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Les accords Mercosur vus d’Amérique latine : 3 témoignages du Paraguay, de l’Argentine et du Brésil

janvier 28th, 2021 by

Renforcement de l’agro-industrie tournée vers l’exportation, menaces sur l’agriculture familiale, absence de débat public… Trois des organisations partenaires que nous soutenons au Paraguay, au Brésil et en Argentine alertent sur les risques sociaux et environnementaux des accords de libre-échange prévus entre l’Union européenne et le Mercosur

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Inde : elles défendent leurs droits

janvier 27th, 2021 by

L’Inde est l’un des pays les plus dangereux au monde pour les femmes. Qu’elles appartiennent à la classe urbaine éduquée ou vivent en milieu rural, elles subissent de nombreuses discriminations de genre : violences domestiques, harcèlement dans l’espace public. Les traditions archaïques, notamment liées au veuvage ou aux dots restent très ancrées, en particulier dans certaines zones rurales.

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A mi-parcours de la présidence Bolsonaro, la société civile brésilienne souffre et lutte

janvier 19th, 2021 by

La 2ème édition du Baromètre d’alerte sur la situation des droits humains et environnementaux au Brésil, publié ce 19 janvier 2021, montre une aggravation explosive de la situation : face à la violence de la répression, l’accroissement des inégalités, et une déforestation sans précédent, la société civile appelle à la BRESISTANCE

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Six mythes autour de la compensation carbone

janvier 13th, 2021 by

Plutôt que de privilégier la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les politiques climatiques se tournent massivement vers les projets de compensation carbone. Mais l’impact de ces projets reste sujet à caution et ne permet pas de réduire les émissions.

Voici six mythes autour de la compensation carbone qu’il est temps de détricoter!

Nos systèmes agricoles et alimentaires représentent au niveau mondial un tiers des émissions de gaz à effet de serre.

Ces dernières années, les Etats et les entreprises multinationales à fort impact environnemental affichent des objectifs de neutralité carbone en utilisant les marchés carbone volontaires dans le secteur agricole et forestier pour compenser leurs émissions.
Bon nombre de ces marchés sont créés ou soutenus par de grandes entreprises pétrolières,agro-industrielles ou des compagnies aériennes.

Avec les projets de compensation carbone, des entreprises fortement émettrices de gaz à effets de serre cherchent à atteindre la neutralité carbone . Mais au final, au lieu de réduire leurs émissions à la source elles vont avoir recours à la compensation carbone, qui devient alors un levier d’inaction climatique car elle retarde la mise en place de mesures urgentes pour faire face à la crise climatique. f

En outre, les mécanismes de compensation carbone sont loin d’avoir fait leurs preuves :

Mythe n°1 : Les plantations d’arbres vont permettre de capter les excès de carbone

La plantation d’arbres est une pratique bien connue pour compenser les émissions d’un vol en avion, par exemple. Il faudra cependant des années pour que les arbres puissent accumuler l’équivalent carbone. L’annulation d’une émission implique que les arbres séquestrant le carbone ne brûleront jamais dans des feux de forêts ni ne se décomposeront jamais. Elle suppose aussi que les pratiques de gestion resteront stables.

Aujourd’hui en Colombie ou en Amazonie, des forêts primaires sont détruites pour faire des plantations d’arbre financées dans le cadre de projets de compensation carbone. Or la préservation de ces forêts, qui captent le carbone non seulement dans les arbres, mais aussi dans l’humus lié à leur biodiversité exceptionnelle, est un enjeu essentiel. La destruction des forêts primaires, véritables puits de carbone, ne peut être compensée par des projets de plantations de nouvelles forêts.

Mythe n°2 : L’impact de ces initiatives de compensation sur le climat est prouvé 

  • L’incertitude est grande autour des outils permettant de quantifier les réductions d’émission des projets mis en oeuvre.
  • Les résultats des projets sont susceptibles d’évoluer au fil du temps, par exemple quand le carbone stocké dans les sols est relargué dans l’atmosphère en raison d’aléas climatiques ou de changement dans l’usage des terres.

Mythe n°3 : Les projets qui génèrent des crédits carbone diminuent forcément les émissions

Dans le secteur forestier ou agricole, certains projets génèrent des crédits carbone alors qu’ils accroissent les émissions.
Pourquoi? Parce qu’ils mesurent “l’intensité carbone” des produits agricole au lieu de mesurer les émissions absolues de l’ensemble de l’activité agricole.

Prenons l’exemple du projet agroforestier et laitier Mont Elgon au Kenya, soutenu par Danone et Mars Inc , deux entreprises cherchant à compenser leurs émissions carbone. Même si le cheptel augmente, et qu’il génère donc globalement plus d’émissions de gaz à effets de serre, le projet est considéré comme performant dans la mesure où il réduit les émissions produites par unité.

Mythe N°4 : Les mécanismes de compensation sont bénéfiques pour les communautés locales

Les projets de compensation carbone peuvent négativement impacter les communautés locales des pays en développement. Evictions, expropriations, pertes des moyens de subsistance, intimidations…de nombreux exemples passés et récents mettent en exergue les dangers de ces dispositifs pour les droits humains.

Mythe n°5 : Pour agir sur les émissions du secteur agricole, il suffit d’agir sur le bilan carbone des exploitations

Presque tous les projets visent à réduire les émissions au niveau de l’exploitation agricole alors que plus de la moitié de ces émissions ont lieu en amont et en aval de la production agricole, et sont largement imputables aux acteurs de l’agribusiness :

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Mythe n°6 : Les mécanismes de compensation carbone sont peu coûteux comparés aux autres alternatives

Non seulement les mécanismes de compensation carbone ont un coût élevé, mais ils tendent à s’intégrer dans des modèles agricoles industriels privilégiant les grosses exploitations qui ont un impact environnemental et climatique particulièrement désastreux.
La promotion des mécanismes de compensation, dont se sont entichées la finance et l’agroindustrie, détourne les décideurs politiques de la mise en œuvre d’alternatives comme l’agroécologie, plus soutenable, moins coûteuse et beaucoup moins émettrice de gaz à effet de serre.

Liban : des jeunes palestiniens au risque de l’enrôlement

janvier 8th, 2021 by

Dans le camp surpeuplé de réfugiés d’Ain El Héloué au Liban, les jeunes Palestiniens sans aucune perspective d’avenir ne rêvent que d’immigration. Ils sont une proie facile pour les factions armées palestiniennes qui les enrôlent. Pour tenter de contrer ce phénomène, notre partenaire Naba’a a lancé un programme de prévention basé sur la formation.

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EDF assigné en justice pour ses activités au Mexique

décembre 29th, 2020 by

Le 13 octobre 2020, des défenseurs des droits humains de la communauté autochtone du village d’Unión Hidalgo, au sud du Mexique, ont assigné EDF en justice avec l’association mexicaine ProDESC et le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains, établi à Berlin. Le contentieux porte sur le projet Gunaa Sicaru d’implantation d’un champ d’éoliennes aux dimensions industrielles, sans consultation préalable de la population.

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Polders : en Indonésie, une fausse solution face à la montée des eaux

décembre 26th, 2020 by

En Indonésie, la construction de polders est souvent présentée comme un projet de développement et un moyen de répondre à la montée des eaux. Mais cette politique, alliée à une privatisation des côtes, posent de nombreux problèmes aux communautés qui vivent de la pêche en Indonésie. Ils le racontent à travers cette BD que nous avons traduite en Français

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Migrants / Maroc : un programme d’urgence pour faire face au Covid-19

décembre 23rd, 2020 by

En pleine pandémie de Covid-19, l’institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains, partenaire marocain du CCFD-Terre Solidaire, a lancé un nouveau projet pour aider les personnes migrantes dans le pays.

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République dominicaine : sensibiliser à l’environnement et dénoncer la déforestation

décembre 15th, 2020 by

Loin des images de carte postale, la République dominicaine, petit État des Caraïbes, est confrontée à la déforestation massive et au développement de l’activité minière. Une situation qui met en péril l’environnement et les populations locales, en particulier près de la frontière haïtienne.

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Asie : les defenseures des droits humains, soeurs en résistance

décembre 9th, 2020 by

À l’occasion de la journée internationale des femmes défenseures des droits humains du 29 novembre, plusieurs associations asiatiques, dont certains de nos partenaires, réunies au sein de Dialogue des RESISTers (sœurs en résistance) on fait une déclaration. Extraits.

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L’histoire de Liu, figure du Mouvement des Sans Terre au Brésil

décembre 3rd, 2020 by
©MST

Elle est l’une des nombreuses femmes sans terre qui se battent contre la violence et la pauvreté au Brésil. Lucineia, souvent surnommée Liu, est devenue aujourd’hui l’une des dirigeantes du Mouvement des Sans Terre qui regroupe 350 000 familles.

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Afrique du Sud : les femmes en première ligne face au Covid-19

décembre 2nd, 2020 by

Outre les impacts dévastateurs sur l’économie sud-africaine, la pandémie de Coronavirus a révélé des situations de précarité pour des millions de personnes, en particulier les femmes : insécurité alimentaire, chômage et les violences à leur égard en augmentation depuis le confinement. Dans ce contexte, nos partenaires ont redoublé d’initiatives pour leur venir en aide.

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Père Gournay, aumônier national

décembre 1st, 2020 by

Ordonné prêtre en 1987, le Père Bertrand Gournay a exercé pendant près de 30 ans au sein de plusieurs ministères dans le Diocèse de Gap et d’Embrun. Il assure aujourd’hui la fonction d’aumônier national du CCFD-Terre Solidaire depuis novembre 2019.

Portrait Père Gournay © Odile Bonnafoux
Portrait Père Gournay © Odile Bonnafoux

Aumônier de l’enseignement public à Briançon entre 1986 et 1996 ; curé de Montgenèvre-Névache de 1990 à 1996 ; directeur diocésain catéchèse et formation permanente prêtres-laïcs de 1996 à 1999 ; recteur du Sanctuaire de Notre Dame du Laus de 2004 à 2010, et curé de Briançon de 2010 à 2014, pour ne citer que quelqu’une de ses fonctions.

En juillet 2014, le père Bertrand Gournay est invité à rejoindre, en tant que prêtre Fidei Donum, une autre Eglise, celle du Sahara algérien, et plus particulièrement le diocèse de Ghardaïa-Laghouat en tant que prêtre de la paroisse de Tamanrasset, puis vicaire général du diocèse à partir de 2016. Le 8 décembre 2018, il participera au Sanctuaire de Santa Cruz à Oran, à la cérémonie de béatification des 19 martyrs d’Algérie.

Depuis le 1er janvier 2020, le père Bertrand Gournay, de retour en France, a rejoint le Diocèse de Gap et d’Embrun en tant que Vicaire épiscopal chargé des relations entre la vie diocésaine et la société civile.

Tout au long de son parcours, le père Bertrand Gournay conjugue responsabilités pastorales et ecclésiales, activités d’enseignements, de formation et missions à l’étranger. L’importance pour lui est donnée à l’alternance entre les temps de réflexion, d’analyse et la mise en place d’initiatives concrètes sur le terrain.

Le père Bertrand Gournay sensible aux questions de solidarité internationale a mené plusieurs projets de terrain en Roumanie avec des artisans de Briançon pour la restauration d’une école et la construction d’une maison familiale pour enfants orphelins, au Sénégal avec Caritas-Dakar, en Algérie enfin par l’instauration d’un modèle de micro-crédit et tontines pour faciliter les initiatives d’autofinancements des personnes migrantes à Tamanrasset.

« L’inattendu que la vie peut offrir, comme celle d’être un jour appelé à entrer au CCFD-Terre solidaire comme aumônier national, est ce qui m’apparaît être la plus belle manière dont l’Evangile travaille les hommes. Je me réjouis de cette perspective. ».

Déclare le père Bertrand Gournay

Le Père Gournay est attiré par ce rôle qui consiste à « entendre ce qui se vit dans l’association et apporter un peu de spiritualité aux salariés, face à l’immédiateté des décisions importantes à prendre ».

Ses expériences, multiples et solides, de solidarité internationale forment le socle de sa légitimité : « La souveraineté alimentaire, le développement fondé sur la justice économique, la question de la migration et de la gouvernance, la culture de la paix, sont des thèmes qui m’interpellent, car j’ai vécu ses situations sur le terrain ».

Conte de Noël amazonien: “Esclaves au milieu de la forêt”

novembre 30th, 2020 by

Découvrez l’histoire de Sébastien, qui fuit dans la forêt amazonienne pour échapper à une situation d’esclavage, l’espoir malgré tout chevillé au cœur.
Inspiré d’une histoire réelle, ce conte de Noël a été écrit par le père Henri Burin des Roziers, grand défenseur des paysans sans terre au Brésil.
En cette veille de Noël, nous dédions ce conte à tous ceux qui sont victime du travail esclave au Brésil et à travers le monde. N’hésitez pas à le partager et le lire autour de vous

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