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Retour de mission – Un café avec… Saison 2
Les podcasts Retour de mission reviennent pour une deuxième saison ! Le temps d’un café, nos chargés de mission racontent leurs voyages sur le terrain à la rencontre de nos partenaires. Anecdotes, rencontres marquantes… écoutez leur récit !
Maroc : formation coiffure à Tanger
Solène Bedaux, chargée de mission partenariat migrations, était au Maroc à la rencontre de femmes migrantes. Ces femmes sont formées en coiffure par notre partenaire pour sortir de leur quotidien et leur donner des perspectives d’avenir. Elle a été marquée par la force de ces femmes dont la situation est extrêmement difficile.
Côte d’Ivoire : la détermination de Sekou
Émilie Leroux, chargée de mission Golfe de Guinée, était en Côte d’Ivoire pour rendre visite à nos partenaires qui travaillent sur les enjeux fonciers et l’accaparement de terres. Lors d’un atelier elle a rencontré Sekou qui est engagé auprès des populations déplacées de force par la construction d’un pont et du métro d’Abidjan. Elle a pu échanger avec ces personnes déplacées.
Tchad : un puits particulier
Bruno Angsthelm, chargé de mission Golfe de Guinée, Centre et Corne de l’Afrique, était au Tchad où un puits pastoral est utilisé pour abreuver les troupeaux de communautés nomades. Cela aide à réduire la mobilité de ces communautés qui doivent se déplacer davantage à cause des changements climatiques.
Briançon : protéger les personnes migrantes
Marianne Ibos-Augé, chargée de mission mobilisation citoyenne et migrations, est allée à la frontière franco-italienne pour rencontrer notre partenaire Tous Migrants. A l’occasion de la Grande Maraude, un événement de sensibilisation sur les exactions de la police aux frontières, l’ensemble des participants s’est mobilisé pour protéger des personnes migrantes qui allaient être arrêtées.
Réalisation : Sidonie Hadoux
Illustration : Fabienne Couderc Crédit photo : William Dupuy -
Au Maroc : lutter contre les préjugés qui menacent les droits des femmes
Pour la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Alice Champseix, chargée de mission Maghreb, nous fait découvrir l’action de notre partenaire, Quartiers du Monde, qui se mobilise auprès des femmes marocaines, trop nombreuses à être victimes d’abus.
Une société discriminante envers les femmes
Au Maroc, plus de 60 % des femmes ont subi des violences physiques, sexuelles, économiques ou psychologiques, en 2009.
Face à cette situation critique, de nombreuses associations de défense des droits des femmes ont mené une lutte conjointe qui a permis l’obtention, en 2018, d’une loi pour leur apporter plus de protection. Une loi qui reste néanmoins lacunaire, notamment sur le financement des réformes.
La violence à leur égard est aussi alimentée, par le poids des normes sociales qui entravent leur liberté dans tous les domaines et notamment professionnel. Au Maroc, le taux de participation des femmes à la vie active, est l’un des plus bas du monde et régresse. Et pour la plupart de celles qui travaillent, leur emploi est synonyme de précarité.
« Au cours d’une de mes missions au Maroc, j’ai rencontré des ouvrières agricoles qui travaillent jusqu’à 14h par jour, avec des rémunérations au-dessous du seuil légal, sans couverture sociale, sans congé maternité, sans retraite ».
Faire évoluer les mentalités grâce à la pédagogie
Notre partenaire local, Quartiers du Monde, se mobilise pour faire respecter le droit des femmes et permettre une amélioration de leurs conditions d’existence.
L’association agit aussi bien au niveau des politiques publiques pour faire bouger les lois, qu’au niveau sociétal et individuel pour faire évoluer les mentalités.
Par exemple, l’association a développé un jeu pédagogique à destination de collégiens, pour les amener à se questionner et à déconstruire les stéréotypes discriminants qu’ils intériorisent dès leur plus jeune âge.
A terme, Quartiers du Monde, vise l’inclusion de ces outils dans les programmes scolaires.
Pour aller plus loin :
Au Maroc, jouer pour comprendre les enjeux de l’émancipation des femmes -
Maroc : Doha, 15 ans, révoltée contre les mariages précoces
Doha El Kouit a le verbe facile et les convictions ancrées d’une jeune fille de 15 ans qui n’a pas peur de grand-chose. Même au cours d’un entretien mené par téléphone – restrictions dues à l’épidémie de Covid-19 obligent – on l’imagine s’adressant à un auditoire de camarades de son collège, les passionnant, les convainquant, les faisant réfléchir. Elle s’appuie sur un jeu interactif inventé par l’ONG Quartiers du Monde, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, pour promouvoir l’égalité. Grâce à des cartes, les jeunes découvrent les femmes qui ont compté dans l’histoire marocaine. L’objectif est de rendre visible le rôle des femmes dans la sphère publique.
(suite…) -
Migrants / Maroc : un programme d’urgence pour faire face au Covid-19
En pleine pandémie de Covid-19, l’institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains, partenaire marocain du CCFD-Terre Solidaire, a lancé un nouveau projet pour aider les personnes migrantes dans le pays.
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Des Marocains se mobilisent pour aider les personnes migrantes bloquées dans leur pays
Le Maroc est devenu une sorte de salle d’attente pour les personnes migrantes venues d’Afrique subsaharienne, qui souhaitent aller en Europe. Des centaines de personnes sont bloquées dans des conditions très difficiles. L’association ABCDS, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, leur vient en aide.
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L’histoire de Hicham, qui vient en aide aux personnes migrantes
Au Maroc, la rencontre avec des personnes migrantes a bouleversé Hicham. Avec d’autres jeunes il a créé une association pour leur apporter un soutien alimentaire et humain, tout en sensibilisant la population marocaine à leur situation.
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Au Maroc, jouer pour comprendre les enjeux de l’émancipation des femmes
Au Maroc, l’émancipation des femmes se heurte, malgré des progrès législatifs, à un conservatisme profondément ancré. L’ONG Quartiers du Monde accompagne des associations pour promouvoir, notamment par le jeu et l’art, une citoyenneté active des femmes et des jeunes dans les quartiers populaires.
Reportage à Salé, pour découvrir cette action soutenue par le CCFD-Terre Solidaire. -
Migrations : « Le Maroc est une salle d’attente »
Malgré une politique d’ouverture à l’égard des migrants au Maroc, leur intégration dans le pays reste très précaire. Interview de Hicham Baraka, président de l’Association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité (ABCDS), organisation marocaine partenaire du CCFD-Terre Solidaire.
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Maroc : Le réveil des enfants du peuple
Si les mouvements sociaux existent depuis longtemps au Maroc (mouvement contre la vie chère, sit-in des diplômés chômeurs), le Mouvement du 20 février – en écho à l’onde de choc des révolutions tunisienne et égyptienne –, a marqué un tournant dans la vie politique. Il allie en effet pour la première fois des revendications démocratiques, politiques, économiques et sociales face à un pouvoir totalement verrouillé.
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Maroc/Économie sociale et solidaire, un pas vers l’autonomie
Appuyés par l’association Femme Action, créée en 1989, un nombre croissant de groupes de femmes combattent la pauvreté par la création d’activités, sources de revenus. Un développement rendu possible grâce à l’économie sociale et solidaire.
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Au Maroc, des migrants soutiennent des initiatives de développement local
L’association Immigration Développement et Démocratie (IDD) encourage des initiatives locales de développement et la structuration d’un réseau d’associations villageoises au Maroc. Elle cherche ainsi à améliorer le niveau de vie de la population et son implication dans la vie locale, en s’appuyant notamment sur la culture.
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Dans une sous-région déstabilisée, des migrants abandonnés
Le « Printemps arabe », mais surtout la chute du régime libyen de Kadhafi ont accru la déstabilisation de toute la sous-région jusqu’au Sahel. Circulation massive d’armes venues du conflit libyen, déplacements de population, les conséquences sont nombreuses notamment pour les migrants subsahariens.
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Quand la France fait rimer coopération et contrôle des migrants
Depuis quelques années, la politique migratoire française se construit selon une approche sécuritaire et utilitariste qui s’incarne dans l’expression ” d’immigration choisie “. La France veut ainsi pouvoir prévenir et empêcher à la source les flux migratoires. Pour ce faire, depuis 2007, une nouvelle génération d’accords, a vu le jour pour créer au Sud les conditions pour « externaliser » les politiques de contrôles des flux : ce sont les accords de gestion concertée des flux migratoires et de codéveloppement. Très concrètement, il s’agît de mêler politique de développement et « prévention de l’émigration non souhaitée » dans des accords bilatéraux discutés de façon opaque. La France incite ainsi les Etats du Maghreb et du Sahel à contrôler leurs frontières afin de limiter le plus possible les flux migratoires.
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Des actions coordonnées
Beaucoup de migrants sont également refoulés par la police marocaine à la frontière saharo-mauritanienne. De plus en plus de femmes nigérianes sont abandonnées ainsi à Nouadhibou.