industries extractives en Amérique latine : impacts, alternatives et stratégies au Nord et au Sud”. Ce débat aura lieu le 15 mai de 12 h à 14 h, Salle 7 de l’Université Nationale d’Ingénieurs à Lima.

    Cette rencontre sera l’occasion de discuter les recommandations proposées à partir d’un processus de systématisation des expériences vécues par les populations touchées par 12 projets d’extraction des ressources naturelles en Amérique Latine. Ces expériences, relevant de l’organisation des communautés se trouvent en Bolivie, Pérou, Colombie, Equateur, Honduras et Guatemala, sont appuyées et partagées par des organisations membres de la CIDSE au Canada et en Europe.

    Les expériences systématisées touchent des thèmes comme les stratégies de résistance aux grands projets d’extraction de ressources naturelles, les processus de négociation entre organisations populaires et entreprises transnationales, l’accompagnement de communautés, de groupes de dialogues, les consultations communautaires, des propositions de gestion environnementale et de santé, avec des incidences en politiques et des lois sur l’exploitation des mines, entre autres.

    Le CCFD sera représenté à la Rencontre de systématisation organisée par la CIDSE et au Sommet des Peuples par Walter Prysthon, chargé de mission pour l’Amérique Centrale, Mexique et Haïti.

     

     

  • Accords de partenariat économique. Revirements et doubles discours.

    Le sommet Europe-Afrique qui s’est déroulé à Lisbonne les 8 et 9 décembre aura été marqué par la controverse sur les accords de partenariat économique entre les deux continents. Cette rencontre aura mis en lumière ce que les organisations de la société civile dénoncent : la concurrence inégale entre des productions européennes mécanisées et soutenues et les fragiles productions locales, déstabilisera les systèmes agricoles et la petite industrie. La fin des barrières tarifaires, privant les États de leur principale recette budgétaire, ne permettra pas de politiques publiques ambitieuses. Enfin, la concurrence européenne poussera l’Afrique à se spécialiser dans les exportations concurrentielles, sans répondre aux besoins des marchés intérieurs.

    Ces accords instaurent un fort revirement de l’Europe qui, depuis 1975, accordait de manière préférentielle, au nom du développement, un libre accès à son marché aux produits africains. En exigeant désormais, au nom des règles de l’OMC, une réciprocité de cette ouverture des marchés, les Européens dissimulent mal leur souci de ne pas perdre leurs parts de marchés en Afrique, face à la Chine, au Brésil ou aux États-Unis. La rhétorique de l’UE autour d’une nouvelle relation d’égal à égal avec l’Afrique en rupture avec une vision caritative moralisante ne peut cacher le décalage qui existe entre le premier bloc économique mondial et le continent le plus pauvre de la planète.

    Certes, la Commission européenne, qui mène les négociations, dit se préoccuper du renforcement des unions régionales des pays ACP. Mais le processus des négociations, décidées en 2000 et menées au pas de course dernièrement, fait douter de cette volonté. Les pressions exercées sur les négociateurs africains afin qu’ils signent avant le 31 décembre, en brandissant diverses menaces dont celle de la perte de leur accès privilégié au marché européen dès le 1er janvier 2008, ont empêché le débat nécessaire au sein de ces pays sur leur devenir économique. Elles ont poussé plusieurs pays à signer dans l’urgence un accord intérimaire pour préserver leur accès au marché européen, disloquant ainsi les solidarités au sein d’unions régionales qui tentaient d’affermir leurs positions.

    D’habitude si prompts à dénoncer les importations étrangères concurrentes, les gouvernements européens ne se soucient guère de la contradiction qu’il y a à contraindre l’Afrique à un modèle libre-échangiste, alors que l’Europe s’est développée par un marché intérieur protégé et une ouverture ciselée, au cas par cas, en fonction des besoins. Ainsi, tout au long des négociations, la France n’a jamais affiché d’opposition officielle contre les pressions exercées sur les pays africains. Alors, quand Nicolas Sarkozy s’est offert le luxe de se présenter lors du sommet de Lisbonne comme « l’ami de l’Afrique », dénonçant un marché où la brutalité des échanges ferait que les pays africains ne pourraient pas s’en sortir, son discours a été qualifié d’hypocrisie par la Commission européenne, qui n’est cependant pas en reste sur ce plan.
    Tandis que chefs d’État et négociateurs délibèrent, les mouvements de la société civile caressent toujours le même espoir : construire les conditions d’un développement durable et humain dans les pays africains.

    Ambroise Mazal
    Chargé du plaidoyer pour la souveraineté alimentaire au CCFD

    Cet article est paru dans le journal La Croix, le 27 décembre 2007. 

  • Commerce mondial, le développement oublié

    Les choses bougent-elles réellement à l’Organisation mondiale du commerce ?
    Depuis cinq ans, les négociations sont toujours suspendues à un accord sur l’agriculture… Quel que soit le dénouement, attendu courant juin au G8,
    on sait déjà que le développement sera le grand perdant de cette négociation, pourtant engagée en son nom en 2001 à Doha. 
     
    Le « cycle du développement » aurait dû aboutir fin 2004, mais les conférences ministérielles successives se sont heurtées à la question agricole. L’échéance fatale pour un accord approche à grands pas avec l’expiration fin juin du « fast track », processus qui permet au gouvernement américain d’obtenir un vote « bloqué » du Congrès, sans discussion. Au-delà, compte tenu de l’opposition croissante du Congrès à la politique commerciale du président Bush, tout accord serait repoussé aux calendes grecques.

    On va d’effet d’annonce en effet d’annonce… Le dernier avatar, le texte du néo-zélandais Falconer, président de la commission Agriculture de l’OMC, est censé poser les termes d’un accord possible. Présenté fin mai, il cherche un compromis entre les différents membres du G4 (États-Unis, Union européenne, Brésil et Inde), qui mènent la danse. Ce n’est pas une mince affaire, comme en témoignent les récentes déclarations de M. Sarkozy, menaçant d’opposer le veto de la France si un compromis juste n’était pas atteint, et soulignant, devant un public agricole, qu’il ne laisserait pas tomber les agriculteurs français…

    La synthèse de Falconer propose une série de mesures : l’abaissement par les USA de leurs subventions internes à l’agriculture de 19 à 17 ou 18 milliards de dollars ; une plus grande ouverture du marché européen aux importations (avec une baisse comprise entre 65 % à 80 % des droits de douane). Le Brésil est également prié de s’ouvrir aux investissements et aux services occidentaux, et l’Inde de baisser la garde en matière de protection de son agriculture.

    Le « Cycle du développement » déjà oublié

    Les USA et l’UE conservent de nombreux moyens de contourner ces contraintes… d’autant que le soudain emballement en faveur des agro-carburants semble assurer de nouveaux débouchés aux produits agricoles non exportés, et permettre des importations agricoles sans danger pour leurs agro-industries.

    Si les Quatre arrivent à trouver un compromis, il resterait aux 146 autres pays à approuver cet accord… Or, au-delà des grandes déclarations d’intention, les préoccupations mises en avant par la plupart des pays pauvres sont depuis longtemps passées à la trappe. Le « Cycle du développement », censé corriger les erreurs et impacts négatifs d’une libéralisation trop rapide et inégale, est déjà oublié.

    Aucun produit agricole ne semble pouvoir échapper à la baisse des tarifs douaniers. En effet, ni le G4 ni la synthèse de Falconer ne daignent répondre aux pays en développement, y compris de l’Inde, qui demandent que de nombreux produits dits « spéciaux » soient mis à l’abri de la libéralisation, en raison de leur importance pour la sécurité alimentaire, le développement rural ou les emplois. Les « produits spéciaux », limités dans la proposition de Falconer à 5 à 8 % des produits agricoles au lieu des 20 % souhaités, ne seront même pas épargnés d’un effort en matière de baisse tarifaire. S’ils refusent cet accord, les pays pauvres seront confrontés à des négociations tout aussi dures dans le cadre des accords régionaux ou bilatéraux de libre-échange qui se multiplient, et auxquels il leur est difficile de résister. Quoi qu’il en soit, accord ou pas, la mondialisation continuera à prendre le chemin des plus forts…

    Catherine Gaudard
    Chargée de programme Souveraineté alimentaire

  • APE – Imposer n’est pas négocier (avril – octobre 2007)

    L’Union européenne (UE) négocie actuellement des accords de libre échange avec les 76 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Ces « Accords de partenariat économique » (APE) auront des conséquences dramatiques sur les économies et le développement des pays ACP.

    À quelques mois de la fin des négociations, alors que l’Europe accentue la pression et menace certains des pays les plus pauvres du monde de restreindre leur accès au marché européen, le CCFD soutient un campagne de mobilisation, menée conjointement par Oxfam France Agir Ici et deux partenaires africains : ACORD et CAD Mali.

    L’enjeu est d’exiger que cesse cette pression et que soit consacré le temps nécessaire aux négociations, afin qu’elles aboutissent à un accord acceptable par tous, en faveur du développement.

    Pour plus d’informations sur la campagne, voir le site d’Oxfam-France.

    À lire également, notre reportage au Forum social mondial de Nairobi (janvier 2007) et le lancement de la campagne APE par Acord.

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