-
Appel aux chefs d’état pour le sommet de l’Onu sur les ODD
Nous, citoyens du monde, nous unissons nos voix dans un appel commun à tous les chefs d’État réunis à New York du 25 au 27 septembre 2015 lors du Sommet des Nations unies où seront adoptés de nouveaux objectifs mondiaux pour le développement durable, 70 jours seulement avant la date critique de la vingt et unième Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Paris.
-
Les nouveaux ODD seront-ils à la hauteur des enjeux ?
Les Objectifs de développement durable (ODD) seront adoptés lors du Sommet des Nations unies qui se tiendra à New York du 25 au 27 septembre. Ils prendront la suite des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) lancés en 2000 et fixeront le cap de l’agenda jusqu’à 2030.
-
2015, une année charnière pour le développement
En 2015, une occasion historique de poser les bases d’un monde plus juste se présente avec trois événements majeurs : la conférence internationale sur le financement du développement, l’adoption par l’Assemblée générale de l’Onu des Objectifs du développement durable et la COP 21 sur les changements climatiques. La communauté internationale saura-t- elle s’en saisir ?
-
Le dernier numéro de Faim et Développement
Dans son dernier numéro, le magazine du CCFD-Terre Solidaire propose un dossier complet : Le défi de la réduction des inégalités
-
Quel rôle pour le secteur privé dans le développement ?
Pour que la communauté internationale se donne les moyens d’un développement durable au service de l’éradication de la pauvreté, un meilleur équilibre est nécessaire entre les différents «partenaires».
-
Tchad : Le développement, victime collatérale des transferts d’armes
À l’heure où les négociations sur le Traité international sur le commerce des armes (TCA) entrent dans leur dernière ligne droite, l’exemple du Tchad souligne la nécessité de contrôler la circulation du matériel militaire, source d’insécurité et de mal-développement.
-
Régulation et transparence : les pays du G20 face à leurs responsabilités au Sommet de Séoul
Paris, le 5 novembre 2010 Le CCFD-Terre Solidaire sera présent au G20 de Séoul des 11 et 12 novembre dans la capitale sud-coréenne. Il attend des pays du G20 qu’ils poursuivent leurs efforts pour impulser des régulations de l’économie et de la finance mondiale, essentiels pour un partage plus juste des richesses. Faute de quoi il est inutile de parler de développement. Faire du développement un objectif transversal Pour le CCFD-Terre Solidaire, l’ouverture d’un agenda spécifique « développement », pour ce premier Sommet du G20 dans un pays émergent est bienvenue, à condition de ne pas détourner les pays du G20 de leurs vraies responsabilités. Le développement n’est pas une question « à part » ou additionnelle des grands enjeux financiers et économiques que le G20 traite depuis sa création. Aucune croissance, aucune aide, aucun nouvel investissement dans les pays en développement, ne permettront de lutter contre la pauvreté et la faim sans l’instauration préalable de règles de transparence, de responsabilité et de durabilité, permettant aux pays du Sud de recueillir la juste part des richesses créées sur leur territoire. La régulation de la finance, de l’économie, de la spéculation, de la monnaie constituent, en tant que tels, des enjeux pour le développement. Inscrire le G20 dans une gouvernance mondiale réformée Les pays du G20, s’ils représentent les premières puissances économiques mondiales, ne doivent cependant pas imposer leurs perspectives aux autres pays du monde. De plus, ces pays doivent être attentifs à ne pas court-circuiter les processus en cours au niveau des Nations Unies, mais au contraire, à les renforcer et les faire avancer. Ainsi, les pays du G20 doivent veiller à faire progresser la gouvernance mondiale et contribuer à accélérer et poursuivre la réforme des Nations Unies et des Institutions financières internationales. Pour le CCFD-Terre Solidaire, la cohérence des politiques est un véritable enjeu de développement. Veiller au suivi des engagements des Etats membres Si le CCFD-Terre Solidaire conteste la légitimité du G20 du point de vue de la gouvernance mondiale, il n’en est pas moins un espace de redevabilité pour ses pays membres et un lieu où pays riches et émergents peuvent, du fait de leur poids économique et financier, impulser des politiques économiques plus justes. Au nom d’un développement équitable et durable et parce qu’ils sont aussi les premiers responsables de la crise économique mondiale, les pays du G20 doivent poursuivre et compléter sans faiblir les efforts de régulation qu’ils ont initiés au plus fort de la crise. Le CCFD-Terre Solidaire attend tout particulièrement des pays membres du G20 qu’ils tiennent leurs engagements en matière de régulation de l’économie et de lutte contre l’opacité financière. Les priorités du CCFD-Terre Solidaire La lutte contre l’évasion fiscale et la régulation des entreprises En avril 2009, les Etats du G20 réunis à Londres avaient décrété la fin du secret bancaire et annoncé leur volonté de lutter contre les territoires non coopératifs. Les mesures mises en œuvre pour renforcer la coopération entre administrations fiscales, si elles constituent un progrès, restent largement insuffisantes pour garantir effectivement la fin du secret bancaire et lutter efficacement contre les paradis fiscaux, qui privent chaque année les pays en développement d’environ 125 milliards d’euros de recettes fiscales, soit trois fois le montant nécessaire estimé par la FAO pour lutter contre la faim dans le monde. Par ailleurs, le suivi de cet engagement au fil des différents sommets du G20, n’est pas à la hauteur des déclarations initiales. Il ne fait plus que l’objet d’une courte phrase dans le projet de déclaration finale de Séoul. Sur ce point, les Etats du G20 doivent aller plus loin et s’engager à cibler les principaux utilisateurs des paradis fiscaux, à savoir les entreprises multinationales, en leur imposant des normes de transparence afin de mieux réguler leur activité. Le CCFD-Terre Solidaire qui a lancé en France une campagne nationale de mobilisation contre les paradis fiscaux, la campagne Aidons l’argent (aidonslargent.org) articule cette revendication autour de trois propositions concrètes :- la création pour les entreprises multinationales d’une norme de publication des comptes pays par pays afin de connaître notamment les bénéfices et les impôts payés dans l’ensemble des pays dans lesquels elles opèrent,
- la création de registres des propriétaires effectifs pour en finir avec les structures juridiques opaques qui permettent d’échapper à la justice et à l’impôt,
- la mise en œuvre d’une coopération judiciaire et fiscale effective.
- la reconstitution de stocks alimentaires régionaux ou mondiaux, tant pour offrir des réserves de sécurité que pour réguler la volatilité des prix agricoles mondiaux et nationaux dans le cadre d’une gouvernance multilatérale,
- l’interdiction de la spéculation financière sur les marchés agricoles virtuels et l’encadrement des pratiques sur les marchés physiques en obligeant les investisseurs à déclarer et enregistrer la totalité de leurs transactions sur les marchés de matières premières et en imposant des « limites de positionnement » à tous les acteurs d’un marché de matière première donné,
- la valorisation, dans le cadre de l’OMC, de pratiques commerciales à même de réguler les marchés intérieurs et les prix dans un objectif de sécurité alimentaire des populations.
Documents joints
-
Sommet des Nations Unies sur les OMD, l’approche caritative ne suffira pas !
A l’heure où 1,4 milliard d’êtres humains vivent sous le seuil de l’extrême pauvreté et que 925 millions de personnes souffrent encore de la faim, le CCFD-Terre Solidaire dénonce les limites d’une approche caritative pour atteindre les OMD.
-
Conférence à Doha
Du 29 novembre au 3 décembre 2008, se tiendra à Doha, au Qatar, la conférence de suivi sur le financement du développement. Il s’agit de vérifier l’avancement des engagements adoptés en mars 2002, lors de la conférence de Monterrey. Les Nations Unies étaient alors parvenues à un consensus sur la mobilisation et l’utilisation plus efficace des ressources financières. L’objectif ? « éliminer la pauvreté, améliorer la situation sociale, élever le niveau de vie et protéger l’environnement ». Cet engagement s’inscrivait dans la réalisation, pour 2015, des Objectifs du millénaire pour le développement. Malheureusement, ainsi que le souligne le rapport de mi-parcours établi par l’ONU en juillet 2007, le bilan est aujourd’hui mitigé. Le Comité catholique contre la faim et pour le développement, allié à d’autres ONG et collectivités locales françaises, demande à la France et à l’Union européenne de promouvoir plusieurs textes cruciaux, lors de la conférence de Doha :- code de conduite pour la coopération dans la lutte contre la fuite des capitaux,
- adoption de normes comptables rendant compte des activités pays par pays,
- respect de l’engagement de consacrer 0,7 % de leur PNB à l’aide publique au développement
- création d’une fiscalité internationale
- redéfinition des critères de viabilité de la dette…
Documents joints
-
Manifeste – OMD (Objectifs du Millénaire pour le développement)
En 2000, la communauté internationale se donnait pour horizon la réduction de la grande pauvreté dans le monde en fixant, à échéance 2015, huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Par exemple : réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim. A moins d’un sursaut salutaire, en septembre 2010, des chefs d’Etat et de gouvernement réunis pour l’occasion aux Nations unies, les OMD ne seront pas atteints en 2015. Malheureusement, le CCFD-Terre Solidaire et ses alliés français et internationaux exhortaient déjà, en 2005, les Etats à prendre leurs responsabilités autour de la campagne “2005 : plus d’excuses !“. Cinq ans plus tard, l’essentiel des recommandations que nous formulions alors restent pertinentes. Même le récent rapport du secrétaire général des Nations unies (voir le rapport) pour préparer le sommet de septembre prend des allures de rapport d’ONG : “tenir les promesses”. Cette année, le CCFD-Terre Solidaire a décidé de se mobiliser contre les paradis fiscaux (stopparadisfiscaux.fr). La raison est simple : chaque année, les paradis fiscaux coûtent plus de 125 milliards d’euros de recettes aux Etats des pays en développement. C’est le montant jugé nécessaire par les Nations unies pour financer les OMD. 2005 : Plus d’excuses ! (pdf)Documents joints
-
Pour l’annulation de la “dette odieuse”
Dix ans après l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) et à quelques jours du G8, un Rapport demande aux pays riches d’annuler la dette « odieuse »des pays en développement. (23 juin 2006)
-
Lutte contre la pauvreté : nous n’abdiquerons jamais !
« 2005 restera dans l’histoire comme une année de choix où les dirigeants du monde ont eu l’occasion (…) de traduire leurs promesses en actions concrètes afin d’éradiquer la pauvreté extrême. Nous ne pouvons nous permettre de passer à côté » . L’avertissement du PNUD a été entendu par des millions de citoyens à travers le monde. Il ne l’a pas été par les chefs d’Etat.
Une mobilisation citoyenne sans précédent
L’Histoire retiendra peut-être de l’année 2005 que des milliers d’organisations du monde entier ont fait fi de leurs différences politiques ou stratégiques pour unir leurs efforts afin de bâtir un monde plus équitable, plus démocratique et plus sûr, pour les générations présentes et à venir. Du port du bandeau blanc, symbole de cette campagne, à la signature de pétitions, en passant par l’organisation de concerts ou de manifestations, ce sont 100 millions d’initiatives, dans plus de 90 pays, qui auront été prises dans le cadre de l’Action mondiale contre la pauvreté.Les journées mondiales du bandeau blanc, les 1er juillet, 10 septembre et 10 décembre, auront vu des citoyens des quatre coins du monde crier à l’unisson leur soif d’un monde plus juste, d’un monde où, au moins, les dirigeants de la planète tiennent leurs promesses des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les chrétiens ont pris une part active à la mobilisation : la campagne « assez de paroles, des actes ! » de la CIDSE a recueilli plus de 330.000 signatures à travers l’Europe ; une délégation d’évêques du Sud a rencontré les leaders européens à l’approche du G8.
En France, le CCFD a fortement contribué à rassembler plus de 100 organisations très diverses dans la coalition « 2005 : plus d’excuses ! ». Une centaine de villes se sont mobilisées le 1er juillet dans toute la France ; plus de 300.000 pétitions ont été remises au ministre des Affaires étrangères à son départ pour l’ONU ; des initiatives originales ont vu le jour (0,7 % humain géant devant Bercy ; réveil des grandes ambassades à l’aube du Sommet onusien) ; les grands médias s’en sont fait l’écho.
Avec ses alliés, le CCFD a effectué un lobbying incessant, rencontrant décideurs français et européens à de multiples occasions. Il a aussi permis à des partenaires du Sud de prendre la parole lors des grands événements internationaux : premières auditions de la société civile par l’Assemblée générale des Nations Unies, fin juin à New York ; conférence de l’OMC à Hong Kong.
Les pays riches tournent le dos aux OMD
Pas plus que le G8 en juillet, les Nations Unies n’ont su prendre en septembre les mesures nécessaires pour atteindre le seuil d’humanité qu’elles s’étaient donné pour objectif d’ici 2015.L’annulation de la dette due par 18 pays au FMI, à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement, est un pas dans la bonne direction. L’adoption par l’UE d’un calendrier pour consacrer 0,7% du PIB à l’aide publique au développement (APD), d’ici 2015, et l’ébauche d’une taxe mondiale, aussi. Ces avancées, nous pouvons en être fiers, car jamais elles n’auraient été décidées sans notre mobilisation.
Pourtant, nous pouvons aussi avoir honte de nos gouvernements :
• L’accord du G8 ne concerne que 2 % de la dette des pays du Sud, et encore, en déduction de l’aide allouée aux pays concernés ;
• Remettre à plus tard l’augmentation de l’APD est criminel, alors qu’il suffirait d’un euro par semaine et par habitant des pays riches pour éviter la mort avant l’âge de 5 ans, d’ici 2015, de 230 millions d’enfants, faute de soins et d’une alimentation décente ;
• La taxe sur les billets d’avion n’a de mondiale que l’intention : à ce jour, seuls 3 pays (Royaume-Uni, Chili, France) se sont engagés à la mettre en place ;
• Le sommet de l’OMC devrait tristement conclure le cycle dit « du développement » : ni Bush, qui conditionne l’aide américaine à l’ouverture des marchés, ni l’UE, pour laquelle « la libéralisation du commerce devrait être le moyen pour réduire la pauvreté », ne semblent prêts à revenir sur une libéralisation souvent dramatique pour les pays du Sud ;
• La communauté internationale est restée silencieuse sur les paradis fiscaux qui, pourtant, facilitent la corruption et coûtent plus aux pays du Sud que ne leur rapporte l’APD.Au total, pour la communauté des Etats, 2005 est l’année des renoncements.
Les voix se multiplient en son sein pour reléguer les OMD, pourtant définis modestement parce que réalisables, au rang d’utopie. Les égoïsmes nationaux, dont des Etats-Unis, ont gâché le 60ème anniversaire de l’ONU, en la marginalisant un peu plus encore dans la régulation économique mondiale et en vidant de son contenu la déclaration finale du Sommet de septembre.Mais 2005 est aussi porteuse d’espoir, car nous sommes chaque fois plus nombreux et mieux organisés pour exprimer notre conviction : la pauvreté n’est pas une fatalité.
Jean Merckaert,
Chargé du programme Financement du développement au CCFD -
« 2005 : plus d’excuses ! » a réveillé les Etats membres
14 septembre 2005
Alors que s’ouvre aujourd’hui à New York le Sommet Mondial décrit par Kofi Annan comme « le plus important de l’histoire des Nations unies », la coalition « 2005 : plus d’excuses ! » est allée, tôt ce matin, sonner le réveil des Etats membres par une tournée en son et lumière des ambassades à Paris, afin qu’ils tiennent leur engagement, pris il y a cinq ans, de réduire de moitié la faim et la grande pauvreté d’ici 2015.
De 4h00 à 8h00 ce matin, « 2005 : plus d’excuses ! », la plus large coalition d’associations et de syndicats jamais constituée en France, a sillonné les rues de Paris : un cortège, bardé de bandeaux blancs (symboles de l’Action mondiale contre la pauvreté) et émettant le son du coq, a projeté un réveil géant sur le mur des ambassades du Royaume-Uni (qui préside l’Union européenne), du Japon et des Etats-Unis.
Armés de café et de croissants, ses représentants sont allés sonner aux portes des ambassades pour leur remettre une lettre exhortant leur gouvernement à assumer, enfin, leurs responsabilités lors du Sommet onusien en prenant des mesures concrètes pour réduire la pauvreté et les inégalités.
Le Sommet Mondial qui s’ouvre pour 3 jours à New York doit en effet faire le bilan, cinq ans après leur adoption, des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), que se sont engagés à atteindre les 191 Etats des Nations Unies d’ici 2015. Selon Kofi Annan, ces objectifs chiffrés de réduction de la faim et de la pauvreté, «loin d’être utopiques, (…) sont réalisables». Et pourtant, depuis l’an 2000, plus de 50 millions d’enfants sont morts faute d’accès aux soins et à l’alimentation de base. Au rythme actuel, selon le PNUD, 115 pays n’atteindront pas ces objectifs avant 2040.
-
10 septembre 2005 : 2eme journée mondiale du bandeau blanc
A la veille du Sommet du Millénaire + 5, des organisations du monde entier,
réunies au sein de l’Action mondiale contre la pauvreté, restent plus que jamais
mobilisées pour que les chefs d’Etat et de gouvernement fassent de ce sommet une
étape décisive en faveur de la lutte contre la pauvreté.Mobilisation mondiale
Entre le 10 et le 14 septembre, des
manifestations sont prévues à travers le monde. Dans 14 pays africains, 11 en
Asie-Océanie, 20 en Europe, 10 en Amérique latine et 4 au Moyen-Orient, les
coalitions de l’Action mondiale contre la pauvreté prévoient de rencontrer la
délégation de leur pays qui se rend à New York pour lui remettre rapports et
pétitions, provoquent des débats sur les enjeux des objectifs du Millénaire,
distribuent des bracelets blancs symboles de l’Action mondiale, organisent des
marches ou des rassemblements autour des bureaux locaux des Nations unies…Mobilisations en France
Le 10 septembre dans une
quinzaine de villes telles que Strasbourg, Rennes, Grenoble, Mulhouse, Limoges,
Gap… des rassemblements sont organisés. A cette occasion, les organisations
membres de la coalition « 2005 : plus d’excuses ! » prévoient la distribution de
bracelets blancs et la signature par le grand public de pétitions.Programme des villes françaises mobilisées et pétition en ligne : www.2005plusdexcuses.org
Remise des pétitions à Philippe Douste-Blazy
Le 13
septembre, des représentants de la coalition française remettront symboliquement
la pétition « 2005 : plus d’excuses ! » à Philippe Douste-Blazy, ministre de
Affaires étrangères. Cette pétition, signée en France par 300 000 personnes (12
millions à travers le monde) porte les propositions de la coalition sur les
questions d’aide au développement, de commerce, de dette et de lutte contre les
paradis fiscaux. A l’issue de cette rencontre, une conférence de presse sera
organisée par le Ministère des Affaires étrangères à 10h45 au quai d’Orsay.Le 14 septembre au matin
La coalition « 2005 : plus
d’excuses ! » prévoit également de mener une action de sensibilisation à Paris à
l’attention de pays membres du G8, au moment même de l’ouverture du sommet de
New York.