Publié le 09.10.2007 Mis à jour le 28.08.2012
Sous les dictatures, les violations massives des droits de l’homme (arrestations arbitraires, tortures, assassinats…) ont fait des milliers de victimes. Avec, parfois, le soutien d’une majorité des évêques catholiques, comme en Argentine ou au Salvador…
• De nombreux catholiques ont payé de leur vie leur engagement : des laïcs, des prêtres, des religieux et religieuses, mais aussi des évêques : Mgr Angelelli (Argentine) en 1976, Mgr Romero (Salvador) en 1980, Mgr Gerardi (Guatemala) en 1998…
• Dans plusieurs pays, l’action pastorale de l’Eglise a porté sur la création de groupes ou de commissions pour relever les cas de violations des droits de l’homme et apporter une aide juridique aux proches des victimes.
Au Chili, le Vicariat à la solidarité créé, en 1976, par le cardinal Silva, archevêque de Santiago, a fonctionné jusqu’en 1992.
• Ces organismes ont souvent associé catholiques et protestants : Assemblée permanente des droits de l’homme (Bolivie), Mouvement œcuménique des droits de l’homme (Argentine), Comité pour la justice et la paix (Guatemala)…
• Depuis la fin des dictatures, cette pastorale s’est orientée vers l’éducation aux droits de l’homme et la formation à la citoyenneté.