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  • La transition tchadienne sous surveillance citoyenne

    Suite au coup d’état au Tchad, la société civile vient de créer l’Observatoire citoyen de la transition. Une initiative du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR), partenaire du CCFD-Terre Solidaire.

    Après la mort du président Idriss Déby, un « Conseil militaire de transition » a pris le pouvoir au Tchad, en suspendant la constitution et dissolvant le gouvernement et le parlement. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un « coup de force » qui échappe à toute légitimité démocratique. De nombreuses manifestations ont été durement réprimées dans le pays.

    Le CSAPR, partenaire du CCFD-Terre solidaire, s’est engagé dès le début de cet épisode, en proposant dès le 28 avril des pistes pour une transition civile. Sur la base de l’étude de différentes expériences de transitions dans plusieurs pays d’Afrique, le CSAPR plaide pour « un dialogue national inclusif ». Il plaide aussi pour la fin du soutien français aux acteurs du coup d’état…

    Un mois plus tard, cet engagement se poursuit par la mise sur pied de « l’Observatoire citoyen de la transition ». L’observatoire rassemble une trentaine d’organisations. Il est présidé par une figure de la société civile, l’avocat Me Nodjitoloum Salomon, ancien président de l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) – Tchad.

    Cette plateforme entend mener une veille citoyenne et promouvoir une transition démocratique, l’état de droit et un dialogue dans des conditions sereines. L’observatoire s’adresse aussi à la communauté internationale en demandant la mise en place rapide d’un médiateur par les Nations unies, pour favoriser le dialogue et la tenue d’élections.

    Il salue les prises de positions de l’Union africaine et du parlement européen. Ce-dernier a adopté, le 20 mai, une résolution ferme qui condamne « la prise militaire du pouvoir » et appelle « une transition pacifique, menée par des civils et urgente vers des élections démocratiques, libres et équitables, dans les meilleurs délais ».

    Ce positionnement est le fruit du travail de plaidoyer de la part de plusieurs ONG européennes, dont le CCFD-Terre Solidaire.

    À lire : Lettre ouverte au Président de la République pour l’appeler à condamner le coup de force militaire au Tchad

    3 rapports pour mieux comprendre les conflits au Tchad

    voici un récapitulatif des rapports publiés ces dernières années en partenariat avec la société civile tchadienne pour mieux comprendre la situation de ce pays :

    Consulter les rapports :

    • “Petites et grandes controverses de la politique française au Tchad”, mai 2015
    • “Les partis politiques tchadiens, quelle démocratie pour quelle paix?”, novembre 2014
    • “Le développement piégé : les transferts d’armes et le développement au Tchad (2005-2010)”, Janvier 2012
  • Tchad : le point de vue de la société civile sur les réformes institutionnelles

    Le Comité de Suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation (CSAPR) publie un rapport sur le projet de réformes au Tchad : « Les réformes institutionnelles : entre ambitions partisanes et unité nationale ». Le rapport formule un certain nombre d’inquiétudes et de propositions.

    (suite…)

  • Protestation et indignation populaire au Tchad

    Bruno Angsthelm, chargé de mission Afrique, revient d’une mission au Tchad. Avec Abderamane Ali Gossoumian, Coordinateur national du CSAPR-Tchad, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, ils reviennent sur le mouvement de protestation et d’indignation populaire, déclenché par le viol d’une jeune fille, qui ébranle aujourd’hui le pays.

    (suite…)

  • Crise sahélienne, le Tchad en équilibre instable

    Malgré plus de vingt-et-une années d’exercice du pouvoir, le régime du président Idriss Déby doit composer avec une crise alimentaire récurrente, mais chaque année plus préoccupante, et un risque de contamination de la menace djihadiste à partir des États voisins (Nigeria, Niger, Libye). Analyse en compagnie de deux dirigeants de l’ONG ACORD, partenaire du CCFD-Terre solidaire.

    (suite…)

  • Le CCFD-Terre Solidaire publie le rapport “Le développement piégé : les transferts d’armes et le développement du Tchad (2005 – 2010)”

    Paris, le 30 janvier 2012 La France et d’autres pays ont vendu des armes au Tchad sans prendre sérieusement en compte les risques que présentaient ces transferts sur le développement économique et social du pays, révèle le CCFD-Terre Solidaire dans un rapport d’enquête publié aujourd’hui. Pour Zobel Behalal du CCFD-Terre Solidaire, auteur du rapport « les pays exportateurs et le Tchad partagent la responsabilité des failles qui caractérisent les dispositifs de contrôle, et pour lesquels le développement ne pèse pas bien lourd ». Ce rapport pointe en particulier l’absence de retombées de la rente pétrolière dont une partie significative a servi à l’acquisition d’armes et non au développement du pays comme s’y étaient pourtant engagées les autorités du pays. Entre 2004 et 2008, les dépenses militaires de l’État tchadien ont été multipliées pratiquement par 8, alors que le Tchad est le 183e pays sur 187 selon l’indice du “développement humain” du PNUD. Ce constat rappelle la pertinence et l’urgence d’un Traité international sur le commerce des armes (TCA). En effet, l’absence de règles globales, identiques et contraignantes pour tous les États, entraine une déresponsabilisation générale dans la circulation des armes. Le CCFD-Terre Solidaire appelle la France et les autres pays exportateurs vers le Tchad, à plus de vigilance dans l’étude des demandes de transferts d’armes. En cette année de négociation du TCA, le CCFD-Terre Solidaire invite notamment les États à : – Impliquer les institutions publiques spécialistes du développement dans les décisions sur les transferts d’armes – Accroître la transparence sur les transferts d’armes – Renforcer les dispositifs nationaux de contrôle – Renforcer la coopération internationale – Accentuer le contrôle post-exportation. Télécharger le rapport (pdf)

    Documents joints

    Télécharger le rapport (pdf)
  • Exploitation pétrolière au Tchad – Les populations portent plainte contre la banque mondiale

    Communiqué de presse – Lundi 19 décembre 2011 Le Groupe de recherches alternatives et de monitoring du projet pétrole/Tchad-Cameroun (Gramp/TC), soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, a déposé une plainte contre la Banque mondiale au nom de 25 220 paysans appartenant à 25 villages de la zone pétrolière de Doba au Tchad pour les atteintes aux droits humains et à l’environnement découlant du Projet de l’oléoduc Tchad-Cameroun cofinancé par la Société financière internationale (SFI) du Groupe Banque mondiale. En effet, selon le Gramp/TC, la très large emprise foncière des installations pétrolières ainsi que les impacts de la pollution sur l’agriculture et le bétail, privent une partie de la population des seuls moyens de subsistance dont ils disposent. De surcroît, la présence de forces de sécurité qui assurent la protection des sites comportent des restrictions à la libre circulation dans la zone, entre villages et familles, et une sorte de couvre-feu « implicite » est en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin, etc. Selon les auteurs de la plainte les populations locales subiraient plusieurs autres types d’exactions : arrestations et amendes arbitraires, spoliations des biens, tortures et autres traitements humiliants et dégradants, etc. De plus de nombreux cas d’atteintes à l’environnement ont été recensés. Financé à hauteur de 100 millions de dollars américains par la SFI et réalisé par le Consortium américano-malaisien (Esso, Chevron et Pétronas), ce projet pétrolier n’a pas bénéficié aux populations malgré les engagements pris lors de la signature du contrat entre les entreprises exploitantes et le gouvernement tchadien : ni nouvelles infrastructures éducatives, sanitaires, ni accès des populations à l’eau potable. Cette plainte a été déposée le 20 octobre 2011 et jugée recevable le 29 novembre par le Bureau du Compliance Advisor/Ombudsman – CAO(1)), un mécanisme de résolution des différends mis en place par la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) du Groupe Banque mondiale. Les plaignants attendent que la procédure devant le CAO débouche sur la réparation des dommages causés aux populations riveraines et que des solutions durables soient trouvées pour faire face aux impacts sociaux et environnementaux cumulatifs à moyen et long terme. Pour le CCFD-Terre Solidaire, la SFI doit désormais se conformer aux nouveaux standards internationaux, notamment aux principes directeurs des Nations unies sur les droits de l’Homme et les entreprises transnationales. Cela signifie qu’elle doit exiger des entreprises auxquelles elle accorde des prêts, la prise en compte et la prévention des risques en matière de droits humains et environnementaux, en particulier ceux découlant des pratiques d’accaparement des terres, comme établi dans son nouveau « Cadre de durabilité »(2). Voir le site du Groupe de Recherches Alternatives et de Monitoring du projet Pétrole Tchad Cameroun .   Contact: Paris : CCFD-Terre Solidaire, Véronique de La Martinière : Tél. 01 44 82 80 64- 06 07 77 05 80 (1) Le CAO a pour mandat de : aider la SFI et la MIGA à instruire de manière juste, objective et constructive les plaintes des personnes affectées par leurs projets (ou les projets auxquels elles participent), et améliorer les effets sociaux et environnementaux des projets de la SFI et de la MIGA (ou des projets auxquels elles participent). (2) Voir Critère de performance N° 5 du Cadre de durabilité
    Exploitation pétrolière au Tchad - Les populations portent plainte contre la banque mondiale
    Exploitation pétrolière au Tchad – Les populations portent plainte contre la banque mondiale
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    Exploitation pétrolière au Tchad – Les populations portent plainte contre la banque mondiale
  • Tchad, une population en souffrance

    Paris, le 15 juin 2011 Bien qu’il ait été réélu avec 83,6 % des suffrages lors de l’élection présidentielle du 25 avril 2011, le pouvoir d’Idriss Déby est fragilisé, selon Delphine Djiraibe. Par la perte d’influence de son principal soutien régional, le chef d’Etat libyen Mouammar Khadafi, assis sur un trône chancelant. Et par la préoccupante dégradation des conditions de vie de la population tchadienne. Vingt et un an plus tard, Idriss Déby est toujours au pouvoir ! « Oui, commente, Delphine Djiraibe, et c’est toujours un président mal élu. Le scrutin a été entaché d’irrégularités, relevées par les observateurs de l’Union européenne. Et le taux de participation a avoisiné les 20 %, bien loin des 58 % mis en avant par la Commission électorale nationale dite indépendante (CENI), qui s’est discréditée. » « Le seul point positif des derniers scrutins – des élections législatives en février dernier ont précédé les présidentielles – est qu’ils se sont déroulés dans un climat politique relativement apaisé, sans violences. » A quoi tient ce silence des armes dans un pays aux rébellions récurrentes ? « Depuis la rencontre entre le président soudanais El Béchir et Idriss Déby, la normalisation des relations entre les deux pays progresse. Une force mixte dédiée à la sécurisation de la zone frontalière commune a été mise en place. Cela dit, tous les problèmes sont loin d’être réglés. » L’écho des révolutions arabes serait-il parvenu jusqu’à N’Djamena ? « Oui, répond l’avocate des droits de l’homme. Des tracts ont même circulé dans les rues de la capitale, intitulés « Déby dégage ! ». » « Mais, poursuit-elle, l’attention se focalise aujourd’hui sur la situation à Tripoli. Khadafi a de tout temps soutenu Déby. En lui fournissant un appui politique, économique et militaire. S’il quitte la scène, le pouvoir tchadien sera très affaibli. On perçoit d’ailleurs une grande nervosité dans les milieux proches du président. » Pendant ce temps, Delphine Djiraibe, persévérante, poursuit son inlassable travail de plaidoyer à la tête du CSAPR. Autour de deux axes : faire en sorte que les prochaines élections – en 2016 – soit enfin crédibles et transparentes ; et, suite au dépôt des armes d’anciens belligérants, donner une réalité tangible aux programmes Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR). « Nous pensons organiser un colloque sur ce thème à N’Djamena à l’automne 2011, avec la participation d’experts internationaux. » Une population en souffrance La voix de Delphine Djiraibe est envahie par l’émotion et la colère, lorsqu’elle évoque la vie quotidienne de ses concitoyens. « Savez-vous que bien des familles ne mangent plus à leur faim à N’Djamena ? Je connais de nombreux ménages des classes moyennes qui ne font plus que deux repas par jour au lieu de trois. Alors, imaginez chez les pauvres… » Elle marque une pause et reprend son réquisitoire : « L’accès a l’eau potable n’est pas assuré, si bien que les cas de typhoïde, de choléra ou de méningite se multiplient. La santé publique devient un problème majeur au Tchad ! » Mais à quoi sert donc la manne pétrolière qui emplit les caisses du régime ? « Outre les achats d’armes, réplique-t-elle, Déby s’est contenté d’investir dans les infrastructures routières, la construction de quelques écoles dépourvues de professeurs ou la modernisation de la capitale. » «  Tout se passe, résume-t-elle, comme si le président était plus soucieux de son image que de la situation de son peuple. C’est inacceptable ! » Et comment réagissent ses interlocuteurs officiels français ou européens à un tel témoignage ? « Ils nous reçoivent et nous écoutent, assure-t-elle. Mais sans qu’ils le disent ouvertement, je les sens partisans du statu quo. Est-ce à dire qu’ils attendent une révolte populaire – comme en Tunisie ou en Egypte – pour enfin prendre leurs distances avec Déby ? » «  Il serait plus réaliste, avertit Delphine Diraibe, d’inciter d’ores et déjà à la mise en place de réformes profondes et de préparer la transition, qui favoriserait une alternance à tous les niveaux. Avant qu’il ne soit trop tard. » Propos recueillis par Yves Hardy Tchad : un climat politique apaisé, mais une situation sécuritaire toujours préoccupante… (pdf – juin 2011)

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    Tchad : un climat politique apaisé, mais une situation sécuritaire toujours préoccupante… (pdf – juin 2011)
  • Situation au Tchad : lettre publique de 4 ONG

    Lettre publique aux autorités françaises sur la situation au Tchad Ndjamena – Paris, le 20 mai 2009 La rébellion tchadienne a repris une nouvelle fois son offensive contre le régime tchadien. Ce cycle de violence politique qui a démarré en 2005 après la modification constitutionnelle permettant au président Idriss Déby Itno de pouvoir briguer indéfiniment la présidence, résulte de l’incapacité des dirigeants tchadiens d’imaginer et de mettre en oeuvre un processus de sortie de crise globale pour sortir le Tchad de ses vieux démons. Une fois encore, le régime s’enferme dans une logique guerrière qui consomme la plus grande partie des revenus de l’Etat, renforce la corruption et nuit gravement à l’Etat de droit et aux droits de l’Homme. Les rebelles, sans espace politique ouvert de négociations, restent dans une logique de confrontation et profitent du soutien soudanais, dans une logique de guerre croisée par rébellion interposée. Malgré l’intense effort de propagande gouvernementale qui veut faire croire à une victoire décisive de l’armée nationale, des milliers de rebelles bien armés sont toujours présents dans l’est du Tchad et au Darfour et cette situation entraîne toujours un risque majeur pour le Tchad et la sous-région.   La situation politique est bloquée au Tchad. Son gouvernement a tout fait pour que les accords politiques d’août 2007 sur l’organisation des élections soient inopérants malgré les efforts del’opposition démocratique. La disparition, en 2008, de son principal porte-parole, M. Ibni Oumar Mahamat Saleh, ourdie par les plus hautes autorités au pouvoir n’a jamais été élucidée. Les accords signés à Syrte (Libye), en 2007, entre le gouvernement et les rebelles, n’ont débouché sur aucun engagement politique. Tous les observateurs de la vie politique au Tchad savent que le régime refuse toute véritable ouverture démocratique. Les associations françaises ont alerté depuis des années, les autorités françaises sur la responsabilité du régime tchadien dans la détérioration régulière de la situation politique. L’an dernier, après les événements de février, elles ont pu présenter au plus haut niveau, les conditions politiques préalables à un retour à une paix durable.   Pourtant, encore une fois, l’action de la France n’a pas été dans le sens de la démocratie et de la paix : aucune réaction quant aux accusations contre le régime sur la mort du principal leader politique de l’opposition, blocage des accords politiques, intense activité diplomatique sans résultat sur le Soudan…. Sans réelle contrepartie politique, l’appareil diplomatique et militaire français continue aujourd’hui à soutenir le régime d’Idriss Déby Itno. Les associations françaises et tchadiennes demandent aux autorités françaises de prendre leurs responsabilités au Tchad pour imposer un cessez-le-feu et garantir un véritable processus global de sortie de crise basé sur un dialogue inclusif qui renforcerait les efforts réalisés dans le processus politique du 13 août. Ces associations demandent à la France de faire pression sur le Président Deby pour que celui-ci accepte un processus transparent de négociations. Concernant la disparition de M. Saleh, malgré les promesses répétées de la France qu’elle mettrait tout en oeuvre pour connaître la vérité, rien n’a été obtenu des autorités tchadiennes. Les associations françaises et tchadiennes demandent aux autorités françaises ce qu’elles comptent concrètement faire pour que les auteurs de la disparition de M. Saleh soient identifiés, recherchés, arrêtés et condamnés. Associations signataires :
    • Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France) – Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire) – Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation nationale au Tchad (CSAPR) – Survie
      Lettre publique aux autorités françaises sur la situation au Tchad (fichier PDF, 103 ko)

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    Lettre publique aux autorités françaises sur la situation au Tchad (fichier PDF, 103 ko)
  • Avec les membres du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation

    Un an après l’offensive rebelle sur Ndjamena, en février 2008, quelle est aujourd’hui la situation politique et des droits de l’Homme au Tchad ?
    Mardi 3 février 2009, à 9h30, l’ACAT-France, le CCFD-Terre solidaire, la FIDH et Survie vous invitent à une rencontre avec des représentants de la société civile tchadienne, membres du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation ou CSAPR*.

    Avec :
    Delphine K. Djiraibé, coordinatrice nationale du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR). Avocate et militante des droits de l’Homme, elle a fondé en 1994 l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (APDH) et en a assuré la présidence pendant 10 ans. Lauréate du prix Robert Kennedy pour les Droits de l’Homme.
    Michel Barka, président de l’Union des Syndicats du Tchad (UST), principale confédération syndicale tchadienne depuis 2006. Enseignant en gestion, membre durant 7 ans du Conseil de contrôle et de surveillance des revenus pétroliers.
    Tenabaye Massalbaye, président de la Ligue tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH). A été le président du comité des enquêtes de la commission nationale mise en place par le gouvernement tchadien sur les événements de février 2008.
     
    Merci de confirmer votre présence auprès de :
    Nathalie Perramon / CCFD-Terre solidaire – 01 44 82 80 67 – 06 82 85 28 82 –  n.perramon@ccfd.asso.fr 

    La conférence de presse se tiendra au :
    CCFD – Terre solidaire
    4 rue Jean Lantier – 75 001 Paris (Métro Châtelet)

    * La délégation du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR) sera en France du 2 au 8 février 2009 pour informer les pouvoirs publics et l’opinion française sur la situation politique et sécuritaire au Tchad. Elle apportera en particulier son témoignage sur les résultats de la Commission d’enquête mise en place pour faire toute la lumière sur les événements de Ndjamena de février 2008. Sa démarche est soutenue par plusieurs organisations françaises et internationales : l’ACAT, le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire), la FIDH,  Survie.

  • Convaincre les pouvoirs publics français et européens de changer leurs stratégies au Tchad

    Une délégation de nos partenaires tchadiens du Comité de Suivi de l’Appel à la Paix et à la réconciliation Nationale au Tchad, ou CSAPR, est en France pour une semaine du 2 au 8 février 2009. Menée par Delphine DJIRAIBE, Tenebay MASSALBAYE Michel BARKA, cette délégation vient en France pour tenter de convaincre les pouvoirs publics français et européens de changer leurs stratégies au Tchad.

    (suite…)

  • Tchad : le CCFD reçu à l’Elysée

    Avant son départ pour le Tchad, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a réuni hier matin, mercredi 27 février, à l’Elysée, six ONG : le CCFD, Oxfam France, Amnesty International, la FIDH, Human Right Watch et le Secours Catholique.
    Les ONG, dont le CCFD représenté par Antoine Malafosse, délégué général, ont fait part au Président de leurs inquiétudes quant au sort des deux opposants tchadiens porté disparus, le député fédéraliste Ngarlejy Yorongar et le porte-parole de la principale coalition de l’opposition, Ibni Oumar Mahamat Saleh. Le CCFD a insisté sur l’importance de la relance d’un processus politique qui soit ouvert à tous. Pour le CCFD, une solution durable de retour au calme et à la démocratie au Tchad ne peut se faire qu’à travers la mise en place de ce processus de paix soutenu par la communauté internationale et non par un soutien militaire inconditionnel au régime actuel.

    Les ONG ont également émis le souhait que les plus hautes autorités françaises accueillent dans les semaines prochaines à Paris des représentants qualifiés de la société civile tchadienne qui pourront leur présenter leur vision de la situation et les options possibles pour sortir de l’impasse.

    Cette visite à l’Elysée s’inscrit dans un processus de dialogue entre le CCFD et le gouvernement français pour la résolution pacifique de la crise tchadienne.

    La Croix – Nicolas Sarkozy cherche toujours la rupture en Afrique

    Libération – “Le gouvernement tchadien ne peut pas faire n’importe quoi”

    AFP – Nicolas Sarkozy reçoit des ONG avant sa visite au Tchad

    L’Express – Sarkozy au Tchad : les ONG critiques

  • Le Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation nationale au Tchad s’adresse à Nicolas Sarkozy

    Le CCFD relaie aujourd’hui auprès des médias une lettre adressée à Nicolas Sarkozy par Delphine K. Djiraïbé, coordinatrice nationale du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation au Tchad, partenaire de longue date du CCFD sur les questions de paix et de démocratie au Tchad.
    —  COMITE DE SUIVI DE L’APPEL A LA PAIX ET A LA RECONCILIATION NATIONALE AU TCHAD Paris le 27 février 2008 Monsieur le Président Sarkozy, Vous vous rendez au Tchad, un pays plongé dans une guerre civile incapable de sortir de cette logique de confrontation entre seigneurs de guerre qui a empêché la construction de la démocratie dans notre pays. Depuis plus de 40 ans, le Tchad oscille en effet entre prises de pouvoir par les armes et confiscation du pouvoir par la force. Les leaders de l’opposition démocratique ont été toujours marginalisés tandis que les chefs de factions rebelles ont été récompensés à chaque ralliement de circonstance. Pourtant, depuis plus de 5 ans, de nombreux acteurs de la société civile et des partis politiques ont milité pour construire une paix véritable et durable contre cette logique guerrière. Dans cet esprit, la société civile tchadienne a défendu un projet démocratique moderne et proposé des pistes concrètes de sortie de crise basées sur un dialogue global. Nous pensons en effet que c’est la seule voie vers la démocratie, le développement socio-économique et la sécurité, seuls gages de paix et de stabilité pour la sous région. Malheureusement, ni la France ni l’Union Européenne n’ont pris en considération nos analyses et nos propositions. Monsieur le Président, aujourd’hui, nous sommes inquiets quant à l’évolution de la situation de notre pays. Le Président Idriss Déby Itno, après sa victoire lors de l’attaque de N’djamena, n’a pas su rassembler la nation sur le chemin de la paix et de la démocratie. Il s’est retranché dans une logique guerrière et répressive. Le régime est complètement isolé et fragilisé sans aucun soutien populaire et toujours soumis à la menace des mouvements politico-armés. La disparition des opposants politiques est doublement inquiétante, pour les opposants eux-mêmes et leurs familles bien sûr, mais aussi pour notre capacité à régler ensemble cette crise par la voix du dialogue. Nous pensons qu’il n’est plus possible aujourd’hui de maintenir le statu quo. Il est extrêmement urgent d’engager le Tchad dans un processus de sortie de crise globale qui ne peut se limiter à la reprise d’un simple accord électoral comme celui du 13 août dernier dans ce contexte dégradé. Le Tchad a besoin d’un processus beaucoup plus approfondi. Nous estimons qu’une négociation globale, associant tous les acteurs de la crise, est nécessaire pour élaborer un Pacte national fort soutenu par la population et au service de la paix et du développement. Monsieur le Président, nous souhaitons que votre visite à N’djamena impulse la mise en oeuvre d’une politique française renouvelée au Tchad au service de la construction de la démocratie. Nous pensons que vous pouvez rassembler autour de ce projet les ressources indispensables pour y parvenir. Dans ce sens, nous estimons que les Eléments Français au Tchad (EFT) et l’EUFOR seraient essentiels pour sécuriser et garantir un véritable processus de paix. La participation des Nations Unies et de l’Union africaine seraient un atout aux côtés de la France pour réussir ce renouveau au Tchad. Monsieur le Président, en espérant que vous entendrez notre soif et notre besoin de paix, nous vous prions d’agréer notre parfaite considération. La coordinatrice nationale Me Delphine K. DJIRAIBE
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  • Lettre ouverte au Président de la République

    Alors que l’état d’urgence est décrété au Tchad, que la tension reste vive, que l’on est toujours sans nouvelles de la plupart des opposants disparus depuis deux semaines et que la France assure M. Déby de son « soutien sans faille », le CCFD et le Secours catholique adressent un courrier au Présisent de la République française. Ils appellent la France à soutenir activement un processus politique négocié entre toutes les parties pour une paix durable.
    Monsieur le Président, Depuis plusieurs années, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement et le Secours Catholique soutiennent de façon active les militants des Droits de l’Homme et les acteurs de la société civile au Tchad, qui appellent avec courage à s’engager dans une négociation politique pour une paix globale au Tchad. En complément à ces soutiens et en qualité d’organisations françaises, nous sommes en contact régulier avec l’Ambassade de France au Tchad et le Ministère des Affaires Etrangères. A plusieurs reprises en 2005, 2006 et 2007, nous avons alerté les autorités françaises que tous les ingrédients étaient réunis pour que ce pays sombre une nouvelle fois dans la violence armée :
    • une crise institutionnelle marquée par la monopolisation et « l’ethnicisation » du pouvoir, couplée à une absence d’espace démocratique, et la fragilisation du régime par des dissensions internes ;
    • une violence omniprésente dans la vie des Tchadiens amplifiée par l’activité de nombreuses rébellions armées ;
    • des violations quotidiennes de droits humains et une restriction renforcée des libertés de la presse depuis la fin 2007 ;
    • une situation sociale catastrophique, malgré la mise en production des champs de pétrole. Les recettes de l’exploitation pétrolière ne sont de facto pas utilisées pour le développement socio-économique du pays.
    Nos interlocuteurs au sein de votre administration partageaient ces constats mais gardaient paradoxalement une analyse réductrice de la situation politique: « le régime Déby dans le contexte actuel est le seul à garantir la stabilité du pays et de la sous-région, d’où notre soutien sans faille au pouvoir en place ». La politique française se restreint donc à un choix entre intervenir ou ne pas intervenir en cas de menace armée. Comment déboucher, avec un tel état d’esprit sur des résultats constructifs à moyen et long terme ? Vous le savez, la solution durable à cette crise tchadienne n’est pas militaire mais politique. Elle ne peut se faire que par un dialogue entre tous les acteurs impliqués dans ce conflit : le Président Deby bien sûr, les partis politiques alliés à son régime, l’opposition démocratique, la société civile, les principales factions rebelles armées. La communauté internationale, au premier rang de laquelle la France, doit évidemment accompagner cette recherche de la paix, essentielle à la stabilité régionale. Depuis plusieurs années, le Comité tchadien de Suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation (CSAPR) promeut avec courage et conviction un processus global de négociation pour la paix. Cette initiative est soutenue par le Secrétariat Général des Nations-Unies, la diplomatie allemande et le milieu associatif français, allemand, et nord-américain (Fondation Kennedy). La France a toujours affiché son scepticisme voire son opposition à appuyer un tel schéma. Nous tenons néanmoins à souligner le rôle positif joué par la France dans ses efforts pour stabiliser l’Est du pays. Nous avons apprécié que la France se soit engagée dans la promotion du dialogue inter-tchadien impulsé par la Commission Européenne. Ces négociations politiques ont permis la signature d’un accord entre les principaux mouvements politiques le 13 août 2007. Cet acte marque le début d’un processus de dialogue politique entre les acteurs tchadiens. Nous analysions alors cet engagement de la France comme une évolution significative de son analyse politique et de sa stratégie dans ce pays en faveur d’un réel dialogue comme solution durable à la crise récurrente du Tchad. Malheureusement, depuis la signature de cet accord, beaucoup de difficultés ont ralenti le processus en cours. Ni la France, ni l’UE n’ont réitéré publiquement leur soutien à ce processus qui donnait l’espoir formidable d’une rupture avec les pratiques passées. Ce silence et ce manque de soutien formel ont refroidi l’enthousiasme des acteurs politiques et de la société civile. L’absence d’espace de dialogue espéré a renforcé les « politico-armés » dans leur analyse belliqueuse : seules les armes peuvent être porteuses de changement. Il était donc prévisible que les principaux mouvements de rebellions armés réoccupent le terrain politico-militaire, peu de temps avant le déploiement de l’Eufor. Même si elles reçoivent probablement un soutien du Soudan, leur mobilisation est liée principalement à des enjeux de politique interne au Tchad et elle s’exprime par les armes par défaut puisqu’aucun espace de négociation viable n’a été aménagé. Nous sommes persuadés que la reprise des combats n’aurait pas eu lieu si les différents acteurs avaient eu la perspective d’un processus négocié de sortie de crise crédible qui donnerait voix à toutes les forces sociales et politiques du pays. La confusion dans la communication publique des autorités françaises sur leur engagement au Tchad nous semble être le signal des contradictions préoccupantes entre les principes proclamés et le “soutien sans faille” assuré à Monsieur Déby. – alors que la France affirme vouloir placer les droits de l’homme au cœur de sa diplomatie, elle reste trop frileuse pour dénoncer l’utilisation de cette crise par le chef de l’Etat tchadien afin de renforcer son pouvoir et museler ses opposants de manière anti-démocratique. – par ailleurs, tout en se retranchant derrière l’application stricte d’un accord de coopération militaire, les autorités françaises peinent à rendre compte avec clarté de l’engagement exact des militaires françaises dans les événements de ces derniers jours. Monsieur le Président, nous sommes donc inquiets sur l’analyse que la France fait aujourd’hui de la situation tchadienne et sur son positionnement. La France soulignait, dans d’autres contextes de conflit (en République de Côte d’Ivoire, et en République Centrafricaine), que la seule solution est politique et passe par un dialogue national ouvert laissant à tous les acteurs la place de s’exprimer et de construire les conditions d’un processus de sortie de crise. Au Tchad, La France et l’Union européenne peuvent jouer un rôle de médiateur, et la force Eufor peut sécuriser ce processus de dialogue. Nous regrettons que l’affaire de l’Arche de Zoé soit venue brouiller un message clair que vous auriez pu porter, à l’occasion de cette crise tchadienne, sur une nouvelle politique de la France vis-à-vis de l’Afrique. Au contraire, il nous semble que les autorités françaises sont en train de se décrédibiliser auprès de ses partenaires européens et auprès de la partie importante de l’opinion publique française qui reste attentive à la politique de la France en Afrique. De plus, une telle stratégie ne peut que renforcer le sentiment anti-français exprimé par la population tchadienne. Par votre intermédiaire, Monsieur le Président, nous demandons à la France qu’elle s’engage de manière visible aux côtés des Nations-Unies, de l’Union Africaine et de l’Union européenne, dans un véritable soutien à un processus de paix au Tchad. Ce processus doit être basé sur un dialogue politique entre tous les acteurs tchadiens avec une implication de la société civile de ce pays. Cette approche est l’unique solution durable pour résoudre les crises récurrentes de ce pays et permettre à la France de retrouver son rôle de pays des droits de l’homme. Nous restons bien sûr à votre disposition pour poursuivre cet échange avec vous. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.   Antoine Malafosse Délégué général du CCFD  Pierre Lévéné Secrétaire général du Secours catholique   Télécharger la lettre

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  • Tchad
    Le CCFD reçu à l’Elysée

    Vendredi 8 février, le CCFD (représenté par Philippe Mayol), le Secours catholique, des associations de défense des droits de l’homme et des organisations humanitaires, ont été reçus par un conseiller Afrique de l’Elysée.

    L’entrevue a permis d’aborder tout d’abord les risques de crise humanitaire dans l’Est de pays et les camps de réfugiés du Darfour vers lesquels les routes permettant l’approvisionnement sont coupées en raison du conflit.

    Ensuite, les associations ont évoqué le sort préoccupant des défenseurs des droits de l’homme et des prisonniers politiques.

    Mais c’est à l’implication de la France dans la crise actuelle qu’a été consacré l’essentiel de la rencontre. Si la France devait intervenir plus directement, même en disposant d’un mandat international, pour éviter au Tchad de sombrer dans le chaos, il n’en reste pas moins, a défendu notamment Philippe Mayol, que la mise en œuvre d’un processus politique dans une perspective pas trop éloignée est la condition indispensable à la résolution durable de la crise. Ce dialogue doit inclure les principaux dirigeants politiques aujourd’hui dans la rébellion, a-t-il notamment insisté. Sans eux, ce dialogue n’aurait pas de portée, une négocation authentique n’ayant de sens qu’entre adversaires.

    « Nous restons inquiets sur la possibilité de voir mise en œuvre cette perspective vitale d’un processus politique », a conclu Philippe Mayol.

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