Au Nicaragua, le combat des mères “Madres de Abril”
En mai 2018, une réforme de la sécurité sociale pousse la population nicaraguayenne à manifester. La répression est sanglante, plus de 200 morts sont à déplorer. Parmi ces morts : les fils de Lizeth et Josefa membres du collectif Madres de Abril. Leur témoignage montre la dérive d’un Etat de plus en plus policier.
Au printemps 2018, le Nicaragua a été le témoin d’un soulèvement de la jeunesse qui manifestait son refus d’un Etat policier. La répression a été violente. Plus de cent morts sont à déplorer, parmi eux beaucoup d’étudiants, dont Jonatan et Alvaro les fils de Liseth et Josefa.
Les deux femmes ont rejoint le collectif Madres de Abril qui regroupe les mères des enfants assassinés par les forces armées en 2018. Elles militent pour que justice soit faite et que les auteurs des crimes soient punis.
Le collectif a notamment créé un musée virtuel afin de rétablir la vérité sur leurs enfants et honorer leur mémoire avec un objectif : ne pas oublier.
3 ans après les manifestations de 2018, les « Madres de Abril » continuent le combat pour que la mort de leurs fils ne reste pas impunie.
La lutte pour le respect des droits humains dans le pays est encore loin d’être gagnée comme en témoigne notre partenaire du CENIDH Juan Carlos Arce.
C’est le pire moment de l’histoire du Nicaragua pour les défenseurs des droits humains.
Juan Carlos Arce, CENIDH
Aller plus loin avec Echos du Monde :
Face à la répression du mouvement de contestation par le régime d’Ortega, des centaines de milliers de Nicaraguayens se sont réfugiés au Costa Rica. Retrouvez l’article Nicaragua, La résistance en exil dans notre Magazine Echos du monde.
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