Le 8 décembre 2004, un groupe de recherche composé de membres d’institutions religieuses et du Comité catholique contre la faim et pour le développement se sont réunis pour réfléchir au sens du don. Cette réunion s’intégrait dans plus d’une année d’échanges et de rencontres. Loin d’épuiser le sujet, le débat a suscité de nombreuses questions : pourquoi donner ? quelles sont les différences entre le don dans les sociétés traditionnelles et celui dans les sociétés « développées » ? le don est-il efficace ?
Dans la Bible, le don est gratuit et il crée de la justice. Aujourd’hui, le sens du don diffère selon qu’il s’agit d’un don de proximité, de personne à personne, ou d’un partenariat au-delà des personnes. Dans le premier cas, lle don permet de se reconnaître d’une même humanité et d’exercer l’amour préférentiel pour les pauvres. Dans le second cas, le partenariat doit être durable, créer une relation vraie dans le respect des cultures. Ainsi, le croisement des savoirs sera partie intégrante de l’expérience du don. Enfin, il faut apprendre aussi être suffisamment libre pour renoncer à donner ou à recevoir.
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