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  • Bilan de la COP26 : six avancées insuffisantes

    Le pacte adopté par les 200 Etats participant à la COP 26 promet un réchauffement planétaire de 2,7°C à la fin du siècle. Bien loin de l’objectif de 1,5°C inscrit dans l’Accord de Paris. Éclairage avec Myrto Tilianaki qui représentait le CCFD-Terre Solidaire à Glasgow, pour défendre les intérêts des populations du Sud.

    1- Réduction globale des émissions : le grand échec

    Après l’Accord de Paris signé en 2015 à la COP21, les pays s’étaient donné jusqu’à la COP26 pour rehausser leurs engagements de réduction de gaz à effets de serre. Peine perdue. Les efforts supplémentaires annoncés n’atténueront qu’à la marge le réchauffement, qui pourrait atteindre 2,7°C à la fin du siècle.

    A Glasgow, une cinquantaine de pays sur 196 n’avaient pas encore amélioré leur copie de 2015. Minuscule avancée : les pays se sont mis d’accord pour réviser leurs contributions plus fréquemment que tous les cinq ans, ce qu’avait décidé l’Accord de Paris.

    2- Sortie des énergies fossiles : un début très timide

    Pour la première fois, à Glasgow, une COP a envisagé la fin du pétrole et du charbon.
    Mais à la dernière minute, l’Inde, soutenue par la Chine et l’Afrique du Sud, a obtenu un affaiblissement notable du pacte : au lieu d’une « disparition progressive » du charbon, l’accord n’appelle qu’à « intensifier les efforts vers sa diminution progressive » .

    3- L’aide aux pays du Sud : l’égoïsme du Nord perdure

    Après l’ouragan Mathew à Haiti

    Les pays riches, émetteurs historiques du CO2 responsables du réchauffement climatique, ont encore calé sur le principe d’accorder des compensations aux pays du Sud.
    Les populations des pays du Sud, historiquement non responsables des émissions, sont pourtant en première ligne face aux dégâts déjà constatés : canicules, ouragans, inondations, sécheresses…
    Face à cette injustice climatique, les pays riches avaient accepté en 2009 d’aider les pays pauvres à affronter dans la durée la crise climatique, à raison de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Mais avec 83 milliards on n’y est toujours pas. [1]

    4- Méthane, déforestation… : de nombreuses annonces en parallèle des négociations, mais pour quelle portée ?

    La COP26 a été le théâtre d’une multitude d’engagements volontaires lancés par plusieurs coalitions dans différents secteurs :

    • Un groupe d’une trentaine de pays et d’institutions financières a déclaré qu’il ne financerait plus les énergies fossiles à l’international, à partir de 2022. La France s’y est ralliée in extremis, avant que Bercy ne précise dans les heures suivant l’annonce que cela ne changerait rien aux financements en cours…
    • Le méthane : 105 pays ont annoncé leur réduction d’émissions de 30 % d’ici à 2030. Ce gaz à effet de serre, dont l’élevage industriel est l’un des plus grands responsables, contribue au quart du dérèglement climatique. Malheureusement, des pays ayant un important secteur de l’élevage n’ont pas rallié cette coalition (comme le Canada, l’Argentine ou la Nouvelle Zélande) [2].

    A noter que seul l’espace de gouvernance onusien assure une participation de tous les Etats et le principe d’un partie/une voix.

    5- Article 6 : Une prise de conscience du danger de la compensation carbone

    Parmi les chantiers de la COP26, il y avait le recours à des « marchés de carbone », au sein de son article 6 [3].

    À Glasgow, le CCFD-Terre solidaire, au sein d’une coalition d’ONG françaises et internationales, avait axé son plaidoyer sur l’encadrement de cet article 6.
    Tout d’abord, regrette Myrto Tilianaki, « les terres n’ont pas été formellement exclues des opérations de compensation, comme nous le demandions ».
    Ce point, entouré d’un flou important dans son interprétation, exigera une vigilance particulière de notre part.

    Le pire a cependant été évité, car « les communautés du Sud lésées par une de ces opérations pourront saisir directement l’organe indépendant créé par la COP pour recueillir ce type de plaintes. » souligne Myrto Tilianaki.
    Les conditions d’accès des entreprises aux marchés de compensation carbone ont également été un peu renforcées par rapport aux premières versions du texte.

    Enfin, un progrès a été enregistré du côté des mécanismes non-marchands reposant sur une logique de contribution et non de compensation (transfert de technologie, de connaissance, etc.). « Alors qu’ils étaient jusque-là marginalisés, ils ont donné lieu à un groupe de travail post COP visant à les développer », souligne Myrto Tilianaki.

    6. La société civile va devoir continuer à s’imposer

    Si une mobilisation n’a pas déçu tout au long de cette COP, c’est celle de la société civile, qui a mis une réelle pression sur les représentants politiques, en particulier sur les enjeux de l’Article 6 et de la compensation carbone.
    Notre campagne “Ne soyons pas dupes” pointant du doigt la neutralité carbone et le risque de greenwashing par les principaux pollueurs a permis d’exposer cet enjeu.

    La tiédeur des engagements politiques montre la nécessité d’accroitre notre pression sur les dirigeants partout dans le monde et d’être vigilants sur la manière dont seront développées les politiques publiques au niveau national et régional.

    La solidarité entre les peuples sera un ingrédient essentiel pour assurer le futur de notre planète !

    Patrick Piro

    Pour aller plus loin :

    Ecouter l’émission spéciale de RCF avec Myrto Tilianaki

    Lire la déclaration de l’Alliance pour le Climat, les Terres, l’Ambition et les droits, dont fait partie le CCFD-Terre Solidaire, à l’occasion de la clôture de la COP 26

    Déclaration de l’Alliance pour le Climat, les Terres, l’Ambition et les droitsTélécharger

    [1] Et seule une part minoritaire de ces fonds va à des actions visant l’adaptation des pays du Sud, leur intérêt premier, alors que le gros est orienté vers des opérations de réduction des émissions, qui les concernent beaucoup moins. Le principe d’une répartition 50% pour l’adaptation et 50% pour l’atténuation n’a pas été acté lors de cette COP.

    [2] Par ailleurs, est à noter que l’accent est mis sur des questions d’efficacité et non d’une réduction des cheptels ou le soutien à des régimes alimentaires plus riches en végétaux. Or de nombreux scénarios scientifiques ont démontré que cela était nécessaire.

    [3] Ce mécanisme, autorise un pays ou une entreprise à financer ou échanger des crédits issus notamment de projets « de compensation » hors de son territoire (comme la plantation de forêts dans un pays du Sud) afin de remplir plus facilement ses engagements climat.

  • Réactive – A quelques jours de la clôture de la COP26, l’intégrité de l’Accord de Paris et l’objectif de ne pas dépasser un réchauffement de 1.5 degré est clairement menacé

    La présidence britannique a publié cette nuit un premier projet de décision de la COP26. Malgré les alertes répétées ces derniers mois sur l’urgence d’agir rapidement et structurellement pour assurer une trajectoire de réchauffement climatique ne nous amenant pas vers des conséquences irrévocables, le document proposé ainsi que les autres négociations en cours portent le risque de nous éloigner un peu plus des objectifs fixés par l’Accord de Paris.

    Selon Myrto Tilianaki – Chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire :

    «  A quelques jours de la clôture de la COP26, l’intégrité de l’Accord de Paris et l’objectif de ne pas dépasser un réchauffement de 1.5 degré est clairement menacé. Il reste 48h aux Etats pour radicalement changer de position et ne pas dérouler le tapis rouge aux fausses solutions au risque de mettre en péril notre planète et des millions de vies. Le projet de texte de décision de la COP26 ne donne pas d’objectifs clairs assurant une rehausse de l’ambition sur les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pire, en l’état ce brouillon intègre des pratiques telles que “les solutions fondées sur la nature” censées bénéficier tant à la biodiversité qu’au climat. Or le flou autour de ce concept l’amène à être associé à un large éventail de pratiques dont certaines néfastes à l’environnement et aux droits humains ( geo-inginerie, combustion de biomasse à l’échelle industrielle, agriculture intelligente face au climat, compensation carbone via les terres etc…). Des entreprises polluantes comme celles du secteur des énergies fossiles ou de l’agro-industrie se servent de ce concept pour détourner l’attention d’une politique climatique ambitieuse qui irait de pair avec la réduction de leurs émissions à la source.

    Ce mauvais signal est confirmé par les pressions actuelles autour de l’adoption de l’article 6 du Manuel d’application de l’Accord de Paris. Cet article s’apprête à faire de la compensation carbone un levier de l’action des états et des entreprises. Cela sans prendre mesure des risques que ces mécanismes de marchés et les projets associés feront peser sur les droits humains, les peuples autochtones, la biodiversité mais aussi sur le climat. En effet la compensation carbone détourne de l’objectif prioritaire de réduction stricte des émissions de GES en laissant croire que l’on peut remettre le carbone émit dans les sols. Il est le levier privilégié aujourd’hui par de nombreux acteurs pour ne pas mettre en place de mesures réelles et tirer profit de la crise climatique, comme le prouve la multitude d’annonces de “neutralité carbone” ces dix derniers jours.  »

  • Décoder trois enjeux de la COP 26 en une minute (vidéo)

    Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer climat au CCFD-Terre Solidaire, participe comme observatrice à la COP 26 à Glasgow. En une minute, elle synthétise trois enjeux de la conférence pour le climat.

    Défi 1 : que les Etats respectent l’objectif de l’accord de Paris, c’est à dire limiter le réchauffement à 1,5°.

    Aujourd’hui les objectifs des Etats sont insuffisants et nous conduisent vers un réchauffement de 2,7°.
    L’urgence est de réduire les émissions réellement et immédiatement.

    Défi 2 : la participation des pays du Sud, qui sont les premiers impactés par la crise climatique

    Aujourd’hui, à cause de la pandémie du Covid 19, un grand nombre de pays ne peuvent pas venir à la COP, soit parce qu’ils n’ont pas accès aux bons vaccins, soit parce que le cout de leur participation est exorbitant.
    Sans leur présence, nous craignons que des décisions soient prises qui ne prennent pas en comptes leurs réalités.
    C’est une question de justice climatique.

    Défi 3 : nous demandons l’exclusion du secteur des terres de l’article 6 de l’accord de Paris

    Aujourd’hui nombre d’Etats et d’entreprises vont planter des millions d’arbres pour compenser leurs émissions. Et ils vont le faire dans les pays du Sud, dans des endroits ou vivent des populations qui dépendent de ces terres. Elles risquent de perdre leur souveraineté alimentaire, et leurs moyens de subsistance.

    Nous demandons donc aux Etats lors de la conférence de ne pas cautionner ces pratiques qui sont néfastes pour les droits humains et la biodiversité.

    Pour aller plus loin :

    Retrouver notre site de campagne #stopcompensation

    Lire notre FAQ : COP 26, tout ce qu’il faut savoir sur le rendez-vous climat (FAQ)

  • COP26 : porter la voix des pays du Sud (Podcast)

    Dimanche 31 octobre démarre la COP26 à Glasgow : un rendez-vous très attendu pour répondre à la crise climatique. Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer Climat, sera présente pour défendre la justice climatique et porter la voix des pays du Sud.

    © Eric Garault / CCFD-Terre Solidaire

    COP26 : un sommet décisif pour le climat

    Jusqu’au 12 novembre, les Etats se réuniront autour de la table des négociations pour trouver des solutions face à l’urgence climatique.

    L’un des principaux enjeux de ce sommet concerne les règles d’application de l’Accord de Paris pour répondre à l’objectif de limiter le réchauffement en dessous de 1,5 °C.

    “Car, aujourd’hui, nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire. Les Etats, surtout ceux qui émettent le plus n’ont pas décidé de réduire suffisamment leurs émissions”.

    Entreprises, collectivités locales et ONGs, dont le CCFD-Terre Solidaire, seront également présents pour assister aux discussions et influencer les décideurs.

    “C’est donc un moment essentiel pour trouver des solutions globales, fondées sur des expériences locales et porter la voix des pays et des communautés les plus impactées”.

    Le CCFD-Terre Solidaire est présent pour influer de vraies solutions climatiques

    Par la voix de nos chargées de plaidoyer, Myrto Tilianaki et Jeanne-Maureen Jorand, nous nous mobilisons pour défendre la justice climatique.

    Il s’agit d’une part, d’alerter les décideurs politiques sur les fausses solutions climatiques : comme la compensation carbone qui ne permet pas de répondre à l’urgence de la situation et qui impacte les pays du Sud.

    “On demande aux Etats de ne pas cautionner ces pratiques, car les impacts pour les droits humains et la biodiversité pourraient être dévastateurs”.

    Et d’autre part, de porter la voix des pays du Sud, qui sont les plus impactés mais qui ne peuvent pas être présents à la COP26 en raison de la pandémie et notamment du manque d’accès aux vaccins. C’est le cas d’un tiers des îles du Pacifique.

    “Leur participation à la COP26 est une question de justice climatique ! “.

    Pour aller plus loin : COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain rendez-vous climat (FAQ)

  • COP26 : appel à mobilisation le 6 novembre pour la justice climatique

    Nous vous invitons à répondre à cet appel en organisant des initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

    Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L’été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules… Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.

    Le dérèglement climatique, c’est notre présent à toutes et tous, partout dans le monde. Phénomène global, il appelle des réponses mondiales : baisse massive des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre les pollueurs et le système productiviste qu’ils nourrissent, solidarité internationale entre les pays riches et le Sud global, justice sociale et protection des droits humains doivent être les principes directeurs de l’action pour la justice climatique.

    Six ans après l’accord de Paris, c’est ce qui devrait guider les États à l’occasion de la COP26 qui se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre afin de maintenir la hausse des températures en dessous de la barre des 2°C, voire 1,5°C.

    Mais, depuis 2016, nos dirigeants en sont encore à discuter des moyens à mettre en oeuvre face aux changements climatiques ou à tenter de verdir leurs images, en même temps que celles de nombreuses entreprises multinationales qu’ils soutiennent, sans engagements à la hauteur. Ils soutiennent le développement de fausses solutions, le greenwashing et la fuite technologique, qui, loin de résoudre la crise climatique, empêchent toute transition réelle.

    Les gouvernements des pays les plus riches participent ainsi à un véritable crime climatique.

    Nos dirigeants restent sourds aux interpellations, aux pétitions ou aux marches massives à travers le monde. Ils s’assoient sur les rapports du GIEC et les alertes de scientifiques. Ils regardent ailleurs alors que les dérèglements climatiques sont toujours plus nombreux, plus violents et plus meurtriers. Ils criminalisent et ne protègent pas les activistes environnementaux face à une répression qui va jusqu’à des assassinats, certains s’en rendant même complices.

    Face à cette inaction climatique, qui devient un véritable crime contre le vivant, c’est aux mouvements populaires, ceux qui défendent les communautés impactées, les peuples autochtones, celles et ceux qui défendent le vivant, aux salarié·e·s et à toutes les personnes convaincu·e·s qu’il faut changer de modèle de production et de consommation de prendre la relève.

    Partout dans le monde, la mobilisation citoyenne s’organise : défense des terres et des droits, blocage de projets polluants, actions dans les tribunaux, grèves pour le climat, etc. Elle porte des alternatives et remporte des victoires qui permettent d’enrayer cette machine infernale et de construire ainsi un futur désirable.Retour ligne automatique
    En Grande-Bretagne, une coalition de mouvements sociaux et écologistes organise plusieurs jours de mobilisation pendant la COP26 et appelle à des actions partout dans le monde le 6 novembre prochain.

    Nous vous invitons à répondre à cet appel en organisant des initiatives, manifestations, rassemblements, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur.

    Nos mobilisations donneront de l’écho aux mobilisations locales, notamment celles qui appellent à défendre nos terres et nos droits fondamentaux, et aux mobilisations internationales qui entoureront la COP26.

    Premiers signataires : 350.org ; Action Aid ; Agir pour l’environnement ; Amis de la Terre France ; Alternatiba Paris ; Association Cap à Gauche 19 ; Assemblée européenne des citoyens AEC HCA-France ; Attac France ; Escape-jobs pour l’emploi sans carbone ; Carré Géo & Environnement ; CCFD-Terre Solidaire ; CGT ; Chrétiens Unis pour la Terre ; Confédération paysanne ; CRID ; Convergence des Services Publics ; Makesense ; Fédération Artisans du Monde ; France Nature Environnement ; FSU ; Notre Affaire à tous ; Purpose Climate Lab France ; SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires ; Unis Pour le Climat ; Union syndicale Solidaires

    Votre organisation peut signer le texte par ici

  • « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » – Le rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de 3 multinationales françaises

    A quelques semaines de la COP 26, le CCFD-Terre Solidaire publie « Compensation carbone : tout sauf neutre ! » un rapport qui analyse et dénonce l’inaction climatique de TotalEnergies, Nespresso et Air France. Alors que les scientifiques s’accordent à dire qu’il est urgent de réduire les émissions de gaz à effets de serre, la compensation carbone est devenue le levier en particulier des multinationales pour atteindre la neutralité carbone.

    Il est urgent de démontrer que cette fausse solution en plus d’être inefficace peut se révéler dangereuse du point de vue du climat, de l’environnement et des droits humains.
    C’est pourquoi, ce rapport révèle le vrai visage de ces politiques climatiques d’affichages, à travers l’analyse de trois cas de multinationales issues des secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du transport, (2/3 des émissions de gaz à effet de serre mondiales) : TotalEnergies, Nespresso et Air France.

    « La compensation carbone n’est pas une réponse à la crise climatique, et en plus risque de générer des impacts majeurs sur les droits humains et la biodiversité. A la veille de la COP26, il faut que les Etats et les citoyens ne soient pas dupes face à ce que cachent réellement les stratégies de neutralité carbone des entreprises. L’heure n’est plus aux fausses solutions ! Seule la réduction réelle des émissions et le respect des droits peut garantir la justice climatique » interpelle Myrto Tilianaki, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.

    TotalEnergies et le revers de la neutralité carbone

    TotalEnergies revendique une neutralité carbone à l’horizon 2050. Tout en poursuivant des activités fortement émettrices, l’entreprise s’engage à développer de manière accélérée des projets de compensation grâce à des approches technologiques dont l’efficacité est largement questionnée (Projet Northern Lights). Elle envisage également des projets de plantation d’arbres, comme c’est le cas sur plus de 40 000 hectares sur les plateaux Batéké en République du Congo, territoire à la biodiversité riche et essentiel pour les populations riveraines et autochtones.

    Nespresso a une politique climat qui boit la tasse

    Pour séduire des consommateurs de plus en plus sensibles à l’impact de leur consommation, l’entreprise communique de façon pro-active sur la neutralité carbone de chacune de ses tasses de café. En réalité une large partie de sa politique de neutralité se fonde sur la compensation carbone et non sur la réduction réelle de ses émissions.

    Air France ne vole pas au secours du climat

    Le poids du secteur aérien dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial est connu et documenté. Pourtant, Air France ne met en place aucune initiative d’ampleur pour réduire ses émissions. Changement de vaisselle de bord, numérisation des manuels destinés aux pilotes, Air France ne recule devant rien ! Même pas de mettre à contribution le passager et sa bonne conscience. Chacun est ainsi invité à soutenir, sous forme de don à une association cocréée par Air France, des projets de compensation carbone que l’entreprise pourra inscrire à son bilan Climat, avec en prime l’aide des contribuables français.

    Compenser n’est pas réduire
    La solution de la compensation (naturelle ou technologique) du carbone sert à ne pas modifier d’une ligne, ou de manière tout à fait anecdotique, les émissions de gaz à effets de serre. Face à des émissions aux effets certains, la compensation offre une politique de neutralisation aux effets eux tout à fait incertains ! La neutralité poursuivie ne sert que de paravent pratique pour assurer le statut quo et non une réelle action climatique.

    Carbone versus droits humains et souveraineté alimentaire
    Ce sont des dizaines de millions d’hectares qui seraient nécessaires pour assouvir l’appétit féroce de la compensation pour séquestrer le carbone. Cette ruée vers les terres risque irrémédiablement d’amener à une financiarisation accrue de la Nature. Avec pour conséquence : une mise sous cloche de larges pans de territoire au détriment des populations locales, de leurs modes de vie et de leur souveraineté alimentaire.

    Il est essentiel de mettre en place des mesures importantes et intégrées pour assurer que soient considérées de pair justice climatique et justice sociale. Ni la mise sous coupe réglée de la nature au service d’une croissance destructrice et porteuse de danger pour l’humanité, ni la financiarisation de la nature pour pouvoir dessiner de nouvelles perspectives de profits pour quelques-uns au détriment des populations ne sont la solution. Seule une approche systémique, menant de concert la réduction réelle des émissions et la défense des droits humains et de la biodiversité, permettra de garantir la justice climatique.

    Rapport – Compensation carbone : tout sauf neutre!Télécharger
  • Le Réseau Action Climat demande un report de la COP 26 face au risque d’exclusion des participants des pays du Sud

    A moins de deux mois de la COP26 qui doit se tenir à Glasgow du 1er au 12 novembre prochain, les conditions ne sont pas réunies pour s’assurer de la participation inclusive des délégués et des observateurs des pays du Sud aux négociations internationales. L’action climatique, elle, ne doit pas être mise en pause.

    (suite…)

  • COP 26 : tout ce qu’il faut savoir sur le rendez-vous climat

    Alors que le dernier rapport du GIEC sonne l’alerte rouge, la COP 26, prévue à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2022, est attendue au tournant pour répondre à l’urgence climatique. Mais qu’est-ce qu’une COP et à quoi sert-elle ? On fait le point.

    (suite…)

  • Où va notre terre? Table-ronde retransmise en direct de Lourdes et animée par Laurent GRZYBOWSKI

    Dans la perspective de la COP 26, le CCFD-Terre Solidaire organise en direct de Lourdes une table-ronde animée par Laurent GRZYBOWSKI, journaliste à l’hebdomadaire La Vie autour du thème “Où va notre terre, ensemble agissons pour plus de justice climatique” : – Comment ne pas prendre conscience que notre lien à la nature n’est pas un lien de domination, mais d’interdépendance ? – Comment ne pas admettre que nous avons envisagé trop longtemps les dons de ce monde comme des biens matériels que nous pouvions exploiter à l’infini, pris au piège d’un consumérisme exacerbé ? – Pourquoi les premières victimes de cette catastrophe sont les populations les plus vulnérables ?

    Intervenants :

    Menotti BOTTAZZI – ancien Secrétaire général du CCFD Alexandre CARLIER, directeur de l’ASBL « Racynes » – Belgique Vincent FONVIEILLE – Fondateur et dirigeant de La Balaguère, Président de l’association ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) – Occitanie Père Bertrand GOURNAY – Aumônier national du CCFD-Terre Solidaire Aïcha KROMBI -Association Terre et Humanisme – Maroc Michel MOLITOR – Président d’Entraide et Fraternité/Vivre Ensemble – Belgique Adolphe MUBEMBE SHEMIGANI – membre du Comité des paysans pour la navigation et l’agriculture – République Démocratique du Congo Mgr Olivier RIBADEAU – DUMAS – Recteur du sanctuaire Notre Dame de Lourdes Pour en savoir plus téléchargez le dossier de presse : dossier_de_presse_-_lourdes_-_60_ans_-.pdf

    Documents joints

    dossier_de_presse_-_lourdes_-_60_ans_-.pdf
    dossier_de_presse_-_lourdes_-_60_ans_–2.pdf
  • COP 26 : l’impact des systèmes agricoles sur le climat et l’humanité

    La COP 26 ne peut plus ignorer que l’agriculture et notre système alimentaire industrialisé font partie des secteurs, comme les transports et l’énergie, qui doivent être remis en question pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Mais gare aux fausses solutions…

    (suite…)

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4 rue Jean Lantier
75001 PARIS

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