Défendre les droits des immigrés birmans

Publié le 16.06.2005| Mis à jour le 08.12.2021
  • 70 000 à 120 000 Birmans travailleraient dans le sud de la Thaïlande dont 75 000 légalement. Ils sont employés dans le secteur du tourisme, de la pêche, du bâtiment ou de l’agroalimentaire. On estime que 3000 d’entre eux sont morts dans la catastrophe.
  • Victimes d’expulsions, de rackets, de racisme, dans un premier temps la plupart des survivants ont dû fuir dans les forêts ou en Birmanie au lieu de se rendre dans les lieux d’attention aux rescapés du tsunami.
Jusqu’à la mi-janvier, la police thaïlandaise a arrêté et expulsé 2000 travailleurs immigrés birmans rescapés du tsunami. La plupart avaient perdu leurs papiers dans le raz de marée. Un journal national a alimenté la xénophobie.
  • Si l’atmosphère est moins hostile, la répression est toujours crainte. Seules les ONG locales travaillant de longue date avec ces travailleurs immigrés peuvent leur apporter une aide efficace.
  • Sous la pression des ONG nationales de défense des droits humains, les autorités ont promis un effort : empêcher les arrestations arbitraires et les discriminations dans la distribution de l’aide. Mais le changement d’attitude du gouvernement a une autre explication : le besoin de main d’œuvre pour la reconstruction. Le salaire d’un Birman est deux fois inférieur à celui d’un Thaïlandais ; celui d’une Birmane est presque quatre fois moindre que celui d’une Thaïlandaise…
Situation des travailleurs birmans

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