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  • Nathan : s’engager pour apprendre

    Nathan, lycéen et bénévole de l’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire de Tours, vit son engagement comme le moyen de mieux comprendre les problématiques de notre monde. Avide de connaissances et entreprenant, il nous parle des actions de plaidoyer qu’il mène pour défendre la justice climatique.

    © Léna Bousquet
    © Léna Bousquet

    La découverte du plaidoyer

    Du haut de ses 17 ans, Nathan, lycéen originaire de Tours, a déjà la tête bien sur les épaules et l’esprit forgé d’ambitions.

    Nathan a toujours eu un vif intérêt pour la politique. Convaincu de vouloir poursuivre dans cette voie, il décide de devenir bénévole auprès d’une association qui se bat pour des causes qui l’importent –soit la lutte contre la fraude fiscale, le dérèglement climatique et la faim dans le monde.

    “Je vois qu’il y a quelques problèmes dans nos sociétés et j’aimerais bien les résoudre” dit-il en riant timidement.

    C’est ainsi qu’il découvre le plaidoyer en rejoignant, en septembre dernier, la commission pour la Justice Climatique de notre réseau local. Une modalité d’action qui l’a immédiatement séduit.

    “Je me suis rendu compte, qu’en terme d’actions, cela correspondait à ce que je voulais faire depuis longtemps”.

    De nature curieux, dynamique et surtout humble, Nathan a trouvé avec le CCFD-Terre Solidaire ce qu’il cherchait : le moyen de mieux comprendre le monde qui nous entoure, pour mieux répondre aux maux qui traversent nos sociétés.

    “Je suis très jeune. Je pars du principe que je ne connais rien et que j’ai tout à apprendre. Et au CCFD-Terre Solidaire, j’apprends énormément de choses et ça c’est quelque chose auquel j’accorde beaucoup d’importance. Apprendre.”

    Nathan

    Entre deux cours : défendre la justice climatique

    Lorsqu’il n’a pas la tête plongée dans ses cours de terminal, Nathan s’investit avec beaucoup d’entrain aux côtés des autres bénévoles à la conduite d’actions pour sensibiliser les décideurs et le grand public à nos combats.

    À l’occasion de la COP26, qui s’est déroulée en novembre dernier, Nathan s’est mobilisé pour porter les couleurs de notre campagne contre la compensation carbone. Il a par exemple participé à l’organisation de trois soirées-débats.

    Mais comme les autres bénévoles, il s’aperçoit que ces événements touchent un public déjà proche de l’association. En réaction à cela, Nathan décide d’ouvrir une page Instagram, qu’il alimente toutes les semaines, pour créer une dynamique nouvelle en vue de sensibiliser plus de monde à leurs actions.

    compte : CCFD_37

    Avec d’autres bénévoles et un chargé de plaidoyer, Nathan participe actuellement à la préparation d’une rencontre, prévue prochainement, avec un député sensible aux problématiques de la faim dans le monde.

    “L’enjeu de cette rencontre ? Le sensibiliser à notre cause pour lutter contre la faim climatique, lui exposer comment on agit, ce que l’on veut faire et ce que l’on a déjà fait”.

    Vers la poursuite de son engagement ?

    Nathan est l’un des plus jeune bénévole du CCFD-Terre Solidaire et il se réjouit de la diversité générationnelle qu’il côtoie. Celle-ci lui permet de travailler en équipe, d’échanger et d’apprendre auprès d’autres personnes aux profils variés.

    “Pour moi le CCFD-Terre Solidaire, c’est avant tout la sympathie”, conclut-il.

    Si l’année prochaine Nathan ne sait pas encore où ses projets d’études le mèneront, il compte bien poursuivre son engagement à nos côtés en rejoignant une autre commission locale.

    Moi aussi, je m’engage

    Découvrez d’autres témoignages de bénévoles :

    Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

    Philippe : l’espoir au coeur de son combat pour une justice climatique

    Jonathan : son engagement bénévole au coeur de sa raison d’être

  • Retour en images sur la Journée mondiale d’actions pour le Climat

    Les bénévoles du CCFD-Terre Solidaire se sont mobilisés, samedi 6 novembre, partout en France, pour dénoncer l’inaction climatique des Etats, réunis à Glasgow pour la COP 26. Retour en images sur une journée haute en couleurs et en cris d’alarme pour la justice climatique.

    Marches, safaris du greenwashing, prises de parole, déambulations devant les portraits des dirigeants champions de l’inaction climatique…

    De Paris à Bordeaux, en passant par Strasbourg, Rouen ou encore Nîmes, nos bénévoles se sont mobilisés, aux côtés d’autres organisations, pour pousser un cri d’alarme face à l’urgence climatique.

    Ensemble, dénonçons les atteintes à l’environnement et aux droits humains. Ensemble, dénonçons l’inaction criminelle des gouvernements. Ensemble, exigeons de vraies solutions climatiques !

    Crédits :
    Ophélie Chauvin / CCFD-Terre Solidaire
    Emmanuelle Millon / CCFD-Terre Solidaire
    Marion Chastain / CCFD-Terre Solidaire

    Retrouvez notre campagne: Stop compensation carbone

  • Bilan de la COP26 : six avancées insuffisantes

    Le pacte adopté par les 200 Etats participant à la COP 26 promet un réchauffement planétaire de 2,7°C à la fin du siècle. Bien loin de l’objectif de 1,5°C inscrit dans l’Accord de Paris. Éclairage avec Myrto Tilianaki qui représentait le CCFD-Terre Solidaire à Glasgow, pour défendre les intérêts des populations du Sud.

    1- Réduction globale des émissions : le grand échec

    Après l’Accord de Paris signé en 2015 à la COP21, les pays s’étaient donné jusqu’à la COP26 pour rehausser leurs engagements de réduction de gaz à effets de serre. Peine perdue. Les efforts supplémentaires annoncés n’atténueront qu’à la marge le réchauffement, qui pourrait atteindre 2,7°C à la fin du siècle.

    A Glasgow, une cinquantaine de pays sur 196 n’avaient pas encore amélioré leur copie de 2015. Minuscule avancée : les pays se sont mis d’accord pour réviser leurs contributions plus fréquemment que tous les cinq ans, ce qu’avait décidé l’Accord de Paris.

    2- Sortie des énergies fossiles : un début très timide

    Pour la première fois, à Glasgow, une COP a envisagé la fin du pétrole et du charbon.
    Mais à la dernière minute, l’Inde, soutenue par la Chine et l’Afrique du Sud, a obtenu un affaiblissement notable du pacte : au lieu d’une « disparition progressive » du charbon, l’accord n’appelle qu’à « intensifier les efforts vers sa diminution progressive » .

    3- L’aide aux pays du Sud : l’égoïsme du Nord perdure

    Après l’ouragan Mathew à Haiti

    Les pays riches, émetteurs historiques du CO2 responsables du réchauffement climatique, ont encore calé sur le principe d’accorder des compensations aux pays du Sud.
    Les populations des pays du Sud, historiquement non responsables des émissions, sont pourtant en première ligne face aux dégâts déjà constatés : canicules, ouragans, inondations, sécheresses…
    Face à cette injustice climatique, les pays riches avaient accepté en 2009 d’aider les pays pauvres à affronter dans la durée la crise climatique, à raison de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Mais avec 83 milliards on n’y est toujours pas. [1]

    4- Méthane, déforestation… : de nombreuses annonces en parallèle des négociations, mais pour quelle portée ?

    La COP26 a été le théâtre d’une multitude d’engagements volontaires lancés par plusieurs coalitions dans différents secteurs :

    • Un groupe d’une trentaine de pays et d’institutions financières a déclaré qu’il ne financerait plus les énergies fossiles à l’international, à partir de 2022. La France s’y est ralliée in extremis, avant que Bercy ne précise dans les heures suivant l’annonce que cela ne changerait rien aux financements en cours…
    • Le méthane : 105 pays ont annoncé leur réduction d’émissions de 30 % d’ici à 2030. Ce gaz à effet de serre, dont l’élevage industriel est l’un des plus grands responsables, contribue au quart du dérèglement climatique. Malheureusement, des pays ayant un important secteur de l’élevage n’ont pas rallié cette coalition (comme le Canada, l’Argentine ou la Nouvelle Zélande) [2].

    A noter que seul l’espace de gouvernance onusien assure une participation de tous les Etats et le principe d’un partie/une voix.

    5- Article 6 : Une prise de conscience du danger de la compensation carbone

    Parmi les chantiers de la COP26, il y avait le recours à des « marchés de carbone », au sein de son article 6 [3].

    À Glasgow, le CCFD-Terre solidaire, au sein d’une coalition d’ONG françaises et internationales, avait axé son plaidoyer sur l’encadrement de cet article 6.
    Tout d’abord, regrette Myrto Tilianaki, « les terres n’ont pas été formellement exclues des opérations de compensation, comme nous le demandions ».
    Ce point, entouré d’un flou important dans son interprétation, exigera une vigilance particulière de notre part.

    Le pire a cependant été évité, car « les communautés du Sud lésées par une de ces opérations pourront saisir directement l’organe indépendant créé par la COP pour recueillir ce type de plaintes. » souligne Myrto Tilianaki.
    Les conditions d’accès des entreprises aux marchés de compensation carbone ont également été un peu renforcées par rapport aux premières versions du texte.

    Enfin, un progrès a été enregistré du côté des mécanismes non-marchands reposant sur une logique de contribution et non de compensation (transfert de technologie, de connaissance, etc.). « Alors qu’ils étaient jusque-là marginalisés, ils ont donné lieu à un groupe de travail post COP visant à les développer », souligne Myrto Tilianaki.

    6. La société civile va devoir continuer à s’imposer

    Si une mobilisation n’a pas déçu tout au long de cette COP, c’est celle de la société civile, qui a mis une réelle pression sur les représentants politiques, en particulier sur les enjeux de l’Article 6 et de la compensation carbone.
    Notre campagne “Ne soyons pas dupes” pointant du doigt la neutralité carbone et le risque de greenwashing par les principaux pollueurs a permis d’exposer cet enjeu.

    La tiédeur des engagements politiques montre la nécessité d’accroitre notre pression sur les dirigeants partout dans le monde et d’être vigilants sur la manière dont seront développées les politiques publiques au niveau national et régional.

    La solidarité entre les peuples sera un ingrédient essentiel pour assurer le futur de notre planète !

    Patrick Piro

    Pour aller plus loin :

    Ecouter l’émission spéciale de RCF avec Myrto Tilianaki

    Lire la déclaration de l’Alliance pour le Climat, les Terres, l’Ambition et les droits, dont fait partie le CCFD-Terre Solidaire, à l’occasion de la clôture de la COP 26

    Déclaration de l’Alliance pour le Climat, les Terres, l’Ambition et les droitsTélécharger

    [1] Et seule une part minoritaire de ces fonds va à des actions visant l’adaptation des pays du Sud, leur intérêt premier, alors que le gros est orienté vers des opérations de réduction des émissions, qui les concernent beaucoup moins. Le principe d’une répartition 50% pour l’adaptation et 50% pour l’atténuation n’a pas été acté lors de cette COP.

    [2] Par ailleurs, est à noter que l’accent est mis sur des questions d’efficacité et non d’une réduction des cheptels ou le soutien à des régimes alimentaires plus riches en végétaux. Or de nombreux scénarios scientifiques ont démontré que cela était nécessaire.

    [3] Ce mécanisme, autorise un pays ou une entreprise à financer ou échanger des crédits issus notamment de projets « de compensation » hors de son territoire (comme la plantation de forêts dans un pays du Sud) afin de remplir plus facilement ses engagements climat.

  • Réactive – A quelques jours de la clôture de la COP26, l’intégrité de l’Accord de Paris et l’objectif de ne pas dépasser un réchauffement de 1.5 degré est clairement menacé

    La présidence britannique a publié cette nuit un premier projet de décision de la COP26. Malgré les alertes répétées ces derniers mois sur l’urgence d’agir rapidement et structurellement pour assurer une trajectoire de réchauffement climatique ne nous amenant pas vers des conséquences irrévocables, le document proposé ainsi que les autres négociations en cours portent le risque de nous éloigner un peu plus des objectifs fixés par l’Accord de Paris.

    Selon Myrto Tilianaki – Chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire :

    «  A quelques jours de la clôture de la COP26, l’intégrité de l’Accord de Paris et l’objectif de ne pas dépasser un réchauffement de 1.5 degré est clairement menacé. Il reste 48h aux Etats pour radicalement changer de position et ne pas dérouler le tapis rouge aux fausses solutions au risque de mettre en péril notre planète et des millions de vies. Le projet de texte de décision de la COP26 ne donne pas d’objectifs clairs assurant une rehausse de l’ambition sur les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pire, en l’état ce brouillon intègre des pratiques telles que “les solutions fondées sur la nature” censées bénéficier tant à la biodiversité qu’au climat. Or le flou autour de ce concept l’amène à être associé à un large éventail de pratiques dont certaines néfastes à l’environnement et aux droits humains ( geo-inginerie, combustion de biomasse à l’échelle industrielle, agriculture intelligente face au climat, compensation carbone via les terres etc…). Des entreprises polluantes comme celles du secteur des énergies fossiles ou de l’agro-industrie se servent de ce concept pour détourner l’attention d’une politique climatique ambitieuse qui irait de pair avec la réduction de leurs émissions à la source.

    Ce mauvais signal est confirmé par les pressions actuelles autour de l’adoption de l’article 6 du Manuel d’application de l’Accord de Paris. Cet article s’apprête à faire de la compensation carbone un levier de l’action des états et des entreprises. Cela sans prendre mesure des risques que ces mécanismes de marchés et les projets associés feront peser sur les droits humains, les peuples autochtones, la biodiversité mais aussi sur le climat. En effet la compensation carbone détourne de l’objectif prioritaire de réduction stricte des émissions de GES en laissant croire que l’on peut remettre le carbone émit dans les sols. Il est le levier privilégié aujourd’hui par de nombreux acteurs pour ne pas mettre en place de mesures réelles et tirer profit de la crise climatique, comme le prouve la multitude d’annonces de “neutralité carbone” ces dix derniers jours.  »

  • COP26 : porter la voix des pays du Sud (Podcast)

    Dimanche 31 octobre démarre la COP26 à Glasgow : un rendez-vous très attendu pour répondre à la crise climatique. Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer Climat, sera présente pour défendre la justice climatique et porter la voix des pays du Sud.

    © Eric Garault / CCFD-Terre Solidaire

    COP26 : un sommet décisif pour le climat

    Jusqu’au 12 novembre, les Etats se réuniront autour de la table des négociations pour trouver des solutions face à l’urgence climatique.

    L’un des principaux enjeux de ce sommet concerne les règles d’application de l’Accord de Paris pour répondre à l’objectif de limiter le réchauffement en dessous de 1,5 °C.

    “Car, aujourd’hui, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire. Les Etats, surtout ceux qui émettent le plus n’ont pas décidé de réduire suffisamment leurs émissions”.

    Entreprises, collectivités locales et ONGs, dont le CCFD-Terre Solidaire, seront également présents pour assister aux discussions et influencer les décideurs.

    “C’est donc un moment essentiel pour trouver des solutions globales, fondées sur des expériences locales et porter la voix des pays et des communautés les plus impactées”.

    Le CCFD-Terre Solidaire est présent pour influer de vraies solutions climatiques

    Par la voix de nos chargées de plaidoyer, Myrto Tilianaki et Jeanne-Maureen Jorand, nous nous mobilisons pour défendre la justice climatique.

    Il s’agit d’une part, d’alerter les décideurs politiques sur les fausses solutions climatiques : comme la compensation carbone qui ne permet pas de répondre à l’urgence de la situation et qui impacte les pays du Sud.

    “On demande aux Etats de ne pas cautionner ces pratiques, car les impacts pour les droits humains et la biodiversité pourraient être dévastateurs”.

    Et d’autre part, de porter la voix des pays du Sud, qui sont les plus impactés mais qui ne peuvent pas être présents à la COP26 en raison de la pandémie et notamment du manque d’accès aux vaccins. C’est le cas d’un tiers des îles du Pacifique.

    “Leur participation à la COP26 est une question de justice climatique ! “.

    Pour aller plus loin : COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain rendez-vous climat (FAQ)

  • Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

    A l’approche de la COP26, Nicole, bénévole au CCFD-Terre Solidaire, se mobilise pour la justice climatique. Elle nous parle du “Safari du greenwashing” qu’elle organise à Aix-en-Provence pour dénoncer la prétendue “économie verte” des multinationales.

    Nicole © Léna Bousquet / CCFD-Terre Solidaire

    Le bénévolat au CCFD-Terre Solidaire : le moyen de conjuguer “foi et action”

    Nicole est installée à son bureau, celui-ci encombré par les livres de psychologie qu’elle a accumulé au cours d’une carrière exercée essentiellement dans la protection de l’enfance. En admirant par sa fenêtre le beau ciel bleu de Provence –ce bleu typique du Mistral– elle nous partage son parcours bénévole.

    Issue d’une famille nombreuse catholique, au sein de laquelle les femmes étaient engagées, Nicole a rejoint le CCFD-Terre Solidaire il y a trente ans : séduite par les causes défendues et le soutien aux projets de développement qui sortaient des “sentiers battus”.

    Elle a depuis participé activement à l’organisation et à l’animation de nombreuses actions au niveau régional : courses solidaires, mobilisations citoyenne, et temps d’éducation à la solidarité internationale.

    “A l’origine de mon engagement, et aujourd’hui encore, le CCFD-Terre Solidaire est pour moi le moyen de conjuguer foi et action”.

    Un Safari du greenwashing pour lutter contre l’inaction climatique

    Dans le cadre de notre campagne Stop compensation !, Nicole mène des actions pour sensibiliser aux fausses solutions climatiques et encourager d’autres citoyens à se mobiliser à leur tour.

    “Je ne peux pas rester les bras croisés face au dérèglement climatique”

    C’est tout l’enjeu du Safari du greenwashing, qu’elle co-organise à Aix-en-Provence le 27 novembre prochain.

    Cette mobilisation citoyenne consiste en une déambulation “humoristique” et pédagogique avec des arrêts devant des enseignes de multinationales coupables de pratiquer l’ “éco-blanchiment”.

    L’enjeu est de sensibiliser le public et de l’inviter à agir collectivement pour que des politiques en faveur d’une réelle réduction des émissions de CO2 voient le jour.

    “L’organisation de cet événement me conforte dans l’idée que je ne peux pas rester les bras croisés face au dérèglement climatique. Je fais modestement ma part pour lutter contre l’injustice”.

    Nicole a participé à l’organisation du premier Safari à Marseille qui a impulsé la mise en place d’autres mobilisations citoyennes partout en France.

    “La mobilisation citoyenne a davantage de poids aujourd’hui et cela vaut le coup d’agir surtout que cette problématique du climat concerne l’ensemble de la planète et de l’humanité”.

    MOI AUSSI, JE VEUX M’ENGAGER

    Découvrez d’autres témoignages :

    Philippe : l’espoir au cœur de son combat pour une justice climatique (portrait)

    Marie-Véronique : s’engager a changé sa manière de vivre (portrait)

    Jonathan : son engagement bénévole au cœur de sa raison d’être (portrait)

  • COP26 : appel à mobilisation le 6 novembre pour la justice climatique

    Nous vous invitons à répondre à cet appel en organisant des initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

    Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L’été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules… Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.

    Le dérèglement climatique, c’est notre présent à toutes et tous, partout dans le monde. Phénomène global, il appelle des réponses mondiales : baisse massive des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre les pollueurs et le système productiviste qu’ils nourrissent, solidarité internationale entre les pays riches et le Sud global, justice sociale et protection des droits humains doivent être les principes directeurs de l’action pour la justice climatique.

    Six ans après l’accord de Paris, c’est ce qui devrait guider les États à l’occasion de la COP26 qui se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre afin de maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

    Mais, depuis 2016, nos dirigeants en sont encore à discuter des moyens à mettre en oeuvre face aux changements climatiques ou à tenter de verdir leurs images, en même temps que celles de nombreuses entreprises multinationales qu’ils soutiennent, sans engagements à la hauteur. Ils soutiennent le développement de fausses solutions, le greenwashing et la fuite technologique, qui, loin de résoudre la crise climatique, empêchent toute transition réelle.

    Les gouvernements des pays les plus riches participent ainsi à un véritable crime climatique.

    Nos dirigeants restent sourds aux interpellations, aux pétitions ou aux marches massives à travers le monde. Ils s’assoient sur les rapports du GIEC et les alertes de scientifiques. Ils regardent ailleurs alors que les dérèglements climatiques sont toujours plus nombreux, plus violents et plus meurtriers. Ils criminalisent et ne protègent pas les activistes environnementaux face à une répression qui va jusqu’à des assassinats, certains s’en rendant même complices.

    Face à cette inaction climatique, qui devient un véritable crime contre le vivant, c’est aux mouvements populaires, ceux qui défendent les communautés impactées, les peuples autochtones, celles et ceux qui défendent le vivant, aux salarié·e·s et à toutes les personnes convaincu·e·s qu’il faut changer de modèle de production et de consommation de prendre la relève.

    Partout dans le monde, la mobilisation citoyenne s’organise : défense des terres et des droits, blocage de projets polluants, actions dans les tribunaux, grèves pour le climat, etc. Elle porte des alternatives et remporte des victoires qui permettent d’enrayer cette machine infernale et de construire ainsi un futur désirable.Retour ligne automatique
    En Grande-Bretagne, une coalition de mouvements sociaux et écologistes organise plusieurs jours de mobilisation pendant la COP26 et appelle à des actions partout dans le monde le 6 novembre prochain.

    Nous vous invitons à répondre à cet appel en organisant des initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

    Nos mobilisations donneront de l’écho aux mobilisations locales, notamment celles qui appellent à défendre nos terres et nos droits fondamentaux, et aux mobilisations internationales qui entoureront la COP26.

    Premiers signataires : 350.org ; Action Aid ; Agir pour l’environnement ; Amis de la Terre France ; Alternatiba Paris ; Association Cap à Gauche 19 ; Assemblée européenne des citoyens AEC HCA-France ; Attac France ; Escape-jobs pour l’emploi sans carbone ; Carré Géo & Environnement ; CCFD-Terre Solidaire ; CGT ; Chrétiens Unis pour la Terre ; Confédération paysanne ; CRID ; Convergence des Services Publics ; Makesense ; Fédération Artisans du Monde ; France Nature Environnement ; FSU ; Notre Affaire à tous ; Purpose Climate Lab France ; SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires ; Unis Pour le Climat ; Union syndicale Solidaires

    Votre organisation peut signer le texte par ici

  • Compenser son empreinte carbone, la solution de l’injustice

    #2. Ne Soyons Pas Dupes

    Compenser son empreinte carbone en plantant un arbre : ingénieux n’est-ce pas ? Dommage que les pays du Sud soient ceux qui paient le prix fort de cette fausse solution climatique.

    crédit : Little Paris

    Une solution injuste, pourquoi ?

    Les multinationales prétendent agir pour le climat en finançant des puits de carbone (comme des plantations d’arbres) pour séquestrer leurs émissions de CO2.

    Un joli greenwashing qui se garde bien de révéler les conséquences de ce mécanisme sur les droits humains.

    La compensation carbone c’est…

    1. Une conquête d’hectares qui menace la souveraineté alimentaire et risque d’engendrer des déplacements de populations.

    2. Une injustice pour les pays du Sud qui subissent déjà les revers de l’hyper-pollution des pays du Nord et qui deviennent en plus leur “poubelle à carbone”.

    3. Un marketing frauduleux qui dupe les consommateurs soucieux d’être éco-responsables.

    Ne soyons pas dupes !

    • Pour séquestrer l’équivalent de nos émissions de CO2 dans le monde, d’ici 2050, il faudrait un espace équivalent à 5 fois la superficie de l’Inde pour planter suffisamment d’arbres. Des milliers d’hectares que nous n’avons pas à disposition à moins d’entrer en concurrence avec les terres arables.
    • Les multinationales sont déjà partis à la conquête des hectares ! Elles vont accaparer des terres dans les pays du Sud, en se fiant des conséquences pour les communautés chassées de leurs territoires et privées de leurs ressources.
    • Grosso-modo, les multinationales polluent la planète, séquestrent leur pollution chez les autres, et gardent le droit de continuer à polluer.

    Stop compensation !

    « Les communautés paysannes ont perdu leurs terres, les pêcheurs ont perdu leur accès à la mer, les violations des droits de l’homme se multiplient », Justicia Ambiantal, partenaire du CCFD-Terre Solidaire.

    La compensation carbone est une fausse solution aux multiples conséquences. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau décryptage #3. Ne Soyons pas Dupes !

    #1. Ne Soyons Pas Dupes : Compenser son empreinte carbone en plantant des arbres, la grande illusion.

  • Journée mondiale de l’alimentation: la lutte contre la faim à l’épreuve du climat

    En 2020, ce sont 768 millions de personnes qui ont souffert de la faim. Un chiffre qui risque d’augmenter à cause de la hausse des dérèglements climatiques, si nous n’agissons pas rapidement. Explications.

    Lutter contre le dérèglement climatique, c’est lutter contre la faim dans le monde

    Les dérèglements climatiques à répétition –sécheresses, inondations, températures extrêmes etc. – représentent l’une des causes croissante de la faim dans le monde. Ces changements impactent l’accès à une alimentation en quantité et en qualité suffisante.
    Les dérèglements climatiques participent à une raréfaction de ressources indispensables, comme l’eau. Ils commencent aussi à impacter les rendements agricoles dans certaines régions.
    Cette situation risque d’empirer si nous n’agissons pas rapidement, car ces événements climatiques sont de plus en plus nombreux et intenses.
    52% des pays ont été confrontés à 3 ou 4 types de dérèglements climatiques extrêmes sur la période 2015-2020, contre 11% sur la période 2000-2004 [1]

    C’est aussi la qualité de notre alimentation qui est en jeu, car l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère risque d’impacter la qualité nutritive de certaines productions, comme le blé ou le riz [2].

    La compensation carbone menace la souveraineté alimentaire

    Face à une situation climatique déjà critique, les multinationales privilégient la compensation carbone au lieu de chercher à baisser leurs émissions de CO2. A l’approche de la COP26, le CCFD-Terre Solidaire se mobilise contre cette fausse solution qui met à mal la souveraineté alimentaire.

    La compensation carbone consiste à stocker les émissions de carbone par les arbres et les terres. Mais rien que pour séquestrer l’ensemble des émissions du secteur des énergies fossiles d’ici 2050, il faudrait 500 millions d’hectares, soit un tiers des surfaces arables dans le monde [3].

    Cette solution entre donc inévitablement en concurrence avec les terres cultivables et menace d’accroître la faim dans le monde et les déplacements de population.

    Sur le terrain, nos partenaires agissent

    Pour lutter contre la faim dans le monde et aider les populations à s’adapter au changement climatique, des solutions existent ! Partout dans le monde, l’agroécologie paysanne et solidaire fait ses preuves et les initiatives fleurissent.

    En Bolivie

    Dans l’Amazonie bolivienne, les populations sont menacées par les déforestations, les dérèglements climatiques qui mettent à rude épreuve la souveraineté alimentaire. Notre partenaire, CIPCA, soutient les agriculteurs familiaux et les forme à l’agroforesterie : un mode de culture pour permettre de « bien vivre » tout en préservant l’environnement.

    En Bolivie, l’agroforesterie permet aux communautés paysannes de “bien vivre” tout en protégeant la forêt amazonienne

    « On se demande pourquoi les saisons ont changé. Cela a un impact fort sur les populations, car cela affecte non seulement notre alimentation, mais également notre économie. Parfois, on ne produit pas ce que l’on devrait pour pouvoir survivre parce qu’il ne peut pas », Paul Miki Ananguinguri Rora, membre du village indien de la nation Guaraya.

    En Haïti

    Avec les dérèglements climatiques, les catastrophes naturelles en Haïti sont de plus en plus extrêmes et destructeurs. Les populations doivent s’adapter afin d’assurer leur sécurité alimentaire. Notre partenaire Concert’Action travaille avec les communautés locales à la mise en œuvre d’alternatives au système agricole actuel.

    A Haïti : 6 stratégies pour s’adapter au changement climatique

    « L’objectif est de renforcer la résilience des écosystèmes pour permettre aux familles de s’adapter », Jean-Marie Joinville et Jean-Zenny Bazile Coffy, de l’association Concert’Action.

    JE FAIS UN DON

    Pour aller plus loin, consultez nos infographies sur le sujet :
    Climat : Pourquoi faut-il changer de système agricole et alimentaire ?

    Chiffres de la faim 2021 : tous les voyants clignotent rouge

    [1] Source : rapport SOFI, 2021.

    [2] Source : Environmental Health Perspective, 2017.

    [3] Source : Pas si net, OXFAM, 2021.

  • En Colombie : protéger les communautés d’Amazonie de la compensation carbone

    Dans l’Amazonie colombienne, la compensation carbone fragilise les populations et l’environnement. Avec Martin Willaume, chargé de mission Amérique Latine, découvrons l’action de l’association, Censat Agua Viva, qui lutte contre les impacts de cette fausse solution climatique.

    Censat Agua Viva © Damien Cousin / CCFD-Terre Solidaire

    La compensation carbone : une nouvelle menace en Colombie

    L’Amazonie colombienne est en proie à de nombreuses menaces pour les droits humains et l’environnement.

    Cinq ans après la signature de l’Accord de Paix, la violence est toujours omniprésente. Pour la deuxième année consécutive, la Colombie détient le triste record du nombre d’assassinats de défenseurs de l’environnement : 65 en 2020.

    La déforestation est toujours une problématique environnementale majeure en raison des élevages intensifs, des monocultures ou de l’exploitation du pétrole et des minerais.

    A ces deux menaces, s’ajoutent celle de la compensation carbone : une fausse solution aux multiples conséquences pour les populations et la biodiversité.

    Des entreprises rachètent aux communautés locales leurs terres pour les sanctuariser et les transformer en puits de carbone. En conséquence, les populations ne peuvent plus chasser ou pratiquer leur agriculture et sont contraintes de quitter leurs terres.

    Censat Agua Viva se mobilise pour protéger les populations et l’environnement

    Notre partenaire, Censat Agua Viva, agit à plusieurs niveaux pour protéger l’environnement et les droits humains de ce fléau.

    Premièrement, l’association mène un travail de recherche pour informer et dénoncer les impacts de cette prétendue « économie verte » sur les populations locales et l’environnement.

    Deuxièmement, elle vise à alerter l’opinion publique et les instances politiques pour faire changer les lois et protéger l’Amazonie.

    Enfin, l’association accompagne les communautés amazoniennes victimes de ces contrats et informe celles qui s’apprêtent à les signer pour les éclairer dans leur choix.

    L’action de Censat Agua Viva ne se limite pas seulement à un rôle de dénonciation. L’association vise également à travailler avec ces communautés à la recherche d’alternatives de gestion durable de la forêt grâce à des solutions comme l’agroforesterie.

    Lire aussi : Retour ligne automatique
    « Colombie : la compensation carbone ne sauve pas la forêt ! »

    Découvrez notre campagne : Stop Compensation !

  • Compenser son empreinte carbone en plantant des arbres, la grande illusion

    #1. Ne Soyons Pas Dupes

    Compenser son empreinte carbone en plantant un arbre : ingénieux n’est-ce pas ? Dommage que cette fausse solution climatique ne soit qu’une illusion promue par les multinationales.

    Une fausse solution, pourquoi ?

    Les arbres, grâce à la photosynthèse, ont la capacité de séquestrer le CO2 émis dans l’atmosphère.

    Les multinationales ont ainsi trouvé la solution pour atteindre leurs objectifs de neutralité carbone : plus besoin de réduire ses émissions quand on peut simplement les compenser en finançant des plantations de forêts artificielles.

    Sauf que c’est une illusion :

    • Les arbres absorbent certes le CO2, mais en quantité limitée. Rien que pour compenser l’équivalent d’une année d’émissions du secteur aérien, il faudrait planter 26 milliards d’arbres et attendre des dizaines d’années avant qu’ils n’atteignent leur taille adulte. Ça tombe mal, du temps et de l’espace, nous n’en avons plus !
    • Pas de panique, les multinationales ont trouvé une parade. Elles privilégient la plantation de monocultures à croissance rapide, comme l’acacia ou l’eucalyptus. Mais ces espèces ne s’adaptent pas toujours aux besoins locaux et menacent de bouleverser la biodiversité et les écosystèmes où ils s’implantent. De plus, l’acacia pas exemple, est une espèce très gourmande en eau et présente une faible capacité d’absorption du carbone comparé à celle des forêts primaires.
    • Autre problème, les arbres à croissance rapide ont tendance à mourir plus jeune. Et ça, c’est une mauvaise nouvelle pour l’environnement, car dès lors qu’un arbre brûle ou se décompose, il rejette dans l’atmosphère le carbone qu’il a capturé.

    Finalement, c’est le serpent qui se mord la queue !

    En résumé, la compensation carbone c’est…

    1. Le nouveau tour de passe-passe des multinationales pour nous faire croire que planter des arbres annulent leurs émissions de CO2.

    2. Un nouveau marché lucratif qui permet aux multinationales d’acquérir des “crédits carbone” et une image respectueuse de l’environnement, tout en continuant leurs activités polluantes.

    3. Une fausse solution qui n’est pas viable scientifiquement sur le long-terme et menace la biodiversité.

    Ne soyons pas dupes !

    “Afin de compenser leur pollution, de fausses forêts seront plantées, les terres seront confisquées, l’eau deviendra un problème et tout notre écosystème sera détruit “, Justicia Ambiental ! Partenaire du CCFD-Terre Solidaire au Mozambique.

    Et si on commençait par réduire nos émissions et par arrêter de planter des forêts artificielles aux effets indésirables dans les pays du Sud ?

    La compensation carbone est une fausse solution aux multiples conséquences. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau décryptage #2. Ne Soyons pas Dupes !

    En attendant, découvrez notre campagne : Stop Compensation !

  • La compensation carbone ne peut pas être la “norme” de l’action climatique

    Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer Souveraineté Alimentaire et Climat, a écrit un rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de 3 multinationales françaises. Elle nous explique pourquoi, à l’approche de la COP26 où elle sera présente, il faut lutter contre la normalisation des “fausses solutions” pour le climat.

    L’écosystème unique des marais du sud de l’Irak est aujourd’hui menacé par le réchauffement climatique. Les populations locales subissent de plein fouet les dégradations de leur environnement © Roberta Valerio / CCFD-Terre Solidaire

    “Compenser ne veut pas dire réduire”

    Dans son dernier rapport, “Compensation carbone : tout sauf neutre !”, le CCFD-Terre Solidaire pointe du doigt l’inaction climatique de Nespresso, TotalEnergies et Air-France.

    Tout en continuant leurs activités polluantes, ces 3 multinationales prétendent agir en faveur du climat grâce à la compensation carbone. “Elles vont planter des dizaines de millions d’arbres en espérant que cela réussisse à annuler leurs émissions”.

    Or, ce mécanisme n’est autre qu’une “fausse solution” inefficace et dangereuse pour les droits humains et la biodiversité. “Compenser ne veut pas dire réduire”.

    TotalEnergies s’engage à planter des arbres, mais à quel prix ?

    Pour compenser ses émissions de gaz à effet de serre (GES), le géant pétrolier TotalEnergies prévoit un projet de plantation d’acacias de 40 000 hectares sur les plateaux de Batéké, à l’Ouest de la République du Congo.

    “Nous demandons aux Etats de ne plus cautionner ces pratiques”

    Retour ligne automatique
    Or, cette “fausse promesse” pour le climat menace de perturber l’écosystème et les populations qui dépendent de ces terres.

    De plus, d’après nos informations, les populations locales n’auraient toujours pas été consultées en vue de ce projet : ce qui représente une violation de leurs droits.

    Pour aller plus loin : Le faux nez vert de TotalEnergies

    COP26 : l’heure n’est plus aux fausses solutions !

    Notre chargée de plaidoyer, Myrto Tilianaki, sera présente lors de la COP26 pour alerter sur les dangers que fait peser la compensation carbone sur le climat, la biodiversité et les droits humains.

    “Il ne faut pas que cette compensation devienne une norme. Nous demandons aux Etats de ne pas cautionner ces pratiques”.

    Face à la crise climatique, il n’y a qu’une seule solution : la réduction réelle de nos émissions de GES.

    Pour aller plus loin :
    Tout sauf neutre ! 3 multinationales au service de l’inaction climatique (Rapport)
    Découvrez notre campagne : Stop compensation !
    Stop compensation carbone : pourquoi cette campagne ? (FAQ)

  • « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » – Le rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de 3 multinationales françaises

    A quelques semaines de la COP 26, le CCFD-Terre Solidaire publie « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » un rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de TotalEnergies, Nespresso et Air France. Alors que les scientifiques s’accordent à dire qu’il est urgent de réduire les émissions de gaz à effets de serre, la compensation carbone est devenue le levier en particulier des multinationales pour atteindre la neutralité carbone.

    Il est urgent de démontrer que cette fausse solution en plus d’être inefficace peut se révéler dangereuse du point de vue du climat, de l’environnement et des droits humains.
    C’est pourquoi, ce rapport révèle le vrai visage de ces politiques climatiques d’affichages, à travers l’analyse de trois cas de multinationales issues des secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du transport, (2/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales) : TotalEnergies, Nespresso et Air France.

    « La compensation carbone n’est pas une réponse à la crise climatique, et en plus risque de générer des impacts majeurs sur les droits humains et la biodiversité. A la veille de la COP26, il faut que les Etats et les citoyens ne soient pas dupes face à ce que cachent réellement les stratégies de neutralité carbone des entreprises. L’heure n’est plus aux fausses solutions ! Seule la réduction réelle des émissions et le respect des droits peut garantir la justice climatique » interpelle Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.

    TotalEnergies et le revers de la neutralité carbone

    TotalEnergies revendique une neutralité carbone à l’horizon 2050. Tout en poursuivant des activités fortement émettrices, l’entreprise s’engage à développer de manière accélérée des projets de compensation grâce à des approches technologiques dont l’efficacité est largement questionnée (Projet Northern Lights). Elle envisage également des projets de plantation d’arbres, comme c’est le cas sur plus de 40 000 hectares sur les plateaux Batéké en République du Congo, territoire à la biodiversité riche et essentiel pour les populations riveraines et autochtones.

    Nespresso a une politique climat qui boit la tasse

    Pour séduire des consommateurs de plus en plus sensibles à l’impact de leur consommation, l’entreprise communique de façon pro-active sur la neutralité carbone de chacune de ses tasses de café. En réalité une large partie de sa politique de neutralité se fonde sur la compensation carbone et non sur la réduction réelle de ses émissions.

    Air France ne vole pas au secours du climat

    Le poids du secteur aérien dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial est connu et documenté. Pourtant, Air France ne met en place aucune initiative d’ampleur pour réduire ses émissions. Changement de vaisselle de bord, numérisation des manuels destinés aux pilotes, Air France ne recule devant rien ! Même pas de mettre à contribution le passager et sa bonne conscience. Chacun est ainsi invité à soutenir, sous forme de don à une association cocréée par Air France, des projets de compensation carbone que l’entreprise pourra inscrire à son bilan Climat, avec en prime l’aide des contribuables français.

    Compenser n’est pas réduire
    La solution de la compensation (naturelle ou technologique) du carbone sert à ne pas modifier d’une ligne, ou de manière tout à fait anecdotique, les émissions de gaz à effets de serre. Face à des émissions aux effets certains, la compensation offre une politique de neutralisation aux effets eux tout à fait incertains ! La neutralité poursuivie ne sert que de paravent pratique pour assurer le statut quo et non une réelle action climatique.

    Carbone versus droits humains et souveraineté alimentaire
    Ce sont des dizaines de millions d’hectares qui seraient nécessaires pour assouvir l’appétit féroce de la compensation pour séquestrer le carbone. Cette ruée vers les terres risque irrémédiablement d’amener à une financiarisation accrue de la Nature. Avec pour conséquence : une mise sous cloche de larges pans de territoire au détriment des populations locales, de leurs modes de vie et de leur souveraineté alimentaire.

    Il est essentiel de mettre en place des mesures importantes et intégrées pour assurer que soient considérées de pair justice climatique et justice sociale. Ni la mise sous coupe réglée de la nature au service d’une croissance destructrice et porteuse de danger pour l’humanité, ni la financiarisation de la nature pour pouvoir dessiner de nouvelles perspectives de profits pour quelques-uns au détriment des populations ne sont la solution. Seule une approche systémique, menant de concert la réduction réelle des émissions et la défense des droits humains et de la biodiversité, permettra de garantir la justice climatique.

    Rapport – Compensation carbone : tout sauf neutre!Télécharger
  • Tout sauf neutre ! 3 multinationales au service de l’inaction climatique (Rapport)

    A l’approche de la COP26, nous publions ce 6 octobre 2021 un rapport qui révèle les vrais visages de TotalEnergies, Nespresso et Air France. Ces 3 multinationales prétendent agir pour le climat en érigeant la compensation carbone comme levier pour atteindre la neutralité carbone. Or, en plus d’être inefficace, cette fausse solution représente une menace pour les droits humains et la biodiversité. Explications.

    La compensation carbone : faux-nez de l’action climatique des multinationales

    La crise climatique est bien présente. Preuves à l’appui : un été ponctué d’inondations diluviennes, d’incendies destructeurs et de températures extrêmes aux quatre coins du monde.

    Ces dérèglements promettent d’être plus nombreux et plus intenses, si nous n’agissons pas pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet serre (GES). C’est bien ce sur quoi nous alarme le dernier rapport du GIEC et de nombreux scientifiques.

    Pourtant, de nombreuses multinationales, avec la passivité ou la complicité des Etats, continuent de nous faire croire qu’il suffit de compenser ses émissions pour qu’elles disparaissent. Ils s’engouffrent dans l’inaction climatique tout en prétendant faire leur part pour le climat.

    Dans le rapport “Compensation carbone : tout sauf neutre !”, le CCFD-Terre Solidaire analyse et dénonce les dessous des mécanismes de compensation carbone.

    Il s’appuie sur une étude de cas de trois multinationales françaises –TotalErnegies, Nespresso et Air France–, issus des secteurs les plus polluants.

    L’objectif de ce présent rapport est de pointer du doigt la façon dont ces entreprises revendiquent un bilan neutre en carbone, et à quel prix.

    TotalEnergies et le revers de la neutralité carbone

    Le géant pétrolier revendique une neutralité carbone à l’horizon 2050. Tout en poursuivant des activités fortement émettrices, il s’engage à développer de manière accélérée des projets de compensation carbone.

    Or, ces projets reposent sur des approches technologiques dont l’efficacité est largement questionnée, comme le Projet Nothern Lights : un puits de carbone sous-marin en Norvège.

    TotalEnergies envisage également des projets de plantation d’arbres, comme c’est le cas sur plus de 40 000 hectares sur les plateaux de Batéké en République du Congo : un territoire à la biodiversité riche et essentiel pour les populations riveraines et autochtones.

    Nespresso : une politique climat qui boit la tasse

    Pour séduire des consommateurs de plus en plus sensibles à l’impact de leur consommation, l’entreprise communique de manière pro-active sur la neutralité carbone de chacune de ses tasses de café.

    En réalité, une large partie de sa politique de neutralité, repose sur la compensation et non sur la réduction réelle des émissions émises pour chaque tasse de café.

    Air France ne vole pas au secours du climat

    Le poids du secteur aérien dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial est connu et documenté.

    Pourtant, le transporteur aérien Air France ne met en place aucune initiative d’ampleur pour réduire ses émissions.

    Il va même jusqu’à mettre à contribution les passagers et leur bonne conscience, en les invitant à soutenir, sous forme de don à une association co-créée par Air France, des projets de compensation carbone que l’entreprise pourra inscrire à son bilan climat, avec en prime, l’aide des contribuables français.

    “L’heure n’est plus aux fausses solutions ! Seule la réduction réelle des émissions et le respect des droit peut garantir la justice climatique “ – Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire

    Consulter le rapport : “Compensation carbone : tout sauf neutre !”

    Rapport – compensation carbone : tout sauf neutre!Télécharger

    Retrouvez le podcast de Myrto Tilianaki, qui nous présente le rapport.

    Découvrez le rapport en anglais : Carbon offsetting, anything but neutral

    Rapport-neutralite-carbone-traduction-en-anglaisTélécharger

    Découvrez notre campagne : Stop compensation !

    Stop compensation carbone : pourquoi cette campagne ? (FAQ)

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