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  • Au Pérou, protéger l’Amazonie

    L’Amazonie couvre la plus grande partie du territoire péruvien. Elle est l’objet de convoitises pour ses nombreuses ressources naturelles. Martin Willaume, chargé de mission Amérique latine au CCFD-Terre Solidaire, nous détaille les menaces qui pèsent sur l’Amazonie au Pérou.

    ©Martin WILLAUME/CCFD-Terre Solidaire

    Un immense territoire menacé

    L’Amazonie, moins connue que les montagnes des Andes, représente plus de 60% du territoire péruvien. Ce territoire immense, plus grand que la France, attise depuis longtemps la convoitise des entreprises pour l’exploitation de ses ressources naturelles : bois, pétrole, or, eau… La situation est critique pour l’ensemble de l’Amazonie et on approche du point de bascule.

    La forêt amazonienne n’aura bientôt plus les capacités de se renouveler et pourrait devenir une savane sous la pression des dérèglements climatiques et de la déforestation.

    Martin Willaume, chargé de mission Amérique latine

    L’agro-industrie contribue largement à cette dégradation de l’environnement. L’huile de palme s’est par exemple répandue de façon exponentielle ces dernières années car c’est un élément essentiel pour l’industrie agroalimentaire. Cette monoculture intensive a des conséquences très graves : elle appauvrit les sols, assèche les sources d’eau, pollue les fleuves et tue les poissons avec le rejet de pesticides.

    La Pastorale de la Terre de Yurimaguas protège l’Amazonie

    Pour faire face aux menaces qui pèsent sur l’Amazonie péruvienne, notre partenaire la Pastorale de la Terre de Yurimaguas agit sur 3 volets :

    1. Accompagner les communautés indigènes pour qu’elles connaissent leurs droits et puissent se défendre. Le Pérou bénéficie de plusieurs lois et a signé des conventions internationales qui l’engagent à défendre les peuples indigènes, mais ces textes sont peu appliqués.
    2. Constater les impacts des plantations de palmiers à huile et documenter, avec des photos, les cas de pollution et de dégradation des cours d’eau. C’est un travail très minutieux qui permet de faire pression sur les entreprises et surtout sur les autorités locales et l’État.
    3. Promouvoir une vision durable de l’Amazonie et apporter des propositions concrètes : agroforesterie, agroécologie, écotourisme… Au-delà d’un soutien ponctuel à plusieurs projets, notre partenaire accompagne les communautés pour faire du plaidoyer, afin de modifier les politiques locales et d’obtenir des changements de plus grande ampleur.

    Aller plus loin :

    Quiz : Quelle est votre relation avec la forêt?
    Journée Internationale des Forêts : les indiens Huni Kuin défendent l’Amazonie

  • Quiz : Quelle est votre relation avec la forêt?

    Le 21 mars, le monde célèbre la Journée internationale des forêts. Véritables havres de biodiversité, elles sont essentielles à notre santé et à celle de notre planète. Plutôt expert ou amateur? Découvrez quel lien vous avez avec la forêt !

    Aller plus loin :

    • Brésil : les Indiens Huni Kuin face à leur destin
    • Au Brésil, l’impact de la viande vendue par Casino sur la forêt et les habitants de l’Amazonie
    • Compenser son empreinte carbone en plantant des arbres, la grande illusion
    • « En Colombie, la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! » (interview)

  • justice climatique

    Les pays du Sud qui participent le moins au changement climatique, sont ceux qui paient le prix fort de l’hyper-pollution des pays du Nord.

     

    Vous trouvez cela juste ? Nous, non plus ! 

     

    La crise climatique est aussi une question  de “justice sociale”. Les enjeux de transformation sociale, de solidarité internationale et de développement sont indissociables des questions environnementales.

     

    Nous nous mobilisons en faveur de la justice climatique, car nous croyons qu’un autre modèle de développement, qui favorise la viabilité écologique et environnementale ainsi que les droits humains, est possible.

    600 Millions

    de personnes supplémentaires souffriront de la faim, d’ici 2080, à cause des dérèglements climatiques.

    250 Millions

    de personnes seront obligées de s’exiler à cause des dérèglements climatiques, d’ici 2050.
    © William Dupuy

    “

    On se demande pourquoi les saisons ont changé. Cela a un impact fort sur les populations, car cela affecte non seulement notre alimentation, mais également notre économie. Parfois, on ne produit pas ce que l’on devrait pour pouvoir survivre parce qu’il ne peut pas. 

    “

    Paul Miki Ananguinguri Rora, membre du village indien de la nation Guaraya.

    © Jean

    Nos convictions 

    La justice climatique dénonce les inégalités entre les populations du Nord et du Sud face aux dérèglements climatiques qui menacent de plus en plus le développement et la souveraineté alimentaire des populations.

    Elle appelle à traiter de concert les enjeux environnementaux et sociaux pour promouvoir un autre modèle de production et de consommation, respectueux de l’environnement et des droits humains.

    Défendre un autre modèle de société

    Nous interpellons les institutions pour que chaque État s’engage concrètement dans ce combat, à hauteur de ses moyens et de sa responsabilité.

    Aux côtés de nos partenaires locaux, nous soutenons d’autres solutions qui ont fait leurs preuves pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme : l’agroécologie, les semences paysannes ou encore le développement des circuits-courts.

    © Michaël Zumstein

    Découvrez les enjeux de notre combat à travers :

    • des portraits de partenaires que nous soutenons sur le terrain,
    • des décryptages géographiques,
    • des opinions pour mettre en relief un autre regard sur l’actualité,
    • des ressources d’analyses et des rapports pour creuser en profondeur le sujet.

    Les décryptages

    Justice climatique : une priorité pour lutter contre les inégalités en Afrique Australe (interview)

    4 mn

    27 septembre 2021

    Lire l’article

    Article

    Bilan de la COP26 : six avancées insuffisantes

    6 mn

    16 novembre 2021

    Lire l’article

    Article

    Compenser son empreinte carbone, la solution de l’injustice

    2 mn

    21 octobre 2021

    Lire l’article

    Compenser son empreinte carbone en plantant des arbres, la grande illusion

    3 mn

    14 octobre 2021

    Lire l’article

    Echos du Monde

    Neutralité carbone : vers le zéro pointé (analyse)

    11 mn

    29 septembre 2021

    Lire l’article

    Decryptage

    Le faux nez vert de TotalEnergies #StopCompensation

    7 mn

    6 octobre 2021

    Lire l’article

    Les témoignages

    Echos du Monde

    « En Colombie, la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! » (interview)

    4 mn

    29 septembre 2021

    Lire l’article

    Article

    A Madagascar, le jeune Toavina lutte pour la justice climatique #générationclimat

    5 mn

    24 septembre 2021

    Lire l’article
    © Léna Bousquet

    Bénévole

    Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

    3 mn

    25 octobre 2021

    Lire l’article
    © Léna Bousquet

    Article

    Philippe : l’espoir au cœur de son combat pour une justice climatique

    5 mn

    21 septembre 2021

    Lire l’article

    Echos du Monde

    Mozambique : les communautés contre la plaie du charbon

    6 mn

    20 septembre 2021

    Lire l’article

    Echos du Monde

    Brésil : les Indiens Huni Kuin face à leur destin

    9 mn

    17 septembre 2021

    Lire l’article

    Les podcast

    Podcast

    COP26 : porter la voix des pays du Sud (Podcast)

    2 mn

    29 octobre 2021

    Lire l’article

    Podcast

    La compensation carbone ne peut pas être la “norme” de l’action climatique

    3 mn

    8 octobre 2021

    Lire l’article

    Podcast

    En Colombie : protéger les communautés d’Amazonie de la compensation carbone

    2 mn

    14 octobre 2021

    Lire l’article

    Les vidéos

    Vidéo

    Au Brésil, les Indiens sont les perdants de la compensation carbone (vidéo)

    3 mn

    13 octobre 2021

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    Projet

    En Afrique : pollueurs et pilleurs, le droit de dire NON (film d’animation)

    2 mn

    20 septembre 2021

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    Vidéo

    Décoder trois enjeux de la COP 26 en une minute (vidéo)

    2 mn

    1 novembre 2021

    Lire l’article

    Les opinions

    Echos du Monde

    Neutralité carbone : le pari de la conversion plutôt que de la compensation (edito)

    4 mn

    16 septembre 2021

    Lire l’article
    Ressources
    Positionnement sur le label bas carbone et la méthode pour le secteur agricole
    Marchés carbone agricoles_compensation carbone – fausse solution pour un vrai problème ?
    Compensation carbone – tout sauf neutre ! La neutralité carbone de 3 multinationales au service de l’inaction climatique
  • Compenser son empreinte carbone en plantant des arbres, la grande illusion

    #1. Ne Soyons Pas Dupes

    Compenser son empreinte carbone en plantant un arbre : ingénieux n’est-ce pas ? Dommage que cette fausse solution climatique ne soit qu’une illusion promue par les multinationales.

    Une fausse solution, pourquoi ?

    Les arbres, grâce à la photosynthèse, ont la capacité de séquestrer le CO2 émis dans l’atmosphère.

    Les multinationales ont ainsi trouvé la solution pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone : plus besoin de réduire ses émissions quand on peut simplement les compenser en finançant des plantations de forêts artificielles.

    Sauf que c’est une illusion :

    • Les arbres absorbent certes le CO2, mais en quantité limitée. Rien que pour compenser l’équivalent d’une année d’émissions du secteur aérien, il faudrait planter 26 milliards d’arbres et attendre des dizaines d’années avant qu’ils n’atteignent leur taille adulte. Ça tombe mal, du temps et de l’espace, nous n’en avons plus !
    • Pas de panique, les multinationales ont trouvé une parade. Elles privilégient la plantation de monocultures à croissance rapide, comme l’acacia ou l’eucalyptus. Mais ces espèces ne s’adaptent pas toujours aux besoins locaux et menacent de bouleverser la biodiversité et les écosystèmes où ils s’implantent. De plus, l’acacia pas exemple, est une espèce très gourmande en eau et présente une faible capacité d’absorption du carbone comparé à celle des forêts primaires.
    • Autre problème, les arbres à croissance rapide ont tendance à mourir plus jeune. Et ça, c’est une mauvaise nouvelle pour l’environnement, car dès lors qu’un arbre brûle ou se décompose, il rejette dans l’atmosphère le carbone qu’il a capturé.

    Finalement, c’est le serpent qui se mord la queue !

    En résumé, la compensation carbone c’est…

    1. Le nouveau tour de passe-passe des multinationales pour nous faire croire que planter des arbres annulent leurs émissions de CO2.

    2. Un nouveau marché lucratif qui permet aux multinationales d’acquérir des “crédits carbone” et une image respectueuse de l’environnement, tout en continuant leurs activités polluantes.

    3. Une fausse solution qui n’est pas viable scientifiquement sur le long-terme et menace la biodiversité.

    Ne soyons pas dupes !

    “Afin de compenser leur pollution, de fausses forêts seront plantées, les terres seront confisquées, l’eau deviendra un problème et tout notre écosystème sera détruit “, Justicia Ambiental ! Partenaire du CCFD-Terre Solidaire au Mozambique.

    Et si on commençait par réduire nos émissions et par arrêter de planter des forêts artificielles aux effets indésirables dans les pays du Sud ?

    La compensation carbone est une fausse solution aux multiples conséquences. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau décryptage #2. Ne Soyons pas Dupes !

    En attendant, découvrez notre campagne : Stop Compensation !

  • « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » – Le rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de 3 multinationales françaises

    A quelques semaines de la COP 26, le CCFD-Terre Solidaire publie « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » un rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de TotalEnergies, Nespresso et Air France. Alors que les scientifiques s’accordent à dire qu’il est urgent de réduire les émissions de gaz à effets de serre, la compensation carbone est devenue le levier en particulier des multinationales pour atteindre la neutralité carbone.

    Il est urgent de démontrer que cette fausse solution en plus d’être inefficace peut se révéler dangereuse du point de vue du climat, de l’environnement et des droits humains.
    C’est pourquoi, ce rapport révèle le vrai visage de ces politiques climatiques d’affichages, à travers l’analyse de trois cas de multinationales issues des secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du transport, (2/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales) : TotalEnergies, Nespresso et Air France.

    « La compensation carbone n’est pas une réponse à la crise climatique, et en plus risque de générer des impacts majeurs sur les droits humains et la biodiversité. A la veille de la COP26, il faut que les Etats et les citoyens ne soient pas dupes face à ce que cachent réellement les stratégies de neutralité carbone des entreprises. L’heure n’est plus aux fausses solutions ! Seule la réduction réelle des émissions et le respect des droits peut garantir la justice climatique » interpelle Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.

    TotalEnergies et le revers de la neutralité carbone

    TotalEnergies revendique une neutralité carbone à l’horizon 2050. Tout en poursuivant des activités fortement émettrices, l’entreprise s’engage à développer de manière accélérée des projets de compensation grâce à des approches technologiques dont l’efficacité est largement questionnée (Projet Northern Lights). Elle envisage également des projets de plantation d’arbres, comme c’est le cas sur plus de 40 000 hectares sur les plateaux Batéké en République du Congo, territoire à la biodiversité riche et essentiel pour les populations riveraines et autochtones.

    Nespresso a une politique climat qui boit la tasse

    Pour séduire des consommateurs de plus en plus sensibles à l’impact de leur consommation, l’entreprise communique de façon pro-active sur la neutralité carbone de chacune de ses tasses de café. En réalité une large partie de sa politique de neutralité se fonde sur la compensation carbone et non sur la réduction réelle de ses émissions.

    Air France ne vole pas au secours du climat

    Le poids du secteur aérien dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial est connu et documenté. Pourtant, Air France ne met en place aucune initiative d’ampleur pour réduire ses émissions. Changement de vaisselle de bord, numérisation des manuels destinés aux pilotes, Air France ne recule devant rien ! Même pas de mettre à contribution le passager et sa bonne conscience. Chacun est ainsi invité à soutenir, sous forme de don à une association cocréée par Air France, des projets de compensation carbone que l’entreprise pourra inscrire à son bilan Climat, avec en prime l’aide des contribuables français.

    Compenser n’est pas réduire
    La solution de la compensation (naturelle ou technologique) du carbone sert à ne pas modifier d’une ligne, ou de manière tout à fait anecdotique, les émissions de gaz à effets de serre. Face à des émissions aux effets certains, la compensation offre une politique de neutralisation aux effets eux tout à fait incertains ! La neutralité poursuivie ne sert que de paravent pratique pour assurer le statut quo et non une réelle action climatique.

    Carbone versus droits humains et souveraineté alimentaire
    Ce sont des dizaines de millions d’hectares qui seraient nécessaires pour assouvir l’appétit féroce de la compensation pour séquestrer le carbone. Cette ruée vers les terres risque irrémédiablement d’amener à une financiarisation accrue de la Nature. Avec pour conséquence : une mise sous cloche de larges pans de territoire au détriment des populations locales, de leurs modes de vie et de leur souveraineté alimentaire.

    Il est essentiel de mettre en place des mesures importantes et intégrées pour assurer que soient considérées de pair justice climatique et justice sociale. Ni la mise sous coupe réglée de la nature au service d’une croissance destructrice et porteuse de danger pour l’humanité, ni la financiarisation de la nature pour pouvoir dessiner de nouvelles perspectives de profits pour quelques-uns au détriment des populations ne sont la solution. Seule une approche systémique, menant de concert la réduction réelle des émissions et la défense des droits humains et de la biodiversité, permettra de garantir la justice climatique.

    Rapport – Compensation carbone : tout sauf neutre!Télécharger
  • Stop compensation carbone : pourquoi cette campagne ? (FAQ)

    Face à l’urgence climatique et à l’approche de la COP26, le CCFD-Terre Solidaire se mobilise du 6 octobre au 12 novembre pour dire non aux fausses solutions pour le climat ! Parmi elles, la compensation carbone. Pourquoi dire stop ? On vous explique tout.

    Pourquoi le CCFD-Terre Solidaire porte cette campagne ?

    Bruxelles inondée, 50 °C au Canada … Les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles et affectent les populations du Sud comme du Nord.

    Le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires, eux-mêmes témoins des ravages du réchauffement climatique, se mobilisent face à cette urgence. Leur objectif est de promouvoir des alternatives tournées vers l’écologie, la justice sociale et climatique.

    À l’occasion de la COP26 qui se tiendra à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021, le CCFD-Terre Solidaire sera présent pour faire entendre la voix des populations les plus affectées.

    Bénévoles et partenaires unissent leurs forces pour porter cette campagne à travers de nombreuses mobilisations, partout en France et à l’international.

    Qu’est-ce que la neutralité carbone ?


    La neutralité carbone est l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre (GES)[1] et leur absorption par les “puits de carbone”. Ces derniers sont des réservoirs qui stockent (ou séquestrent), de façon naturelle ou artificielle, le carbone présent dans l’atmosphère.

    Atteindre cette neutralité, c’est répondre à l’objectif du “zéro émission nette”[2], soit :
    1 tonne émise – 1 tonne séquestrée = 0 émission.

    Et cela passe par deux leviers :
    – réduire une partie des émissions à la source
    – compenser les autres par la séquestration du carbone

    Mais comme aucune répartition claire entre les deux n’a été définie, les entreprises misent essentiellement sur la compensation carbone pour atteindre cet objectif de neutralité.

    Pour aller plus loin : Neutralité carbone : vers le zéro pointé

    Qu’est-ce que la compensation carbone ?


    Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, la compensation carbone est érigée comme la solution par de nombreuses multinationales.

    Le mécanisme est simple : il consiste à compenser ses émissions de GES en finançant des projets de séquestration ou de réduction d’émissions de CO2.

    Ainsi, sur les marchés carbone[3], les pollueurs peuvent acheter des “crédits carbone” aux bons élèves pour contrebalancer le CO2 qu’ils ont émis.

    Planter un arbre : c’est mal ?


    Sans être “mal”, planter des arbres pour compenser les émissions de GES est loin d’être une solution suffisante et présente de nombreuses limites :

    – Seules les émissions de CO2 peuvent être compensées. Et même pour cela, il faudrait planter beaucoup d’arbres pour compenser l’ensemble de nos émissions. Cela nécessite des millions d’hectares et de nombreuses années avant que les arbres atteignent leur taille adulte et puissent accumuler l’équivalent du carbone émis. Pour aboutir, ce mécanisme nécessite du temps et de l’espace que nous n’avons plus.

    – Le CO2 provenant des activités humaines s’ajoute à celui qui circule déjà naturellement dans l’atmosphère. Or, les arbres ont une capacité d’absorption limitée et les effets d’une sur-absorption peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité.

    – Dès lors qu’un arbre brûle ou se décompose, il rejette automatiquement dans l’atmosphère l’ensemble du carbone qu’il séquestre. Or, comme nous avons pu le constater cette année, les dérèglements climatiques engendrent une hausse du nombre d’incendies forestiers.

    La compensation est donc un processus lent, soumis aux aléas de la biodiversité en même temps qu’il la met en danger, et nous détourne des enjeux vitaux de préservation des forêts primaires et de réduction des émissions de CO2.

    Pour aller plus loin : « La compensation carbone ne sauve pas la forêt ! »

    Pourquoi la compensation carbone est-elle inefficace ?


    La compensation carbone – soit prétendre “gommer” ses émissions en plantant des arbres – est un leurre pondu par les lobbies des multinationales pour maintenir leurs activités tout en donnant l’impression de “faire leur part pour le climat”.

    – Scientifiquement, ce n’est pas une solution viable : aucune étude sérieuse ne démontre que le carbone est durablement capté par les arbres ou dans les sols. De plus, une tonne de gaz émise n’équivaut pas à une tonne de gaz “compensée”.

    –  La compensation carbone ne peut pas être une fin en soi  : elle doit se faire en complément d’une réelle politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre plutôt que de s’en détourner.

    Pour aller plus loin : Six mythes autour de la compensation carbone

    Pourquoi la compensation carbone est-elle dangereuse ?


    De nombreuses multinationales, avec la passivité ou la complicité des Etats, s’accaparent des milliers d’hectares de terres agricoles fertiles et nourricières, pour mener des projets de compensation carbone.

    – Sur le plan des droits humains et de la biodiversité, les conséquences de l’accaparement de ces terres sont nombreuses et irréversibles : une mise à mal de la souveraineté alimentaire ; des populations et des communautés agricoles chassées de leurs terres et privées de leurs ressources, parfois dans la plus grande violence.

    – Sur le plan écologique, la séquestration du carbone dans les sols, mais aussi dans les mers, menace de bouleverser ou de détruire irrémédiablement les écosystèmes.

    Pour aller plus loin : Mozambique : les communautés contre la plaie du charbon

    Pourquoi la compensation carbone est-elle injuste ?

    Les populations qui polluent le moins sont celles qui payent le prix fort de la compensation carbone.
    Les pays du Sud subissent déjà les revers de l’hyper-pollution des pays du Nord. Avec le mécanisme de compensation carbone, ils deviennent en plus “la poubelle à carbone” des gros pollueurs qui s’accaparent leurs terres pour séquestrer leurs émissions.

    Et cela, dans des conditions injustes : le rachat des terres se fait bien souvent sans que les populations concernées n’aient leur mot à dire où qu’elles n’en voient la couleur, surtout dans les pays où règne la corruption.

    Pendant ce temps, les Etats se dédouanent de toute responsabilité économique, sociale et civique. Ils entretiennent une politique d’abandon des souverainetés foncières et alimentaires.

    Ce mécanisme est aussi injuste pour les consommateurs soucieux d’être responsable dans leur consommation, qui sont finalement dupés par les grandes entreprises qui transforment une pratique écologiquement douteuse en un argument marketing, proche de la publicité mensongère.

    Pour aller plus loin : Brésil : les Indiens Huni Kuin face à leur destin

    Que dénonce-t-on derrière la compensation carbone ?


    En plus d’accentuer les inégalités sociales et environnementales, la pandémie de la COVID-19 a montré l’urgence de transformer nos modes de production et de consommation pour limiter le réchauffement climatique.

    Plutôt que de réformer en profondeurs nos systèmes, les Etats et les principaux pollueurs optent pour la politique de l’autruche en favorisant de fausses solutions pour le climat.

    En effet, depuis l’Accord de Paris, les objectifs de “neutralité carbone” fleurissent chez nombre d’acteurs. Pourtant, les mécanismes promus pour y répondre interrogent et inquiètent.

    Lire aussi  : Neutralité carbone : le pari de la conversion plutôt que de la compensation

    COP26 : que revendiquons-nous ?


    – D’une part, la mise en place de politiques et de financements publics réduisant réellement les émissions de GES dans les secteurs les plus émetteurs (énergie, industrie, aérien). Et non des mesures qui, en quelque sorte, cachent sous le tapis les émissions de gaz dues à l’activité humaine. Compenser ce n’est pas réduire.

    – D’autre part, ces mesures doivent intégrer une protection des droits humains et des écosystèmes, en incluant des garde-fous stricts et en créant une instance indépendante pour déposer des plaintes en cas de problème.

    – Enfin, une aide au développement de systèmes productifs locaux et territoriaux, sobres en carbone et porteurs d’une vraie transition écologique, sociale, alimentaire et économique.

    Le CCFD-Terre Solidaire a mis les terres nourricières au centre de son action et milite pour qu’elles soient absolument exclues des mécanismes de compensation via les marchés carbone de l’Accord de Paris.

    Pour aller plus loin : COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain rendez-vous climat (FAQ)

    Quelles autres alternatives sont possibles ?


    Pour réduire l’impact du secteur agricole et aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique, il est nécessaire d’adopter une transition vers l’agroécologie paysanne et solidaire.

    C’est-à-dire, la promotion de systèmes alimentaires qui intègrent toutes les dimensions – sociétale, économique, politique, environnementale – au-delà des seules pratiques agricoles.

    Promouvoir l’agroécologie, c’est soutenir :
    – la protection de la biodiversité
    – la gestion démocratique des territoires et de leur ressource
    – l’égalité femme-homme, l’agriculture familiale et les droits des populations paysannes, qui sont en première ligne de la lutte contre la faim dans le monde

    C’est pourquoi, le CCFD-Terre Solidaire est mobilisé depuis 60 ans, aux côtés de celles et ceux qui œuvrent pour fonder un nouveau modèle de développement et encourager les acteurs politiques et privés à faire de même.

    Stop Compensation ! Découvrez notre page de campagne

    [1] Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz qui absorbent les rayons solaires et qui les retransmettent dans l’atmosphère sous forme de radiations : c’est l’effet de serre. Parmi ces gaz, on retrouve le dioxyde de carbone (CO2), mais pas seulement : le méthane et le dioxyde d’azote ont aussi un impact très important sur le réchauffement climatique.

    [2] Neutralité carbone : l’objectif central de l’Accord de Paris est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 voire 2°C. Pour atteindre cet objectif, l’Accord de Paris introduit une notion d’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et la séquestration du carbone. C’est ainsi qu’apparaît la notion de neutralité carbone.

    [3] Sur les marchés du carbone, des acteurs (gouvernements, entreprises et particuliers) peuvent acquérir et vendre du carbone soit sous la forme d’émissions de gaz à effet de serre évitées (par exemple, en mettant hors service une centrale électrique au charbon et en réduisant la demande, ou en passant à des sources d’énergies renouvelables), soit sous la forme d’absorption de carbone (plantation d’arbres ou restauration d’écosystèmes). Cela se traduit par l’obtention de “crédits carbone” qui peuvent être revendus sur des marchés.

  • Neutralité carbone : vers le zéro pointé (analyse)

    Compenser les émissions de CO 2 pour contrer le dérèglement climatique : le concept, qui connaît un fort engouement à l’approche de la COP26 de Glasgow, est manipulé de toutes parts dans l’objectif de pousser des stratégies douteuses, voire contre-productives.

    Le 29 juin dernier, le mercure indiquait 49,5 °C dans l’Ouest canadien, record précédent explosé (45 °C). Après l’Australie en 2020, l’Amérique du Nord et la Sibérie ont connu des incendies gigantesques. La faim ravage le sud de Madagascar, en proie à une sécheresse historique qui frappe aussi le Brésil. En Chine, en Inde et en Europe, les pluies diluviennes ont dévasté des régions entières.

    Les projections dramatiques du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sont en train de se réaliser. Et sa conclusion est claire : pour tenir l’engagement, pris avec l’accord de Paris signé en 2015 à la COP21, de limiter le réchauffement planétaire à 2 °C « voire 1,5 °C », les États doivent impérativement freiner la croissance folle de la teneur en CO 2 de l’atmosphère[1] , pour l’avoir quasiment stabilisée à l’horizon 2050.

    Cet accord a popularisé le concept de « neutralité carbone »[2] pour traduire l’ambition d’annuler l’impact climatique des activités humaines.

    La manière la plus pérenne consiste à éliminer les émissions de gaz à effet de serre à la source, au maximum, et même totalement. Mais une autre piste est surtout privilégiée : la quête d’un bilan CO2 nul, par l’absorption de volumes équivalents à ceux qui auront été émis, avec divers moyens comme l’enfouissement du CO2 dans le sous-sol, la plantation de forêts (dont la croissance en absorbe) ou le développement des énergies renouvelables par exemple.

    Les solutions de compensation laissent croire que l’on parviendrait à maîtriser le dérèglement climatique en échappant à la nécessité de réduire fortement les émissions, et sans modifier les règles du jeu de l’économie mondialisée.

    Ces dernières années ont vu l’annonce d’une cascade de stratégies de neutralité carbone basées sur ce principe de compensation. De la part d’autorités municipales, régionales ou nationales, mais surtout d’entreprises, dont plus de 1 500 ont pris des engagements volontaires visant l’annulation de l’impact climatique de tout ou partie de leurs activités. Les géants du pétrole (Repsol, BP, Shell, Total), du numérique (Microsoft, Apple, Google), du commerce (Amazon, Walmart), de la finance (BlackRock, HSBC, Bank of America…), du transport aérien, de l’agroalimentaire (Nestlé, Cargill, JBS…) ont présenté des plans ronflants aux dénominations variées : net zéro émission, carbon free…

    Le secrétaire général de l’Onu s’en est réjoui. Mais les organisations citoyennes, les plus résolument investies dans la lutte climatique et la solidarité internationale,Retour ligne automatique
    tirent au contraire le signal d’alarme au constat que chaque entreprise définit à sa guise son périmètre de neutralité carbone, jusqu’à virer à la grossière opération de communication. Certains pétroliers s’engagent ainsi à compenser les seules émissions des produits qu’ils vendent, tout en prévoyant de nouvelles prospections d’hydro­carbures (voir article sur TotalEnergies).

    Les modalités de compensation ne sont pas extensibles

    Par ailleurs, le recours au principe de compensation carbone est généralisé, sans que le mode opératoire en soit précisé. À supposer que les intentions soient sincères, la logique du bilan nul (financer l’absorption d’autant de tonnes de CO2 qu’il en aura été émises) devient difficile avec l’inflation anarchique des plans de neutralité carbone issus d’acteurs privés.

    Car les modalités de compensation ne sont pas extensibles, à l’échelle de la planète. Et il suffirait que certaines sources d’absorption flanchent pour que le dérèglement climatique s’emballe.

    Ainsi les océans et les forêts, qui pompent naturellement la moitié des émissions d’origine humaine, donnent des signes de saturation. Selon une récente étude, la forêt amazonienne serait devenue une source d’émission de CO2 , pas tant à cause de la déforestation, qui n’y contribuerait que pour un quart, qu’en raison de phénomènes naturels (vieillissement des arbres, pourrissement…).

    Une pensée magique qui entretient le déni face à la crise

    L’Ong Grain a calculé, qu’au vu de leurs intentions de neutralité carbone, les multinationales Eni, Nestlé et Shell, devraient accaparer, chaque année, l’équivalent de toutes les forêts de Malaisie.

    En outre, la mise en pratique de la compensation est truffée de simplifications et de pistes technologiques douteuses, qui n’ont pas démontré leur pertinence ni même leur absence de risque. Les plus inquiétantes de ces fausses solutions imaginent de manipuler le climat à l’échelle de la planète (la géoingénierie) : des déflecteurs géants en orbite terrestre pour atténuer le rayonnement solaire, l’ensemencement des mers en fer afin de doper l’absorption de CO2 par le plancton…

    La capture et le stockage de CO2 paraissent plus « sérieux », et l’Agence internationale de l’énergie les considère même comme « essentiels » pour atteindre la stabilisation climatique. Il s’agit de capter le CO2 (à la sortie des cheminées ou dans l’atmosphère) pour le séquestrer dans des cavités géologiques. Mais sur la vingtaine d’unités de captage-stockage de CO2 en service dans le monde, les trois quarts utilisent cette technologie très coûteuse pour… améliorer la récupération de pétrole dans des couches géologiques !

    « Les solutions de compensation laissent croire que l’on parviendrait à maîtriser le dérèglement climatique en échappant à la nécessité de réduire fortement les émissions à la source, et donc sans modifier fondamentalement les règles du jeu de l’économie mondialisée, décrypte Aurore Mathieu, responsable des politiques internationales au Réseau action climat (RAC). On est en présence d’une pensée magique qui entretient le déni face à la crise, dans le but de continuer globalement comme avant : business as usual. »

    D’autant plus que les opérations de compensation volontaires sont adossées à des mécanismes de flexibilité utilisant tous les ressorts du marché et de la finance : émission de « crédits carbone », titres commercialisables sur des plateformes spécialisées. Ainsi, une entreprise désirant compenser ses émissions peut le faire en finançant ses propres opérations d’absorption ou bien en acquérant des crédits carbone, au meilleur prix bien sûr.

    « Cette approche opère notamment sur le secteur du foncier avec des conséquences négatives majeures : accaparements de terres, financiarisation de la nature, perte de souveraineté alimentaire…avertit Myrto Tilianaki, chargée de mission souveraineté alimentaire et climat au CCFD-Terre Solidaire. Les États devraient mettre en place des logiques “non marchandes” déconnectées des marchés carbone. ».

    L’équilibre visé par la compensation nécessite en outre le respect d’une série de critères : l’absorption de CO 2 doit être mesurable, vérifiable par un organisme de confiance, et les opérations doivent être « additionnelles », c’est-à-dire qu’elles n’auraient pas émergé sans l’ambition d’une compensation. L’institut allemand Öko-Institut a étudié 5 655 projets estampillés « Mécanisme de développement propre », dans le cadre de compensation carbone établi sous l’égide du protocole de Kyoto[3] . Son étude, livrée en 2016, est édifiante : 85 % d’entre eux avaient une « faible probabilité » de répondre au critère d’additionnalité et d’absorber les volumes de CO2 allégués.

    Seuls 2 % des projets étaient jugés « de qualité ».

    Ceux qui mobilisent les terres et la biomasse sont les plus douteux. Ils explosent il y a deux décennies avec l’entichement pour les carburants produits par des cultures tropicales. Le CO2 émis quand on les brûle ayant été capté auparavant par les végétaux dont ils sont extraits (palmier à huile, canne à sucre…), leur bilan climatique est théoriquement neutre. Des études montrent cependant qu’il serait parfois pire que celui de carburants fossiles, en raison de la déforestation pour faire place à des monocultures intensives nourries aux intrants pétroliers, la dégradation des sols, le transport vers les pays consommateurs…

    « À défaut, les pays les moins responsables du dérèglement climatique vont porter le gros du fardeau de la compensation, avec des dérives spéculatives et des injustices inévitables. »

    Si ces agrocarburants ont désormais moins la cote, la captation du CO2 par les forêts ou les sols (par enfouissement de matière organique) a pris le relais. Peu onéreuse et disponible dans divers pays du Sud, elle est très prisée pour les opérations de compensation. Pourtant, si une forêt part en flammes, tout le bénéfice climatique escompté fait de même. Par ailleurs, si la tonne de CO2 émise par une cheminée de cimenterie (par exemple) affecte immédiatement le climat, l’arbre planté pour la compenser mettra plusieurs décennies avant de l’avoir intégralement captée.

    L’ONG Grain a calculé qu’au vu de leurs intentions de neutralité carbone, les multinationales Eni, Nestlé et Shell devraient accaparer, chaque année, l’équivalent de toutes les forêts de Malaisie[4] !

    Les terres doivent être exclues des mécanismes de compensation

    Dans un rapport accusateur[5] , un collectif de quelque 80 ONG dénonce un « colonialisme carbone » en marche, avec la spoliation des populations paysannes et autochtones locales. Dans une étude sur 31 pays du Sud, dont ceux qui abritent les plus importantes forêts tropicales, l’ONG Rights and Resources Initiative (RRI) révèle que seuls le Pérou, la RDC et l’Éthiopie reconnaissent l’obligation de consulter les communautés autochtones pour tout projet « carbone » concernant leurs territoires.

    Même les plus vertueuses des opérations forestières couvertes par le programme onusien REDD+ ne donnent pas satisfaction en la matière.

    Les communautés, faiblement impliquées, sont insatisfaites des retombées économiques, bouleversées dans la gestion traditionnelle des terres, elles connaissent des pénuries alimentaires. Au point de cristalliser les efforts de plusieurs ONG, dont le CCFD-Terre Solidaire : elles demandent que les terres soient exclues de tout mécanisme de compensation et de marché tel que le prévoit l’article 6 de l’accord de Paris, négocié depuis cinq ans, et supposé aboutir lors de la COP26 en novembre à Glasgow.

    « C’est une question d’éthique, argumente Myrto Tilianaki, chargée de mission souveraineté alimentaire et climat au CCFD-Terre solidaire, partie prenante de ce plaidoyer. À défaut, ce sont les pays les moins responsables du dérèglement climatique qui vont porter le gros du fardeau de la compensation, avec des dérives spéculatives et des injustices inévitables. »

    Patrick Piro

    [1] Ainsi que celle des autres gaz à effet de serre, dont l’impact est fréquemment rapporté à son « équivalent en CO 2 » pour des raisons pratiques.

    [2] Le terme « carbone » est couramment utilisé, car c’est cet atome (C) qui pose problème dans le CO2 atmosphérique.

    [3] Cadre international de lutte climatique signé en 1997, prédécesseur de l’accord de Paris

    [4] « Greenwashing des entreprises, le “zéro net” et les “solutions fondées sur la nature” sont des escroqueries meurtrières », mars 2021. Voir aussi « La Poursuite de chimère carbonées », Les Amis de la Terre, février 2021.

    [5] « La Grosse Arnaque. Comment les grands pollueurs mettent en avant un agenda “zéro émission nette” pour retarder, tromper et nier l’action climatique », juin 2021

  • « En Colombie, la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! » (interview)

    Coordinateur du programme « Forêts et Biodiversité » au sein de Censat Agua Viva-Amigos de la Tierra, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, Diego Cardona dénonce l’échec des programmes de compensation carbone en Colombie.

    © Canva / photo d’illustration

    En 2011, la Colombie a initié des programmes de compensation carbone. Quel bilan en tirez-vous ?

    Diego Cardona : Ces programmes ont été lancés avec la promesse de préserver l’environnement. Or, en dix ans, l’ensemble de la faune et de la flore a drastiquement diminué. Le gouvernement affirme avoir obtenu des résultats positifs, mais les chiffres ne correspondent pas à ceux des organisations internationales indépendantes.

    La déforestation en Amazonie colombienne continue, et les causes restent les mêmes. Il y a d’abord la création de pâturages pour l’élevage extensif de bétail et, fait nouveau, une spéculation foncière autour de ces terres. Il y a ensuite les monocultures de palmiers (pour l’huile), de canne à sucre et d’eucalyptus. La création d’infrastructures, comme des routes, pour l’exploitation du pétrole, et des minerais est aussi inquiétante.

    Le gouvernement admet que cela génère une déforestation massive, mais continue de délivrer des licences d’exploitation et des permis de construire !

    La fin de la guerre civile a-t-elle favorisé la déforestation de massifs jusqu’alors protégés, car difficilement accessibles ?

    La création d’infrastructures, comme des routes, pour l’exploitation du pétrole et des minerais est inquiétante. Le gouvernement admet que cela génère une déforestation massive, mais continue de délivrer des licences d’exploitation et des permis de construire !

    Les anciennes zones de conflits sont effectivement impactées par la déforestation. Mais nous récusons l’idée que la guerre civile a permis de préserver la nature ; ce serait oublier qu’elle a fait d’énormes ravages, notamment au point de vue humain. Si la déforestation a augmenté depuis la fin du conflit, c’est parce que le gouvernement n’apporte aucune solution pour assurer une présence dans ces territoires.

    Pire, aujourd’hui, il y a des cartels qui construisent des routes pour extraire le pétrole, développer l’élevage ou les monocultures. Quant à la culture de la coca, présentée par l’État comme une cause de déforestation massive, les chiffres démontrent qu’elle est loin d’être aussi dévastatrice que l’élevage, par exemple.

    Comment accompagnez-vous les populations impliquées dans les programmes de compensation carbone ?

    Nous travaillons sur trois fronts. D’abord, des recherches sur ce que recouvre vraiment la compensation carbone. Car si le discours « nous allons payer pour conserver la forêt » ou « nous allons planter des arbres » sonne bien, les conséquences sont parfois terribles pour les populations.

    Ces études nous permettent ensuite de communiquer sur les conflits générés par ces programmes, et relayer la manière dont ils affectent la vie, les territoires et les droits des personnes. Enfin, nous travaillons avec certains peuples qui ont signé des accords ou sont sur le point de le faire. Nous respectons leur décision, maisRetour ligne automatique
    nous tâchons d’éclaircir les contenus des contrats pour leur éviter de se retrouver dans des situations qui peuvent influer lourdement sur leur existence.

    Quels sont les problèmes les plus fréquents rencontrés par ces communautés ?

    Ils concernent généralement les accords dans le cadre du marché de compensation dit « volontaire », ou privé. Il y a beaucoup de tromperies, notamment sur les sommes destinées à indemniser les populations pour protéger la forêt. Peu de gens savent ce qu’ils ont réellement signé ou quels sont leurs droits et obligations. Comme au Brésil ou au Pérou, il est très fréquent que les contrats impliquent la sanctuarisation des territoires à préserver, empêchant les peuples indigènes de chasser, d’abattre un arbre pour construire une maison ou de déboiser une parcelle pour l’agriculture de subsistance. L’autre problème est lié à la marchandisation de la forêt, qui ne prend pas en compte sa dimension culturelle et spirituelle pour les peuples. D’où l’importance de répéter que la compensation carbone est une fausse solution.

    Non seulement les entreprises continuent de détruire l’environnement, mais, surtout, ces programmes ne s’appuient pas sur les vrais remèdes que sont la gestion forestière et le respect des territoires des communautés locales qui protègent la terre et les forêts.

    Propos recueillis par Jean-Claude Gerez

  • A Madagascar, le jeune Toavina lutte pour la justice climatique #générationclimat

    Toavina Rasolofoson fait partie de cette génération qui partout dans le monde s’engage pour la justice climatique. Avec l’organisation Craad Oi, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, il alerte sur l’impact du développement des industries extractives, consommatrices d’eau et de terres à Madagascar. Notamment dans le sud du pays en proie à une sécheresse historique.

    En 2015, à 23 ans, Toavina Rasolofoson suit, par Internet, tous les travaux de la conférence de Paris sur le climat, la COP 21. Il prend conscience de l’urgence d’agir et de s’engager pour son île.
    Une année plus tard il fait la connaissance de Zo Randriamaro, une sociologue malgache, l’une des fondatrices de l’ONG Craad Oi. « Elle sensibilisait les populations aux projets étrangers d’extraction de minerais rares qui induisent des risques climatiques importants » poursuit Toavina.

    Prouver aux communautés qu’elles peuvent faire valoir leurs droits

    © CRAAD-OI / CCFD-Terre Solidaire

    Aujourd’hui, il assure à son tour des formations pour les adhérents du Craad Oi (Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement dans l’océan indien). L’organisation, qui a été créée en 2012, regroupe 6 000 membres, issus en majorité du monde ouvrier et paysan.
    « Nous expliquons aux communautés les raisons du changement climatique et comment obtenir justice face aux dommages dont elles souffrent. Nous voulons prouver aux communautés locales qu’elles peuvent revendiquer leurs droits » explique Toavina.
    C’est certain, ce jeune malgache prend sa vie au sérieux. Il n’y a qu’à voir son regard droit et grave, sa concentration durant les formations qu’il assure. Il achève, en même temps, son Master 2 de sciences politiques à l’université d’Antananarivo, après des études de droit.

    Les “terres rares”, des minerais indispensables aux nouvelles technologies et dont l’exploitation est catastrophique

    Taovina habite l’un des plus pauvres pays au monde. En même temps, le sous-sol de son île renferme des richesses qui intéressent le monde entier. Comme ces « terres rares » utilisées pour la fabrication des écrans d’ordinateur et omniprésentes dans les nouvelles technologies. « Les Allemands se sont intéressés à leur exploitation. Maintenant, ce sont les Chinois » constate Toavina.Ces exploitations minières, très gourmandes en énergie et en eau, accentuent la sécheresse et le manque d’eau. Retour ligne automatique
    Elles occupent des terres précieuses dans un pays où 80% de la population vit de l’agriculture. Retour ligne automatique
    « Nos terres sont fertiles et nous nourrissent. La rareté de l’eau et des terres crée des tensions ethniques et provoque des migrations de population » résume Toavina.
    « Nous devons protéger nos terres. Les jeunes que je rencontre sont conscients des effets du changement climatique et persuadés que nous n’en sommes qu’au début de ce changement. Notre rôle est de les former et de les motiver à s’organiser pour faire entendre leur voix. »

    Les grands états reconnaissent le changement climatique, leurs entreprises l’accentuent

    © CRAAD-OI / CCFD-Terre Solidaire

    Dans le sud de l’île, la situation est encore plus critique avec la sécheresse qui sévit depuis des mois. L’extraction de composants chimiques près de Tuléar nécessite beaucoup d’eau et cela contribuera à assécher la nappe phréatique.
    Au sud toujours, QMM – filiale du groupe minier anglo-australien Rio Tinto – entreprend l’exploitation de l’ilménite, dans une zone où les équilibres agricoles sont fragiles.

    Des pétitions, des marches, des procédures juridiques

    Craad Oi défend la lutte des communautés riveraines du site minier de QMM-Rio Tinto pour l’indemnisation de leurs terres. Par des pétitions, des marches, des procédures juridiques et des alertes à la communauté internationale.
    En 2015, Taovina avait été impressionné par l’unanimité des pays à la COP 21. Tous reconnaissaient les effets négatifs du développement économique sur le climat et leur responsabilité. 
    « Mais les grandes entreprises des grands pays ont, sur le terrain, des comportements différents, notamment en multipliant les activités extractives. On nous annonce des taux de croissance mirobolants avec ces activités. Mais l’important pour nous c’est de continuer à avoir des aliments pour manger et vivre sainement. »
    Taovina se forme sur la justice climatique sur You tube, est membre de groupes de discussions sur internet, grâce à sa maîtrise de l’anglais et du français. Une manière « de porter la voix des jeunes malgaches. »

    Pierre Cochez

    A lire pour en savoir plus sur le combat de Craad Oi :

    • Madagascar : le militant écologiste Raleva écope de deux ans de prison avec sursis
    • A Madagascar, l’exploitation aurifère de Vohilava ferme à la suite de la mobilisation de la population
  • Philippe : l’espoir au cœur de son combat pour une justice climatique

    Bénévole depuis 15 ans au CCFD-Terre Solidaire, Philippe se mobilise pour une justice climatique, avec comme seul mot d’ordre “l’espoir”. À l’approche de la COP 26, il nous partage ses craintes et ses espoirs pour bâtir un monde plus juste, respectueux de tous les hommes et du climat.

    © Léna Bousquet

    © Léna Bousquet / CCFD-Terre Solidaire

    Son engagement, le fruit d’un “long chemin”

    Le sourire aux lèvres, empli d’une grande jovialité mais surtout d’une grande foi en l’homme, Philippe se décrit comme un “retraité actif” et “heureux”, en partie grâce à son engagement bénévole au sein du CCFD-Terre Solidaire. Celui-ci relève d’un “long chemin”.

    Né sous l’occupation française en Algérie, Philippe a profondément été marqué par cette période qui l’a amené à se poser de nombreuses questions et a nourri son intérêt pour la politique internationale et les enjeux du développement.

    Il s’engage en politique, mais demeure insatisfait des programmes, trop polarisé selon lui sur ce qu’il se passe en France, ou au mieux en Europe. Il décide alors de se tourner, avec son épouse, vers l’associatif.

    Lorsqu’il rejoint le CCFD-Terre Solidaire, Philippe est marqué par la découverte d’un socle de valeurs fondamentales, dont la “subsidiarité” et “la priorité aux plus pauvres”, et la rencontre d’un réseau “fraternel” de bénévoles et de salariés.

    La Justice Climatique : le défi majeur de notre époque

    Ce sont ceux qui en souffrent le plus qui polluent le moins. Ça devrait nous empêcher de dormir !

    Philippe est particulièrement mobilisé au sein du réseau thématique Justice Climatique du CCFD-Terre Solidaire. Lutter contre les effets et les injustices du dérèglement climatique est, selon lui, le principal enjeu de notre époque.

    “On voit, par exemple, l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles, d’incendies, de déforestations (…) On voit les pandémies, les problèmes d’accès à l’eau, les guerres, les gens qui n’arrivent plus à se nourrir… “.

    Ce qui lui est intolérable, ce sont les profondes injustices qui se cachent derrière ces conséquences : “ce sont ceux qui en souffrent le plus qui polluent le moins. Ça devrait nous empêcher de dormir !”.

    Et si nous n’agissons pas, la conséquence finale, c’est la disparition de l’humanité, alarme-t-il.

    “On est une partie intégrante de cette Terre : quand on pollue la terre, on se pollue soi-même”.

    Pour aller plus loin : COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain rendez-vous climat (FAQ)

    COP 26 : l’espoir au cœur de sa mobilisation pour lutter contre les “fausses solutions” climatiques

    À l’approche de la COP 26, qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain, Philippe exprime ses craintes, mais aussi ses espoirs face aux enjeux qui se jouent.

    “Ma principale crainte, et le CCFD-Terre Solidaire l’a bien mis en avant, c’est que les États sous la pression du lobbyisme des multinationales utilisent ce que nous appelons les “fausses solutions” qui ne résolvent absolument pas le problème qui est la diminution des émissions de gaz à effets de serre”.

    Ces “fausses solutions” se caractérisent par une politique de compensation carbone promu par les états :

    “si je pollue, je plante un arbre. Donc je pollue chez moi et je vais aller piquer un arbre dans un pays qui n’est pas encore cadastré”, ironise-t-il pour contester une logique, qui équivaut selon lui au “droit de polluer”.

    Quand on pollue la terre, on se pollue soi-même

    Mais Philippe préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide : il est porté par l’espoir que la COP 26 permettent des avancées pour parvenir à une politique climatique plus juste. Et il se réjouit de constater qu’une grande partie de la population, en particulier les plus jeunes, se mobilise de plus en plus.

    Agir et réfléchir ensemble

    Aux côtés du CCFD-Terre Solidaire, Philippe mène des missions de sensibilisation aux enjeux climatiques, notamment auprès des jeunes, en intervenant dans les collèges et lycées.

    C’est ça l’action des bénévoles : c’est de mettre en place la sobriété heureuse

    Il participe également à la Fresque du Climat : un atelier de réflexion sur le changement climatique qui consiste à trier 42 cartes issues du rapport du GIEC. L’objectif est de relier ces cartes entre elles pour faire ressortir les causes et les conséquences du dérèglement climatique et en visualiser la complexité et la systémie. Mais surtout de trouver des solutions grâce aux cartes de nos partenaires.

    “C’est ça l’action des bénévoles : se former, s’auto-enrichir, se conforter, accepter la controverse pour pouvoir avancer, s’écouter. C’est de mettre en place la sobriété heureuse” résume-t-il en affichant un sourire heureux.

    Pour Philippe, l’association est devenue, au fil des années, comme une “seconde famille”.

    MOI AUSSI, JE VEUX M’ENGAGER

    Découvrez d’autres témoignages :

    Jonathan : son engagement bénévole au cœur de sa raison d’être

    Marie-Véronique : s’engager a changé sa manière de vivre

    Gaston : oser s’engager plus pour défendre les droits des personnes migrantes

  • En Afrique : pollueurs et pilleurs, le droit de dire NON (film d’animation)

    En Afrique, les femmes paysannes s’unissent pour lutter contre l’avarice destructrice de l’industrie extractive qui piétine les droits humains et l’environnement. Le collectif Womin Africa soutient leur lutte et partage à travers ce film d’animation, qui nous émeut autant qu’il nous indigne, leur histoire et leur combat.

    Pollueurs et pilleurs : Les racines des crises africaines. Un film présenté par Womin Africa

    Riche en ressources minières et gazières, le continent africain attire la convoitise de l’industrie extractive. Pendant que les multinationales s’enrichissent, les populations locales paient le prix fort d’une crise climatique causée par le pillage et la pollution de leurs ressources.

    Les femmes sont celles qui portent le fardeau le plus lourd : contraintes de marcher toujours plus loin à la recherche d’eau potable et de moyens de subsistance pour nourrir leurs familles, pendant que la violence à leur égard s’accentue.

    Le collectif Womin Africa, que nous soutenons, se mobilise pour porter leurs voix et dénoncer les agissements et les conséquences d’une industrie qui agit depuis trop longtemps dans l’impunité.

    Ce film d’animation nous raconte l’histoire de ces vies brisées par la violence et l’accaparement de leurs ressources.

    Mais il nous raconte surtout l’histoire d’une résistance portée par les femmes et les communautés qui se lèvent pour dire NON à l’oppression des pilleurs pollueurs et défendre une justice climatique.

    © Womin Africa

    A propos de ce film :

    Womin Africa est un réseau d’organisations sud-africaines et régionales qui travaille sur les conséquences de l’industrie extractive sur la vie des femmes.

    Ce film d’animation est le premier volet d’une série qui aborde les multiples crises imbriquées en Afrique ainsi que la résistance collective des peuples. Cette série s’inscrit dans la campagne #TheRight2SayNO portée par de nombreuses associations de la société civile africaine. Elle témoigne des visions portées par les femmes et leurs communautés, porteuses d’alternatives pour le développement en Afrique.

    Pour aller plus loin :
    Quand féminisme et écologie se rencontrent

  • Le Réseau Action Climat demande un report de la COP 26 face au risque d’exclusion des participants des pays du Sud

    A moins de deux mois de la COP26 qui doit se tenir à Glasgow du 1er au 12 novembre prochain, les conditions ne sont pas réunies pour s’assurer de la participation inclusive des délégués et des observateurs des pays du Sud aux négociations internationales. L’action climatique, elle, ne doit pas être mise en pause.

    (suite…)

  • Quiz : quel climato-engagé(e) es-tu ?

    A l’heure de la COP 26, saurez-vous démêler quelques à priori autour du climat ? Faites le test

  • En République Dominicaine : sensibiliser au respect de l’environnement

    A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement, nous partons cette semaine en République Dominicaine avec Jules Girardet, chargé de mission Amérique Latine. Avec lui, découvrons la lutte du Centre Montalvo pour préserver l’environnement d’une île dépossédée de ses ressources et polluée par les convoitises.

    (suite…)

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