A la rencontre de Marjorie, jeune bénévole au CCFD-Terre Solidaire Gironde

Issue d’une famille de professionnels de la santé engagés, c’est tout naturellement que Marjorie Mensah, 26 ans, s’est tournée vers le milieu associatif. Discussion avec la lauréate à l’institut de l’engagement et bénévole au CCFD-Terre Solidaire délégation de Gironde pour en savoir un peu plus sur son parcours et les raisons de son engagement.

Titulaire d’un master en coopération internationale et développement obtenu à Science Po Bordeaux, l’envie d’engagement de Marjorie vient de loin. “Mon frère est comédien et privilégie les projets avec un impact social. J’ai vu mes parents et mon frère avoir envie de rendre le monde un peu meilleur et je m’en suis nourrie” raconte-t-elle. Les migrations, l’égalité des genres sont les causes pour lesquelles Marjorie se bat et s’investit tant personnellement que professionnellement. Cependant, depuis qu’elle a été amenée à travailler dans la protection des enfants en situation de vulnérabilité, elle s’engage beaucoup plus sur le thème des migrations. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle elle a rejoint le pôle plaidoyer du CCFD-Terre Solidaire Gironde.

“Quand j’ai appris qu’il existait des groupes sur les questions de migrations internationales au CCFD-Terre Solidaire un peu partout, j’ai cherché si il y en avait un sur la Gironde“.

Ses débuts au CCFD-Terre Solidaire

L’ancienne étudiante de science Po Bordeaux a rejoint le CCFD pendant la pandémie du Covid 19, quand il y avait encore les couvre-feux. Sa première action a été d’aider à préparer l’exposition sur les idées reçues de la migration lors des 60 ans du CCFD-Terre Solidaire. “Les 60 ans était l’occasion d’échanges riches et de découvrir la vie associative du CCFD. C’était si énergisant de croiser tous les autres bénévoles en vrai, et de rencontrer un public intéressé par les causes que nous défendons” se remémore-t-elle.

Les idées reçues sur l’engagement

“C’est mille fois plus enrichissant que ce qu’on pense de prime abord. J’étais beaucoup plus cynique avant de m’engager, j’avais l’impression que malgré tous les efforts, les actions ne servaient pas à grand-chose. J’ai pu voir de mes yeux l’impact que peut avoir une association, et même si on ne change pas le monde seul, on participe à le rendre moins horrible et c’est si important“.