Après la récolte et avant la plantation, les champs doivent être « lavés » avec un liquide composé d’eau et de résidu de mélasse récupérée lors de la transformation de la canne en alcool.

Après la récolte et avant la plantation, les champs doivent être « lavés » avec un liquide composé d’eau et de résidu de mélasse récupérée lors de la transformation de la canne en alcool.

Eau potable dans le monde : une situation préoccupante

2,5 % de l’eau dans le monde est potable

L’eau recouvre 72 % de la surface de la Terre, pour un volume de 1400 millions de m³. La présence d’eau peut ainsi être estimée à partir des mers intérieures et des océans, bien sûr, mais la majeure partie se trouve dans les nappes souterraines, qui représentent plus de 97 % des réserves en eau.

Cependant, la grande majorité de cette eau est salée, et donc non potable. L’eau douce représente ainsi 2,7 % du volume global d’eau, et il faut encore déduire de ce volume l’eau des neiges et glaciers, ainsi que l’eau souterraine ! Finalement, seul un petit pourcentage d’eau est disponible et accessible pour la consommation humaine. Cela concerne les cours d’eau, les nappes d’eau souterraine à faible profondeur, mais aussi les réservoirs naturels et artificiels tels que les baies, les barrages etc.

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Quelles sont les ressources en eau potable dans le monde ?

Un nombre grandissant de personnes a accès à l’eau potable dans le monde

La définition de l’accès à l’eau par l’OMS est large, puisqu’elle considère qu’il suffit de disposer d’eau salubre à moins de trente minutes aller-retour de son domicile. Ainsi, 71 % de la population à accès à l’eau chez elle au moins 12 heures par jour. 

Cependant, si un Français devait marcher un quart d’heure pour accéder à de l’eau potable, il ne considérerait certainement pas qu’il a accès à l’eau !

Selon l’observatoire des inégalités, les chiffres sont ainsi les suivants (en 2018)* : 

  • 844 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable ;
  • 263 millions doivent se déplacer à plus de 30 minutes aller-retour pour accéder à un puits, une tâche souvent prise en charge par les femmes ;
  • 423 millions de personnes boivent de l’eau d’une source non protégée ;
  • 159 millions de personnes captent l’eau depuis une rivière, un lac, ou un canal, ce qui augmente considérablement les risques de contamination dû à des matières chimiques ou fécales ;

*Source

Le nombre de personnes ayant accès à l’eau salubre est en hausse, mais il est essentiel de continuer à investir dans les infrastructures nécessaires, au risque de voir des milliards de personnes privées d’accès d’ici à 2030.

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L’eau potable dans le monde, une ressource en danger ?

Des chiffres alarmants pour 2030 selon l’UNICEF

Les chiffres ont été particulièrement alarmants en 2020, soulignés par la situation de pandémie de Covid 19. L’UNICEF et l’OMS ont ainsi estimé que trois personnes sur 10 n’avaient pas accès à l’eau pour se laver les mains avec du savon en 2020. 

L’accès à l’eau potable dans le monde est par ailleurs marqué par de fortes inégalités, puisque les enfants et les familles vulnérables sont les plus touchées par la situation. Il s’agit des personnes vivant en zone rurale, et en Afrique subsaharienne. Par ailleurs, les femmes sont particulièrement touchées par le manque d’hygiène et de santé menstruelle. 

Un investissement urgent

Il est important de souligner qu’entre 2016 et 2020, la part de la population ayant accès à de l’eau salubre à son domicile a augmenté, passant de 70 % à 74 %. L’accès aux services d’assainissement, de son côté, est passé de 47 % à 54 %. 

Ce sont de bonnes nouvelles, mais il est donc essentiel que les Etats soutiennent ces efforts via des investissements plus importants qu’à l’heure actuelle. 

Ainsi, le rapport Progress on household drinking water, sanitation and hygiene 2000 – 2020 (« Progrès en matière d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène des ménages, 2000-2020 ») souligne les progrès accomplis au cours des dernières décennies, mais tire également la sonnette d’alarme concernant la faiblesse des investissements actuels.

La pandémie de Covid-19 a en effet souligné le besoin urgent d’investir dans les infrastructures nécessaires pour que tout le monde ait la possibilité de se laver correctement les mains. Il faut ainsi sécuriser un approvisionnement en eau saine, à domicile, afin de lutter efficacement contre les pandémies à venir et instaurer des systèmes de santé plus résilients. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène doivent ainsi devenir des priorités absolues. 

Selon le rapport, il faudrait ainsi multiplier par 10 le rythme de progression dans les pays les plus fragiles !

Des chiffres alarmants pour 2030 selon l’UNICEF

1,6 milliards

de personnes n’auront pas accès à l’eau potable à domicile

2,8 milliards

de personnes n’auront pas accès à des services d’assainissement fiables

1,9 milliards

de personnes n’auront pas accès à des installations de base pour le lavage des mains

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