Colombie : avec Cristina Ríos Rodas, directrice de Vamos Mujer

Publié le 05.08.2023

Fondée en 1979, et soutenue par le CCFD-Terre Solidaire depuis 2000, Vamos Mujer est une organisation féministe qui défend l’autonomie et le développement intégral des femmes en Colombie. Basée à Medellin, capitale du département d’Antioquia et deuxième ville de Colombie, elle compte aujourd’hui quatorze salariées. Sa mission s’articule autour de trois axes principaux : améliorer les conditions de vie matérielle des femmes ; lutter contre les violences à leur encontre ; renforcer leur participation politique et citoyenne. Vamos Mujer promeut le droit à une vie digne et libre. À travers ses actions, l’organisation promeut les valeurs de respect, de solidarité, d’équité et de justice comme fondements essentiels des relations entre les personnes et avec la nature.

Pour commencer, pourriez-vous revenir sur votre parcours au sein de Vamos Mujer ?

Dans le cadre de mes études d’assistante sociale à l’Université d’Antioquia, j’ai effectué un stage à Vamos Mujer. Ce stage m’a donné l’opportunité de travailler avec l’organisation des femmes rurales de Palmas Unidas, à La Ceja [ville au Sud-Est de Medellin, à 1h30 de route environ] sur des questions d’accès aux droits fondamentaux, avec notamment des actions visant à développer des pratiques agroécologiques et solidaires. J’ai eu un coup de cœur ! Suite à ce stage, j’ai rejoint l’équipe salariée. J’ai occupé de nombreux postes, travaillant au renforcement des organisations de femmes, sur la problématique de leur autonomie économique (« La autonomia económica de las mujeres »1), etc. J’ai aussi coordonné l’Institut Féministe, institut de formation et de renforcement de capacités fondé par Vamos Mujer. Après avoir quitté l’organisation comme salariée, notamment afin de suivre davantage la scolarité de mon fils, j’ai été élue présidente de l’Association en 2020. Récemment, suite à un vote de confiance du Conseil d’administration, j’ai été sollicitée pour me présenter au poste de directrice de l’association, fonction que j’occupe depuis le printemps 2023. Vamos Mujer a une vitalité extraordinaire. Tout au long de mon parcours, j’ai constamment évolué. J’ai appris, corps et âme (« por mi cuerpo y por mi vida »), et me suis transformée. Je m’étais dit que le jour où j’arrêterais d’apprendre et de me transformer, je quitterais Vamos Mujer… Et je suis toujours là !

Comment envisagez-vous les années à venir pour Vamos Mujer ?

Je crois beaucoup en Vamos Mujer. Il faut maintenir notre vision transformatrice, afin de transformer le patriarcat. C’est par ailleurs une organisation réflexive. Nous devons conserver cette réflexivité, sans trop nous regarder le nombril pour autant. Il nous faut surtout affermir collectivement le projet politique de l’association, ce qui nous permettra notamment de renforcer notre influence institutionnelle ainsi que nos alliances avec les mouvements et associations féministes.

Nous voulons aller au cœur de chacun des sujets traités, en restant attentives aux évolutions ainsi qu’aux spécificités de chaque groupe de femmes : les problématiques en zone rurale éloignée ne sont pas exactement les mêmes que celles des quartiers pauvres de Medellin par exemple. Il nous faut les incarner, en lien avec le vécu et l’expérience des femmes que nous rencontrons.

J’ai aussi à cœur de garder la mémoire vivante de Vamos Mujer. C’est-à-dire une mémoire fidèle à notre histoire, mais sans nostalgie ni passéisme. Une mémoire conservant l’essentiel – ce à quoi nous tenons profondément – , au service de la créativité, du dynamisme et de l’innovation de notre association. Agée de 39 ans, engagée au sein de Vamos Mujer depuis une quinzaine d’années, je fais le pont entre la génération des fondatrices et la nouvelle génération. Cette mémoire organisationnelle est d’autant plus importante que Vamos Mujer a joué un rôle historique, aux côtés de la Corporación para la Vida Mujeres que Crean et de l’Unión de Ciudadanas de Colombia (UCC), dans le développement du féminisme en Colombie.

Réaliser collectivement une action pour le Bien commun, qu’il s’agisse d’améliorer l’accès à l’eau ou aux soins, de restaurer une parcelle détruite par un glissement de terrain ou encore de monter une épicerie associative, c’est de la participation politique.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus aujourd’hui dans votre métier ?

Le lien et le contact direct avec les femmes et les territoires, ainsi que la créativité pédagogique. L’essence de Vamos Mujer réside dans la construction collective de propositions, d’actions et d’outils de formation et de conscientisation. Tout ceci, avec et pour les femmes du département d’Antioquia, à partir de leurs expériences, de leurs savoirs et de leurs idées, de leurs émotions. Il serait difficile d’être créatives sans écouter et entendre ces voix multiples. J’ai à cœur de maintenir ces liens directs, malgré les rôles et responsabilités liés à la fonction de direction. C’est difficile, mais pas impossible ; il faut être méthodique et organisée.

Quelles dynamiques de mobilisation citoyenne impulsent Vamos Mujer ?

Il y a une prémisse à toute forme de mobilisation que nous initions : le personnel, l’intime est politique. Il s’agit de politiser la vie quotidienne et de dénaturaliser les situations vécues par les femmes ainsi que les violences qu’elles subissent, quelles qu’elles soient.

La politique ne se réduit pas à la politique étatique, électorale ou politicienne. Cet aspect est fondamental, mais il faut aller au-delà. Ainsi, réaliser collectivement une action pour le Bien commun, qu’il s’agisse d’améliorer l’accès à l’eau ou aux soins, de restaurer une parcelle détruite par un glissement de terrain ou encore de monter une épicerie associative, c’est de la participation politique. Les femmes des hameaux de San Francisco, Santa Gertrudis ou El Rayo [localités rurales (« veredas ») au Nord-Est d’Antioquia, près de Santo Domingo], lorsqu’elles développent un projet d’agroforesterie (« bosque comestible ») font quelque chose de politique. Leur projet est basé sur un système d’entraides, d’échanges et d’apprentissages mutuels ; il possède différentes dimensions : souveraineté alimentaire, génération de revenus propres, écologie… En effet, les droits des femmes ne se réduisent pas aux droits sexuels et reproductifs, ni au droit à une vie libre de violence : il y a aussi des enjeux d’accès à l’eau et aux terres, de vivre dans un environnement sain.

Nous œuvrons, avec d’autres, à une citoyenneté pleine et entière des femmes dans une société que nous voulons démocratique et inclusive.

En tant que mouvement social, Vamos Mujer développe des campagnes d’information et de sensibilisation. Par exemple, en 2006, nous avions mené une campagne sur les violences contre les femmes, liées pour partie au conflit armé, en montrant que le corps et la peau des femmes peuvent être considérés comme le lieu premier de cette mémoire : « El lugar de la memoria »2. Nous organisons des marches, des sit-in, des ateliers participatifs, des fêtes de l’entreprenariat, élaborons des rapports et menons des recherches, montons des expositions, participons à des programmes de radio ou de télévision locales, à des podcasts. Nous profitons, entre autres, de chaque date symbolique pour créer des événements : Journée internationale des droits des femmes (8 mars) ; Journée internationale de l’environnement (5 juin) ; Journée internationale des femmes rurales (15 octobre) ; Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (25 novembre).

Nous veillons à l’ancrage territorial des actions proposées. Nous nous posons constamment la question de l’accès des femmes aux actions proposées (lié souvent au manque de moyens et de disponibilité), de la justesse de nos messages (comment nommer l’innommable des violences, des viols, des meurtres ?), des supports et des formes les plus appropriés (photographies, dessins, peintures, chansons, théâtre, performances de rues, etc.). Il s’agit de faire entendre la parole propre des femmes, de donner à voir leur situation, de faire comprendre – une compréhension qui passe ou passera nécessairement par le corps et le vécu (« por el cuerpo y por la vida ») de chacune et de chacun. Pour atteindre les communautés rurales, nous passons par des formes plus expressives et visuelles, et pas uniquement par le discours. Quoiqu’il en soit, l’objectif reste le même : que toute femme, quelle que soit sa condition, gagne en pouvoir d’agir ; que toute femme soit pleinement reconnue comme sujet de droit et sujet politique. Ainsi nous œuvrons, avec d’autres, à une citoyenneté pleine et entière des femmes (« ciudadanía plena de las mujeres ») dans une société que nous voulons démocratique et inclusive.

Pouvez-vous nous donner un exemple particulièrement inspirant ?

Je pense au réseau des Ali-Hadas [jeu de mots en espagnol entre « aliadas », alliées, et « hadas », fées], un réseau de femmes leaders qui maille toute le département région d’Antioquia. Il s’est constitué suite à la loi 1257 de 2008, relative à la violence contre les femmes. Tout un travail citoyen s’est engagé afin que cette loi soit connue et appliquée. Un réseau de femmes s’est constitué progressivement, appuyé par des formations diplômantes dispensées par l’Institut féministe – le diplôme a une très forte valeur de légitimation et d’auto-légitimation – ainsi que des échanges de pratiques et de partage d’expériences. Ces femmes ont déployé leurs efforts dans deux directions, évidemment liées. Vers les citoyennes et les citoyens, afin qu’ils prennent conscience et se saisissent de leurs droits ; vers les pouvoirs publics, afin qu’ils appliquent cette loi – que certains fonctionnaires ne connaissent toujours pas !

Vamos Mujer est attentive aux mobilisations locales, au niveau des territoires ruraux du département d’Antioquia, afin que les mobilisations organisées ne se déroulent pas seulement à Medellin. Cette dynamique se poursuit ; de nouvelles actions voient le jour. Des étudiantes font bouger les lignes dans les territoires dont elles sont originaires : les MIJAS, un groupe informel de jeunes femmes, ont rencontré un certain succès en se lançant courageusement, sans expérience préalable, dans la pratique du scratche en ligne3, pratique légalement reconnue en Colombie. Elles ont d’ailleurs exposé leur action lors d’une rencontre des Ali-Hadas en juin, organisé par Vamos Mujer à Medellin. Nous nous demandons aujourd’hui comment politiser davantage encore cette pratique du scratche, notamment en lien avec la période électorale qui va s’ouvrir à l’automne au niveau local.

Nous essayons de faire comprendre à la population que le féminisme est un processus dont tout le monde bénéficie.

Ceci dit, les réseaux sociaux ne sont pas à même d’atteindre les populations adultes rurales. Non seulement parce qu’ils ne les utilisent pas, bien que tout le monde ou presque ait un smartphone aujourd’hui, mais aussi parce que la connectivité de nombreux territoires ruraux est pratiquement nulle. Nous passons donc beaucoup par les radios communautaires Le programme hebdomadaire de Radio Santa Barbara, « Entre voisines », en constitue une bonne illustration. Monté par les Ali-Hadas de Santa Barbara [municipalité au Sud de Medellin, à 2h de route environ], l’idée est de proposer des thèmes de réflexion féministes dans le langage antioquien du quotidien. Par exemple, une femme se plaint à sa voisine de ne pas réussir à bien s’occuper de sa mère malade en même temps qu’elle assume les différentes tâches ménagères, le soin des enfants, etc. Et sa voisine de répliquer : « Pourquoi serait-ce exclusivement à toi de t’en occuper, et pas ton mari, ou tes frères ? Ne pourriez-vous pas alterner ? » Et ainsi de suite.

Il faut se demander à chaque fois : qui veut-on toucher ? Puis choisir les meilleures formes de communication, en essayant bien sûr de les combiner… A noter que les Ali-Hadas font également du porte-à-porte pour renforcer leur travail de sensibilisation.

Progressivement, en se formant, en favorisant l’échange d’expériences entre elles, en agissant au niveau de leurs territoires, les Ali-Hadas ont réussi à passer d’un processus de résistance à un processus proactif, où elles cherchent aussi à améliorer les situations économiques et à prévenir les violences. Ces femmes leaders, rurales pour beaucoup, paysannes, autochtones, sont aujourd’hui reconnues localement. Elles sont contactées par d’autres femmes. Elles s’expriment publiquement, alors qu’elles n’osaient pas prendre la parole par le passé. Pour autant, il faut donner de la continuité à ce réseau de mobilisation citoyenne, affiner son propos et sa stratégie politiques, veiller à ce que les formations ouvrent sur des actions concrètes… Ce travail est permanent. Il faut persister, mettre et remettre sur le métier le vaste sujet d’une vie libre de violences et digne pour les femmes.

Quelles évolutions constatez-vous au niveau de la situation des femmes dans le département d’Antioquia ?

Ces évolutions sont paradoxales. D’un côté, après de dures années de lutte, le sujet de la condition des femmes et des violences qu’elles subissent est sur la table. Il y a moins de silence autour de ces situations, moins de peur de dire les choses comme elles sont. Aujourd’hui, même des lycéennes osent parler des violences dont elles sont victimes. L’opinion publique est globalement sensibilisée à ce sujet. Il y a aussi des avancées au niveau institutionnel, au niveau normatif et législatif national, attentivement suivies par Vamos Mujer4, mais aussi au niveau municipal.

A Sonsón [municipalité au Sud-Est de Medellin, à 2h30 de route environ], il existe ainsi depuis 2013 une instance au niveau local (« Mesa de mujeres ») réunissant les pouvoirs publics, les associations locales de femmes, la police et des hospitaliers et des universitaires. Cette instance, qui relève de la responsabilité des autorités publiques, permet d’évoquer spécifiquement les sujets liés aux situations des femmes et d’améliorer la connaissance de ces situations ainsi que des solutions pour y faire face.

D’un autre côté, notamment du fait de l’extrême droite, un endoctrinement, visant les jeunes en particulier, est en cours. Malheureusement, si nous menons un travail de fond pour transformer les mentalités, l’extrême droite le fait aussi… Quant au niveau législatif, les avancées peuvent être suivies de backlash5… Nous avons parfois l’impression que nous avançons de deux pas et reculons de cinq. Devant les violences qui perdurent et tout ce qui les rend possible structurellement (culture patriarcale, impunité, déni de droits, pauvreté, inégalités, etc.), nous sommes parfois prises de désespoir, éprouvons de vives frustrations. Mais, si nos droits fondamentaux sont toujours menacés, il faut aussi reconnaitre chaque pas accompli et mesurer le chemin parcouru.

Comment situer Vamos Mujer parmi les mouvements féministes contemporains colombiens ?

Vamos Mujer n’a pas de définition figée du féminisme. L’association en a une définition ouverte, syncrétique, qui emprunte à différents courants, par exemple à l’écoféminisme (à noter que la définition de l’écoféminisme est elle-même plurielle). Parmi tant d’autres, trois aspects sont sans doute à souligner. D’abord, nous sommes plus attachées aux pratiques qui permettent aux femmes de vivre libres et dignes qu’à la sémantique. Beaucoup de femmes travaillant avec Vamos Mujer ne se disent pas « féministes » – un terme encore clivant et repoussoir en Colombie – , mais leurs pratiques le sont bel et bien. Ce sont ces pratiques que nous accompagnons et auxquelles nous formons.

Ensuite, nous essayons de faire comprendre à la population que le féminisme est un processus dont tout le monde bénéficie. En ce sens, il n’est pas l’opposé du machisme, mais le changement d’un système patriarcal qui oppresse, violente et tue les femmes, qui gèle les rôles et les catégories « homme » et « femme ». Enfin, le féminisme tel que l’entend Vamos Mujer implique des changements à toutes les échelles, de l’intime aux structures du pouvoir. C’est une démarche proactive, indissociablement individuelle, car on ne change pas le monde sans se changer soi-même, et collective, car seule il est pratiquement impossible de s’en sortir et de changer un état de fait.

Vamos Mujer est critiquée par certains mouvements féministes colombiens, qui se revendiquent autonomes et autonomistes, comme étant « institutionnalisée », au sens péjoratif du terme. Pourtant, nous avons toujours été attachées à notre indépendance. Nous savons également nous remettre en cause. Par exemple, nous avions plaidé, dans tout le territoire antioquien, auprès des candidat.e.s aux précédentes élections départementales et municipales pour qu’ils incluent la lutte contre les violences faites aux femmes dans leur programme. Nous n’en avons cependant jamais vu les résultats ! Les promesses électorales n’ont été pas tenues. Ou, si le mot « femmes » fut inscrit dans les agendas politiques et dans certains outils (comme les Plans de développement locaux), les moyens n’ont pas suivi. Cette approche n’a permis d’obtenir qu’extrêmement peu de transformations réelles quant à la situation des femmes d’Antioquia. Nous apprenons de ces échecs et cherchons d’autres voies pour peser politiquement. Nous restons convaincues que le plaidoyer reste indispensable pour obtenir des changements structurels.

Actuellement, le mouvement féministe est relativement divers et divisé, entre différents courants, différentes sensibilités, différentes approches. Mais c’est aussi la preuve de sa vivacité. Ces différences et divergences sont la vie même des mouvements sociaux. Il ne faut pas les homogénéiser, mais plutôt chercher à les unir.

Entretien et traduction de l’espagnol (Colombie) réalisés le 26 juin 2023 à Santo Domingo (Antioquia) par Jean Vettraino pour le CCFD-Terre Solidaire. Crédits photos : image de Une Anne Boisse, sinon Jean Vettraino

1- Pour les lecteurs et lectrices en espagnol, il est possible de consulter l’Agenda territorial y ciudadana de las mujeres de Antioquia 2022-2026 (2022, accessible en ligne), où les cinq notions clés du travail de Vamos Mujer – dont l’autonomie économique – sont présentées de manières synthétiques et pédagogiques.

3- Le scratche (el escrache en espagnol) est une forme d’action directe qui dénonce sur la place publique et/ou dans l’espace numérique les coupables de crimes et/ou d’actes violents envers les femmes, en diffusant leur nom et leur portrait. Pour aller plus loin, cf. Marylène Lapalus, « Le scratche, une stratégie de résistance à la violence masculine. Réplique militante contre le féminicide à Mexico », Nouvelles Questions Féministes, 2017, vol. 36 (accessible en ligne).

4- Pour les lecteurs et lectrices en espagnol, cf. « Avances normativos de los últimos 20 años en relación con los derechos humanos de las mujeres », dans le vingtième Rapport sur la situation de violation des droits humains des femmes à Medellin et dans les territoires d’Antioquia (2022, accessible en ligne).

5- « En anglais, le terme sert à exprimer une conséquence négative ou une réaction hostile – en français, il est d’ailleurs traduit par les non moins imagés « contrecoup », « retour de bâton », ou encore « ressac ». Pourquoi alors utiliser sa version anglophone, quand tant de traductions sont disponibles ? Parce que, depuis une trentaine d’années, backlash désigne plus spécifiquement une réaction violente d’une partie de la société face au progrès des droits des minorités [ou des droits des femmes] ». Cf. Marion Dupont, « Le « backlash » ou le retour de bâton conservateur », lemonde.fr, 21 septembre 2022.

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