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Timor-Leste : des solutions pour lutter contre la faim climatique (vidéo)
Au Timor-Leste, les dérèglements climatiques causent régulièrement des catastrophes naturelles extrêmes qui menacent la souveraineté alimentaire du pays. Face à ces enjeux, notre partenaire, Permatil, soutient de nombreuses initiatives pour permettre à la population de retrouver sa sécurité alimentaire.
Cyclones, inondations, sécheresses … ces évènements météorologiques récurrents au Timor-Leste, mettent en péril les récoltes et déstabilisent l’économie.
Notre organisation partenaire local, Permatil, soutient la réhabilitation des bassins versants permettant de s’adapter aux fortes pluies et de stocker l’eau en cas de sécheresse.
Elle aide également les paysans à engager des démarches agro-écologiques durables pour régénérer les sols et retrouver leur sécurité alimentaire.
Grâce à son action, une loi inédite a été adoptée en 2015, permettant d’intégrer la permaculture et l’aménagement des jardins potagers dans les programmes scolaires.
Faim climatique, changeons les prévisions !
Pour aller plus loin :
L’agroécologie vue du Timor Leste : des potagers en permaculture dans toutes les écoles ? -
Timor oriental et extractivisme : pour un autre modèle économique
Organisation partenaire soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, l’ONG La’o Hamutuk analyse les politiques de la nation timoraise orientées essentiellement vers l’extractivisme. Elle tente de les influencer en faveur d’un développement équitable, durable et tourné vers le bien-être des populations.
Maxi Tahu, chercheur au sein de l’organisation, nous explique les choix auxquels est confronté le pays. -
Au Timor-Leste, une loi inédite pour promouvoir l’agroécologie dans les écoles
L’association Permatil, au Timor Leste, est chargée d’installer des jardins cultivés en permaculture dans toutes les écoles. Dans ce jeune état, les enfants ne se contentent plus de s’asseoir sur les bancs des salles de classe. Ils découvrent aussi l’attention à la nature, à la nutrition, aux générations futures
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Bernard Pinaud au Timor Leste, “soutenir les paysans et la société civile”
Le Délégué général du CCFD-Terre Solidaire, Bernard Pinaud, était en mission au Timor Leste du 12 au 22 juillet 2016 pour aller à la rencontre des partenaires. Frappé par l’histoire récente et douloureuse de ce jeune état, il est impressionné par la manière dont cette toute jeune société civile s’organise pour former et appuyer les paysans, qui représentent l’essentiel de la population.
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Edito : Esprit de solidarité, es-tu là ?
À un an d’importantes échéances électorales, l’absence de débats et de convictions fondamentales pour le vivre ensemble me stupéfie. J’ai honte des stratégies européennes face aux problèmes complexes que pose l’accentuation des mouvements migratoires. 550 millions de citoyens, dont la richesse est nettement au-dessus de la moyenne, sont incapables de faire face à l’arrivée d’un ou deux millions de migrants, dont une majorité de Syriens fuyant la guerre, et d’inventer autre chose que des murs !
J’ai honte lorsque l’un de nos ministres ose dire qu’en temps de « guerre » contre le terrorisme, les valeurs fondamentales deviennent secondes.
Comment convaincre nos dirigeants qu’ils se trompent en croyant nous endormir par des manœuvres électoralistes, en s’inspirant des courants les plus démagogiques, en jouant sur nos inquiétudes ?
La solidarité, j’y crois[[La solidarité, j’y crois, Éditions Bayard. Nouvel ouvrage : Justice sur la terre comme au ciel.]]. Seul l’esprit de solidarité peut faire, non pas un miracle, mais provoquer un sursaut qui inventera des solutions réalistes nous évitant la honte.
Construire le monde, y compris la France, dans un esprit de solidarité ne relève ni d’un slogan ni d’une incantation. L’interdépendance qui existe objectivement entre tous les pays, cultures et religions, nous place devant un choix crucial. Soit faire disparaître cette dépendance en faisant disparaître l’Autre. Bonjour, la violence ! Soit laisser faire le renard dans le poulailler. Bonjour, la discrimination ! Soit choisir la stratégie du partenariat. Se mettre ensemble pour inventer les solutions. Ce n’est pas le choix de la facilité : la rencontre de l’Autre est rugueuse et risquée. Mais c’est la stratégie la plus intelligente qui évite la guerre et honore l’inventivité de chacun. C’est le choix difficile et courageux qu’a fait l’Allemagne dans l’urgence (voir Faim et Développement n° 291).
Depuis longtemps, les partenaires du CCFD-Terre Solidaire dans les pays du Sud ont choisi la solidarité. Non par gentillesse mais par réalisme. Les plus pauvres n’ont pas le temps de se lamenter ! C’est bien la solidarité des femmes entre elles au service de tous qui secoue la population et interpelle les responsables. C’est bien la solidarité des moines de Mar Moussa en Syrie avec les populations musulmanes qui sur les chemins de la violence maintient l’espoir. C’est bien la solidarité qui pousse nos ami.e.s du Timor à promouvoir le Tara bandu, code social ancestral, non pour revenir au passé mais pour inventer un vivre ensemble au cœur d’une société moderne mercantile et individualiste.
J’appelle au réveil des esprits, des intelligences et des cœurs : laissons nous pénétrer toujours davantage par l’esprit de solidarité. Qui peut prétendre bâtir un bonheur durable sans lui ? L’Esprit de Pentecôte qui permettait à des peuples étrangers de se comprendre au-delà des différences de langue nous incite à croire que cela est possible.
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Au Timor Leste, Permatil forme les paysans à l’agroécologie
Depuis plus de 15 ans, l’association Permatil sillonne le pays afin de former les paysans à l’agroécologie et leur permettre d’acquérir leur autonomie alimentaire. Depuis 2011, les scouts aussi se mobilisent autour de ce projet.
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Prévenir et résoudre les tensions communautaires au Timor Leste
Au Timor Leste, l’association KSI, partenaire du CCFD-Terre Solidaire s’appuie sur le « Tara Bandu ». Une méthode traditionnelle qui permet de régler à l’amiable les conflits communautaires et fonciers.
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Formation à l’auto-entreprenariat
Huit ans après l’indépendance du Timor-Leste, les conditions de vie de cette ancienne colonie portugaise n’ont guère évolué. Les emplois sont concentrés dans l’agriculture et l’industrie mais restent faiblement développées. C’est l’un des pays les plus pauvres d’Asie où le salaire moyen est de 0,50 $ par jour. Le CCFD-Terre Solidaire appuie le CDC dans son travail pour l’insertion professionnelle des timorais.
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Timor Leste
Colonie portugaise jusqu’en 1975 puis 27ème province indonésienne, le Timor Leste est officiellement indépendant en 2002 au terme d’une longue période de transition politique.