© Anne-Sophie Bisiaux

© Anne-Sophie Bisiaux

Migreurop

Présentation

Migreurop est un réseau de personnes militantes et chercheuses originaires d'Europe, d'Afrique et du Proche-Orient. Son objectif est de documenter et de dénoncer les conséquences des politiques migratoires européennes tout au long du parcours de l'exil, comme la fermeture des frontières, le tri, la détention formelle et informelle, les expulsions, l'externalisation des contrôles frontaliers et de l’asile.

Ses actions reposent sur la collecte et l’échange d’informations, l’analyse partagée, la création d’outils de décryptage et de sensibilisation. Le réseau s'engage également dans l’organisation de rencontres internationales, s'implique dans des actions collectives et soutien des actions contentieuses.

PAYS

France

PARTENAIRE

Depuis 2005

PRINCIPAL COMBAT

Migrations internationales

EFFECTIFS

3 salariés / 60 bénévoles

COLLABORATION

15 projets

Haut(s) Fait(s)

Né d’une réflexion commune entre Migreurop et le CCFD-Terre Solidaire, le réseau a produit un important rapport qui dénonce et décrypte le chantage anti-migratoire et les violences à l’encontre des personnes exilées le long de la route des Balkans. Celui-ci documente la stratégie d’externalisation de ses frontières par l’Union européenne, qui fait peser sur d’autres sa responsabilité.

Migreurop a également sorti un Atlas des Migrations dans le monde. L’ouvrage met en lumière les enjeux migratoires contemporains en interroge la liberté de circulation.

Cet ouvrage apporte des éléments à la fois théoriques et tirés de l’expérience vécue des personnes migrantes, en mettant en perspective des dynamiques historiques de la liberté de circulation, en présentant des grands espaces de circulation existants, les migrations humaines au regard des migrations de capitaux et marchandises, les formes de circulation mises en œuvre par les migrants eux-mêmes, les imaginaires contradictoires sur le fait migratoire.

Depuis sa création, Migreurop documente l’externalisation des politiques migratoires européennes. Ces politiques d’externalisation ont pour objectif de tenir les exilé·e·s au plus loin de l’espace européen en sous-traitant la gestion des mouvements migratoires aux pays dits “tiers“ (d’origine ou de transit), quelles qu’en soient les conséquences sur les droits des personnes migrantes.

 

Chiffres clés

60

bénévoles

2005

partenaire depuis

15

projets en collaboration

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