Glossaire de la campagne “Hors-jeu”

Publié le 15.10.2013

Investissement direct à l’étranger (IDE) : Désigne tout investissement transfrontalier dont le résultat est soit d’acquérir (ou de contrôler) une société existante, soit de créer de nouvelles capacités de production par le biais d’une filiale. On oppose souvent les IDE aux investissements de portefeuille, c’est-à-dire aux achats de titres sur des marchés financiers : dans le premier cas, l’investissement est durable et se traduit par une augmentation de la capacité de production contrôlée par la firme qui effectue l’IDE, dans le deuxième cas, il ne s’agit que d’investissements à finalité financière, susceptibles d’être liquidés à tout moment par revente sur le marché financier où ils ont été acquis. Source : Alternatives Économiques

Cette distinction mérite aujourd’hui d’être nuancée car, du fait de l’utilisation massive des paradis fiscaux, une grande partie des flux financiers comptabilisés comme IDE est fictive. Presque 1 euro sur 2 des IDE à destination des pays à faible revenu ou revenu intermédiaire faible en 2011 provenait des paradis fiscaux contre 37 % pour les pays à revenu intermédiaire plus élevé et les pays riches [[Action Aid, How tax Havens plunder the Poor, mai 2013, p. 8.]].

AFD : Agence française du développement sous tutelle du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Finances créée en 1941. Le groupe AFD (dont Proparco) finance des projets de développement dans les pays du Sud et dans les collectivités d’Outre-Mer, à la fois par des subventions, des prêts, des prises de participation… pour un montant total en 2012 de 6 977 millions d’euros (dont 4 723 millions d’euros concernant les prêts) contre 3 140 en 2006.

Proparco : institution financière de développement faisant partie du Groupe AFD, créée en 1977 pour le financement du secteur privé. Elle est détenue en majorité par l’AFD (60 %), le reste par des actionnaires privés du Nord et du Sud (banques, entreprises multinationales). Proparco fait état de 340 clients privés dans 60 pays, soit 3,1 milliards d’euros en portefeuille en 2012.

Coface : aujourd’hui privatisée sous le nom de Natixis, elle gère pour le compte de l’État des garanties destinées à soutenir les exportations et investissements français à l’étranger (garantie des risques).

Aide au développement : L’aide est l’une des composantes du financement du développement (aux côtés des IDE, des ressources domestiques via la fiscalité, etc.). Elle va historiquement des pays développés vers les pays en développement, et compte deux grandes catégories :

  • L’aide publique (125 milliards d’euros en 2012), quand le donateur est un pays ou une entité publique d’un pays (pour la France c’est principalement la mission de l’Agence française de développement (AFD), ou encore un groupe de pays par l’intermédiaire d’une organisation internationale (Banque mondiale, EuropAid…).
  • L’aide au développement peut aussi être privée (particuliers, ONG, fondations, mécénat d’entreprises).

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