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Balkans : le vivre-sensemble au-delà des mots

août 10th, 2021 by

Comment redonner corps au « vivre-ensemble » ? Une question, plus que jamais d’actualité dans les Balkans rongés par le nationalisme, à laquelle s’attaquent plusieurs acteurs de la société civile. Leurs armes ? Des actions concrètes visant à rapprocher les communautés.

Finis les discours incantatoires, place à l’action… Telle pourrait être la ligne directrice des programmes lancés par plusieurs partenaires du CCFD-Terre Solidaire dans les Balkans. Car, si la situation semble apaisée par rapport aux années 1990 où les tensions entre communautés étaient à leur paroxysme dans l’ex-Yougoslavie, la propagande nationaliste a laissé des traces durables, conduisant au repli sur soi. « Quand on interroge les gens, ils disent ne pas avoir de problèmes avec les autres. En réalité, ils ne les connaissent pas, parce qu’ils ne les fréquentent pas, explique Tamara Cvetković, une des chevilles ouvrières des programmes destinés aux jeunes du Groupe 484, partenaire du CCFD-Terre Solidaire en Serbie. Face à cette indifférence, les incantations à dépasser les blocages n’ont aucune prise, puisque personne ne reconnaît qu’ils existent. »

Nous avons tous reçu cette diversité en héritage, même si aujourd’hui certains semblent l’avoir oubliée.

Tamara T Cvetković, du Groupe 484

L’ONG a donc décidé de changer son fusil d’épaule en s’adressant aux nouvelles générations, avec une proposition basée sur le « faire-ensemble », première étape vers le « vivre-ensemble ». « Nous travaillons avec les lycéens et les étudiants, car ils sont à un âge où il est plus facile de se détacher de l’emprise des parents ou du jugement qui pourrait être porté sur leurs comportements », ajoute Tamara. Une trentaine d’étudiants serbes en sciences sociales, mais aussi des Bosniaques volontaires ont donc été invités, il y a un an, à suivre un séminaire de quatre jours destiné à expérimenter cette nouvelle approche.

Ana, qui souhaite travailler, après ses études, dans l’éducation, a immédiatement répondu à l’appel : « Nous avons commencé à nous interroger mutuellement sur notre identité. Nous avons décou­vert qu’au-delà de nos différences, nous partagions en réalité un grand nombre de valeurs qui étaient bien plus larges que les cases dans lesquelles on voulait nous enfermer. » Rien de plus normal, pourrait-on ajouter, dans une zone géographique où les mélanges de population ont toujours été la règle. « Car nous avons tous reçu cette diversité en héritage, même si aujourd’hui certains semblent l’avoir oubliée », complète Tamara.

Un terreau commun

C’est pour renouer avec ce passé multiculturel que le groupe d’étudiants a ensuite mené une recherche historique dans six villes où cohabitent plusieurs communautés. À Vranje, c’est un Slovène qui a créé le premier hôpital de la ville, deux Américaines qui ont fondé le premier orphelinat et un ambassadeur turc qui a donné aux enfants au début du xx e siècle, l’envie de jouer au tennis…

Mais les grands hommes ne sont pas les seuls à constituer ce terreau commun. À Loznica, par exemple, l’usine, principal employeur de la ville, a été un lieu de brassage – toutes les communautés y ont travaillé – et une source de souvenirs partagés. Autour de ces histoires, plusieurs « visites touristiques » ont été organisées, auxquelles ont ensuite été conviés des lycéens venant de différents établissements. Les jeunes ont été encouragés à créer, pour chaque étape, des sortes de mini-performances artistiques laissant place à leur créativité. Une expérience ludique de collaboration sur un terrain culturel partagé visant à retisser des ponts. « Leur regard, au bout de trois jours, n’avait rien à voir avec celui du début du séminaire où ils se découvraient. Car, même s’ils avaient un âge équivalent, ils ne s’étaient jamais rencontrés, chacun évoluant dans des parties diffé­rentes de la ville », sourit Ana.

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Les projets ludiques et artistiques menés dans les lycées visent à retisser les ponts. © Groupe 484

Une stigmatisation des Roms qui nuit à leur intégration

Nous montons un projet sur trois ans pour les jeunes Roms de 9 à 12 ans pour leur prouver qu’il y a un autre chemin possible que la marginalisation.

Christina Bala de Stea

Partout dans les Balkans, le plaisir ou le challenge de « faire » peut déplacer les montagnes, comme le montre le programme imaginé par Cristina Bala, responsable de Stea, autre partenaire du CCFD-Terre Solidaire, qui accompagne les populations les plus fragiles en Roumanie. L’épicentre de son activité ? Le village de Sătmărel, intégré à la ville de Satu Mare, aux confins de la Roumanie, de la Hongrie et de l’Ukraine.

« Ce quartier, situé à plus de 10 kilomètres du centre-ville, est l’une des zones où vivent depuis cinq à six générations, une minorité rom extrêmement marginalisée, raconte-t-elle. Ces anciens domestiques des nobles hongrois installés à l’époque en Transylvanie sont stigmatisés par les Roumains qui leur reprochent de parler hongrois, mais aussi par les Hongrois qui les considèrent comme des individus de seconde catégorie. » Une stigmatisation insupportable qui ne laisse pas à cette population sédentarisée depuis de nombreuses décennies, la possibilité de réellement s’intégrer… En témoigne notamment ce qui se passe à l’école : alors que les Roms représentent 70 des 103 élèves scolarisés, les cours sont en roumain, une langue inconnue des enfants. « Cela ne facilite pas leur intégration et encourage même leur déscolarisation », poursuit la responsable. Et les filles qui s’accrochent pour terminer le primaire ne peuvent pas continuer leurs études à l’extérieur de Sătmărel. Car leursparents les marient au plus vite pour éviter qu’elles ne fassent de « mauvaises rencontres » en dehors de leur communauté ! De quoi entretenir une spirale infernale…

Un projet pour renforcer l’estime de soi

Pour briser cette exclusion, Stea a eu l’idée avec un partenaire hongrois d’organiser un tournoi d’échecs de part et d’autre des frontières, ouvert à tous les jeunes, quelles que soient leurs communautés d’origine. Pour battre les Hongrois, les Roumains de Satu Mare n’ont pas hésité une seconde à coacher les jeunes Roms… Un étrange compagnonnage où chacun s’est trouvé valorisé : les Roms, parce qu’ils ont pris confiance en eux, encouragés par les Roumains ; et les Roumains, car ils étaient fiers de voir leurs conseils suivis avec succès par les Roms. « À l’issue de ce tournoi, certains Roumains ont même demandé à leurs parents de poursuivre cet accompagnement afin de continuer à faire progresser leurs camarades roms », se félicite Cristina.

Pour aller plus loin, Stea met la dernière main à un projet visant à renforcer l’estime de soi des jeunes Roms de Sătmărel – et donc à favoriser leur intégration. « En nous inspirant d’une expérimentation menée aux Pays-Bas, nous sommes en train de monter un projet sur trois ans pour les jeunes de 9 à 12 ans afin de leur prouver qu’il existe un autre chemin possible que la marginalisation. Nous allons leur faire découvrir des métiers avec des profession­nels qui les exercent. » Avec la certitude pour Steaque ces professeurs joueront un rôle de levier comparable à celui des joueurs d’échecs.

« La transformation des individus est encore plus forte quand les personnes à l’origine de ces avancées ont des parcours exemplaires montrant que la récon­ciliation peut être source d’épanouissement », approuve Tamara. De mère bosniaque originaire de la région de Mostar et de père serbe, elle a appris elle-même dès le plus jeune âge à aller vers les autres et à s’enrichir à leur contact. Une seconde nature qu’elle cherche à faire partager.

Laurence Estival.

Cambodge : former les citoyens de demain

août 2nd, 2021 by

Former les jeunes Cambodgiens aux outils numériques, les informer sur leurs droits politiques, sur les droits humains et les inciter à participer à la vie politique et sociale. Autant d’objectifs que s’est fixés Cambodian Youth Network (CYN), une organisation cambodgienne pour les aider à devenir des citoyens engagés.

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Au bonheur de la rencontre

juillet 24th, 2021 by

Engagées au CCFD-Terre Solidaire depuis de longues années, dans la Sarthe pour Bénédicte Ariaux et en Ille-et-Vilaine pour Adeline le Morzacec, les deux bénévoles témoignent ici de leur implication dans le projet régional Mer, depuis 2015.

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Asie : mobilisation contre l’économie bleue

juillet 23rd, 2021 by

En Asie, derrière les investissements de masse dans l’économie bleue, notamment dans les activités touristiques, se dessine l’accaparement des mers au détriment des communautés locales.

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Devoir de vigilance : la loi française inspire l’Europe et le monde

juillet 5th, 2021 by

En 2017, la France devient pionnière dans la lutte contre l’impunité des multinationales en adoptant une loi inédite sur le devoir de vigilance des entreprises. Elle fait désormais figure de référence au sein de l’Union européenne et au niveau international, où des négociations sont en cours pour légiférer sur la question.

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Développement : «Il est temps de lever l’ambiguïté»

juin 22nd, 2021 by

Dès sa création, le CCFD-Terre Solidaire défend une vision du développement qui doit permettre à chaque personne de se réaliser dans ses dimensions : économiques, culturelle, spirituelle et citoyenne. 60 ans plus tard, dans un monde où le profit est roi, quelle est la position de l’association ? Esquisse de réponse avec le directeur de partenariat international, Nicolaas Heeren.

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Journée mondiale contre la faim : crise alimentaire, l’alerte rouge

juin 14th, 2021 by

Les chiffres de la faim dans le monde atteignent des niveaux sans précédent, sous l’impact délétère de systèmes agroalimentaires obsolètes, dénoncés depuis des années, et désormais amplifiés par la crise du Covid.

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Algérie : une Église de la rencontre

avril 7th, 2021 by

Arrivé à Oran en 1969, le père Bernard Janicot revient dans son livre sur ses cinquante années de présence en Algérie. Et sur les mutations qui ont accompagné l’Église d’Algérie depuis l’indépendance du pays.

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Les femmes à la pointe des combats contre les inégalités

mars 15th, 2021 by

Dans sa dernière encyclique Fratelli Tutti, le pape François souligne que « les femmes ont exactement la même dignité et les mêmes droits que les hommes », mais que l’organisation de nos sociétés est loin de le refléter. « On affirme une chose par la parole, mais les décisions et la réalité livrent à cor et à cri un autre message. C’est un fait : doublement pauvres sont les femmes qui souffrent des situations d’exclusion, de maltraitance et de violence, parce que, souvent, elles se trouvent avec de plus faibles possibilités de défendre leurs droits. »

Ce constat du pape nous le partageons, bien sûr. Si l’égalité des sexes constitue un des principes de la Déclaration universelle des droits humains, si les Nations unies en ont fait un des objectifs de 2030 du développement durable (ODD), nous sommes pourtant loin du compte. La moitié de l’humanité doit subir encore aujourd’hui une véritable discrimination de genre.

70 % des personnes vivant avec moins d’un dollar par jour sont des femmes. Nous pourrions aligner les tristes records en matière d’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi, en matière de droits civiques et sociaux (voir infographie p. 22). Dans ce monde traversé par de multiples conflits armés, les femmes sont aussi victimes de trop nombreuses violences et exactions : viols, trafics humains, mariages forcés, enlèvements… Mais au-delà de ces sombres constats, une autre réalité nous donne pourtant des raisons d’espérer. Car partout, sur la planète, des organisations de femmes sont aujourd’hui à la pointe des combats contre les inégalités.

Actrices de paix et de non-violence, elles ont constitué un corps efficace de médiatrices sociales au sein de la Plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine (PIJCA), travaillant inlassablement au dialogue et à la réconciliation, dans ce pays ravagé par la guerre.

Ce sont aussi des femmes qui dénoncent les situations subies par les Palestiniennes et les Palestiniens. Leur arme : l’écriture. Au sein de l’agence de presse « Nawa », 400 journalistes racontent avec compétence le quotidien de leur peuple et réussissent à faire entendre sa voix sur la scène internationale (p.17).

Décidées à changer le regard de la société, elles ont fondé l’association Nirantar en Inde. Elles sont sur tous les fronts pour réclamer des droits, courageusement, dans ce pays qui est certainement l’un des plus violents envers les femmes (p. 19).

Face aux exactions subies lors des conflits armés, elles s’organisent aussi pour soigner les corps et les âmes blessés. C’est par le biais du théâtre que les femmes du Guatemala ont choisi d’exprimer leurs désirs de changement et leur soif de dignité (p. 23).

L’Écho du monde vous propose de rencontrer ces femmes actives, courageuses, solidaires. Bien plus qu’un engagement pour faire avancer leurs droits, elles œuvrent à établir un monde de paix et de justice. Ce que nous voulons pour tous les humains. Notre monde s’est construit sur des rapports de domination. S’il porte atteinte aux droits des femmes, le patriarcat est aussi à la racine de l’exclusion, du racisme, de la guerre, des inégalités, et de la destruction de notre planète. Mais ce modèle n’est pas une fatalité. D’autres relations humaines sont déjà en train de s’inventer.

Le vent de la révolte souffle toujours en Tunisie

mars 15th, 2021 by

Faute de transformation du modèle économique par un pouvoir politique faible devant les oligarchies rentières, le dixième anniversaire de la révolution a été marqué par des protestations sociales sévèrement réprimées.

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Notre Magazine Faim et Développement se réinvente : découvrez Echos du Monde (Podcast)

mars 12th, 2021 by

À l’occasion de ses 60 ans, le CCFD-Terre Solidaire modernise son magazine. Faim et Développement se transforme et devient Echos du Monde. 
Hélène Julien, la rédactrice en chef du magazine, nous présente cette nouvelle formule et nous emmène en Palestine où les femmes journalistes s’entraident pour faire entendre leur voix.

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Maroc : Doha, 15 ans, révoltée contre les mariages précoces

mars 10th, 2021 by

Doha El Kouit a le verbe facile et les convictions ancrées d’une jeune fille de 15 ans qui n’a pas peur de grand-chose. Même au cours d’un entretien mené par téléphone – restrictions dues à l’épidémie de Covid-19 obligent – on l’imagine s’adressant à un auditoire de camarades de son collège, les passionnant, les convainquant, les faisant réfléchir. Elle s’appuie sur un jeu interactif inventé par l’ONG Quartiers du Monde, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, pour promouvoir l’égalité. Grâce à des cartes, les jeunes découvrent les femmes qui ont compté dans l’histoire marocaine. L’objectif est de rendre visible le rôle des femmes dans la sphère publique.

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Cuba : lutter contre la violence de genre

février 24th, 2021 by

Depuis soixante ans, l’État cubain a mis en place des mesures visant à renforcer l’égalité de genre dans la société cubaine. Le pays compte parmi les plus égalitaires au monde, occupant la 31e place en matière d’égalité femmes-hommes selon le Global Gender Gap Report de 2020. Mais le patriarcat résiste.

L’emploi d’État garanti, assorti de protections sociales en matière d’éducation, de santé, de logement, ont considérablement amélioré la condition féminine à Cuba. Malgré ces avancées, le patriarcat persiste notamment dans la sphère domestique qui maintient les femmes dans un seul rôle reproductif et familial. Et dans les foyers, la violence perdure. Selon l’enquête nationale sur l’égalité des sexes réalisée en 2016, 39,6 % des femmes interrogées ont subi des violences conjugales, tandis que 26,7 % ont déclaré avoir été victimes d’abus au cours des 12 derniers mois. Ces violences s’observent sous toutes ses formes, quels que soient le niveau social et économique, l’orientation et l’identité sexuelle.

La prise de conscience dans la société cubaine est d’autant plus forte que ces violences révèlent aussi des inégalités structurelles que l’État n’est pas parvenu à éradiquer, 60 ans après la révolution.

Pour lutter contre ce machisme, le Centre Oscar Arnulfo Romero (OAR, partenaire du CCFD-Terre Solidaire), institution d’inspiration chrétienne, mène depuis 2004 une campagne annuelle contre les violences de genre qu’elle considère comme l’un des plus grands défis de justice sociale dans un pays en pleine mutation économique et sociale. Pour y faire face, le Centre privilégie le travail sur l’équité sociale, les masculinités, les spiritualités. De nombreuses communautés, organisations sociales et institutions universitaires y participent.

Ces violences, qui jusque-là étaient ignorées ou peu documentées, deviennent visibles grâce à cette campagne. En 2019, pour la première fois, le rapport national sur le développement durable à l’horizon 2030 mentionnait les féminicides. La prise de conscience dans la société cubaine est d’autant plus forte que ces violences révèlent aussi des inégalités structurelles que l’État n’est pas parvenu à éradiquer, 60 ans après la révolution.

Déconstruire les normes de séduction hétéronormées et machistes

Aujourd’hui, la campagne d’OAR : Evoluciona (Évolue !) s’adresse principalement aux jeunes afin de transformer les représentations sociales. Diffusée sur les réseaux sociaux depuis l’instauration de la 3G à Cuba fin 2019, elle reprend les codes de communication de la jeunesse et déconstruit les normes de séduction hétéronormées et machistes. Par l’humour et l’inversion des rôles dans les espaces publics, Evoluciona veut démontrer aux jeunes hommes que « le harcèlement les renvoie à l’âge de pierre ». Les réseaux sociaux et la télévision, deux grands vecteurs de reproduction et de diffusion des stéréotypes de genre, constituent des moyens innovants pour s’adresser à une jeunesse en pleine mutation culturelle.

Sur le plan local, OAR s’appuie également sur l’Articulation des jeunes pour l’équité, réseau de jeunes militants, pour œuvrer à la transformation des imaginaires sociaux. L’analyse du travail de l’association sur le terrain montre que pour changer les mentalités sexistes, il est primordial de travailler avec les hommes. OAR a ainsi constitué la plateforme des hommes cubains pour la non-violence, fer de lance de la réflexion sur les masculinités toxiques.

Les réseaux sociaux et la télévision, deux grands vecteurs de reproduction et de diffusion des stéréotypes de genre, constituent des moyens innovants pour s’adresser à une jeunesse en pleine mutation culturelle.

Depuis plusieurs années, le néofondamentalisme religieux à Cuba et son emprise sur les représentations sociales de la famille met en péril les avancées en matière d’équité de genre. Pour notre partenaire, il est essentiel de continuer à former les acteurs sociaux afin de les sensibiliser aux inégalités sociales. Surtout dans un contexte de renforcement du blocus commercial et financier américain contre Cuba qui creuse davantage ces inégalités.

Peu à peu, le travail d’OAR porte ses fruits et la visibilité des débats sur la violence de genre progresse dans l’espace public. Ainsi l’État a annoncé la volonté d’avancer dans la protection des victimes de violences sexistes en légiférant et en intégrant cette problématique dans toutes les institutions publiques.

Jules Girardet, chargé de mission Cuba, Haïti et République dominicaine et Amazonie brésilienne

Les violences domestiques en temps de confinement
Pendant le confinement strict dû à la pandémie de Covid-19, OAR a réorienté ses messages afin de lutter contre l’augmentation des violences domestiques. La campagne Evoluciona a été principalement diffusée en ligne, sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels, en intégrant le harcèlement digital. Dans un pays où l’accès à Internet reste limité, ce fut un défi pour l’association d’aider plus de 200 femmes victimes de violences domestiques.

Guatemala : le théâtre pour surmonter les violences sexuelles

février 17th, 2021 by

Au Guatemala, l’ONG Actrices du changement, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, accompagne des femmes mayas victimes de violences sexuelles à travers la création d’œuvres théâtrales.

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