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  • Tunisie : le trésor des semences paysannes

    En Tunisie, comme dans le reste du monde, les semences paysannes tendent à disparaitre. Mais des partenaires du CCFD-Solidaire œuvrent pour faire revivre ces graines oubliées. Alice Champseix, chargée de mission Maghreb, nous éclaire sur les enjeux de l’utilisation de ces semences.

    Les paysans échangent des semences lors de la fête organisée par l'Association Tunisienne de Permaculture
    Des paysans échangent des semences lors d’une fête organisée par l’Association Tunisienne de Permaculture

    Des semences paysannes en voie de disparition

    En Tunisie, comme dans de nombreux pays, les semences paysannes sont en voie de disparition. On appelle semences paysannes les graines qui sont sélectionnées et produites par les paysans. Le blé tunisien est un exemple typique.

    50

    variétés de blé en Tunisie dans les années 40

    5

    variétés de blé en Tunisie aujourd’hui

    La raison est malheureusement assez simple. Durant les dernières décennies, les politiques publiques ont encouragé l’utilisation des semences améliorées et hybrides, des graines sélectionnées industriellement pour produire plus, plus vite, sur de plus grandes surfaces. Mais ces semences ne sont pas reproductibles et elles nécessitent l’utilisation de pesticides et d’engrais.

    Des semences industrielles problématiques

    Les semences industrielles posent 3 problèmes principaux :

    1. Un problème d’endettement pour les agriculteurs, qui doivent acheter chaque année les semences mais également les pesticides et les engrais qui vont avec.
    2. Un problème environnemental car ce mode d’agriculture industrielle impacte les sols, la santé des producteurs et des consommateurs et la biodiversité. 
    3. Les semences industrielles sont beaucoup moins résistantes aux sécheresses et aux crises climatiques que les semences traditionnelles.

    L’Association Tunisienne de Permaculture encourage l’utilisation des semences paysannes

    Notre partenaire l’Association Tunisienne de Permaculture a fait tout un travail d’identification de semences paysannes oubliées. En sillonnant le pays, elle a trouvé des trésors comme une tomate côtelée, sucrée et juteuse, ou une ancienne pastèque du sud de la Tunisie.

    L’association distribue également ces semences auprès de paysans qui s’engagent à les cultiver sans pesticides.

    Lors d’une forte sécheresse en 2019, les agriculteurs qui avaient cultivé les semences distribuées par l’association ont vu leur récolte résister à la sécheresse, contrairement à leurs voisins qui cultivaient du blé issu de semences industrielles.

    Alice Champseix, chargée de mission Maghreb

    L’association mène aussi un travail de plaidoyer pour défendre auprès des décideurs le droit des paysans de cultiver et échanger leurs propres semences. Le ministre de l’agriculture tunisien a d’ailleurs annoncé, la semaine dernière, que l’échange de la majorité semences paysannes pourrait être interdit. Le combat de l’Association Tunisienne de Permaculture est donc essentiel et d’actualité.

    Aller plus loin :

    En Tunisie, une fête pour les semences paysannes et la permaculture
    Semences paysannes : la fable du loup et de l’agneau revisitée
    Au Liban, l’histoire d’un passionné qui réhabilite les semences locales

  • Émission sur la crise alimentaire : causes, conséquences et solutions

    La crise alimentaire s’aggrave dans de nombreuses régions du monde depuis six ans. Pourquoi ? Comment faire en sorte que tout le monde puisse atteindre la souveraineté alimentaire ? Réécoutez notre émission spéciale, enregistrée le 16 mars 2022, avec nos invités Minyara Mejbri de Tunisie, Ibrahim Sarr du Mali, Valentin Brochard, chargé de plaidoyer souveraineté alimentaire et Juliette Segard, responsable du service Asie.

    Une faim en hausse

    Après des décennies de baisse de la faim dans le monde, celle-ci remonte depuis 6 ans. Aujourd’hui 2,4 milliards de personne, soit un tiers de l’humanité, sont en insécurité alimentaire. La faim n’épargne pas notre contient puis qu’en Europe 10% de la population est en insécurité alimentaire. La pandémie a bien sûr aggravé la situation. Les prix des aliments à l’échelle internationale sont exceptionnellement élevés depuis deux 2 ans.

    Cette hausse de la faim est liée à 3 facteurs : la multiplication des crises climatiques, la multiplication des conflits et les chocs économiques.

    La guerre en Ukraine amplifie cette crise alimentaire comme nous l’explique Valentin dans cet article.

    Tour d’horizon

    Minyara vient de Tunisie, elle travaille au Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES). Elle explique que son pays fait face à un problème d’importation des semences et subit de plein fouet les effets du changement climatique. La Tunisie connait une sécheresse depuis 5 ans et l’eau vient à manquer.  De plus, le secteur agricole est marginalisé par l’Etat. Conséquence de la guerre en Ukraine, on observe une pénurie de certains produits de base comme la semoule et la farine.

    Rafika vient puiser de l’eau à la source du village de Ouled Naceur pour leur besoin quotidien. Certaines femmes peuvent faire jusqu’à 10 kilomètres. ©Augustin Le Gall/CCFD-Terre Solidaire

    Ibrahim, lui, vient du Mali et travaille au Réseau d’Horticulteurs de la Région de Kayes (RHK). Il raconte que son pays a vécu une année particulièrement difficile avec une importante sécheresse. Cette dernière a conduit à une perte de 60% des récoltes. Le Mali connait également une forte crise sécuritaire qui a empêché les agriculteurs d’avoir accès à leur champ. A cela s’ajoute une crise politique puisque le Mali est sous embargo de la CEDEAO.

    En Asie aussi, comme l’explique Juliette, le changement climatique se fait sentir : multiplication des cyclones en Indonésie et aux Philippines, sécheresse… La sécurité est également un élément important puisqu’en Birmanie le coup d’État a empêché les paysans de semer les récoltes.

    Une perte des savoir-faire locaux

    On assiste depuis des décennies, à cause de la mondialisation, à une perte des savoir-faire traditionnels que ce soit en Asie ou en Afrique. Cette perte des savoir-faire locaux engendre une perte de résilience pour des populations.

    Au Mali, selon Ibrahim, depuis les années 70 et les politiques d’ajustement structurels, un nouveau système de production agricole a été imposé aux habitants. Les paysans se sont mis à utiliser des pesticides et intrants chimiques. Cela a un impact sur la qualité des produits cultivés mais surtout cela dégrade les sols. Or les sols sont le facteur de production le plus important. De plus, la plupart des semences sont importées et hybrides, les agriculteurs sont donc très dépendants des marchés internationaux. Alors qu’en utilisant des semences traditionnelles, le paysan contrôle sa semence. La situation est similaire en Tunisie.

    En Asie, les populations qui utilisaient les forêts pour se nourrir ont dû partir. Car elles ne peuvent plus les nourrir à cause des grandes monocultures et du développement de mines. On assiste également à un accaparement des océans en Asie où l’accès physique au littoral est impossible pour de nombreux pêcheurs. Or cet accès à la mer est crucial pour la souveraineté alimentaire du continent, notamment pour l’apport en protéine.

    L’impact de la pandémie

    Les mesures pour lutter contre le Covid-19 ont eu de nombreuses conséquences économiques dans les pays du Sud. Elles ont limité les capacités de production et de mise en marché des produits alimentaires. Des millions d’emplois informels dans le secteur agricole ont été perdus. 320 millions de personnes supplémentaires sont tombées en insécurité alimentaire. Ainsi les populations sont encore plus vulnérables aux chocs économiques et donc aux flambées des prix.

    En Asie, le Covid-19 a déstructuré les économies et de nombreuses personnes sont retombées dans la pauvreté. C’est une région du monde où il y a beaucoup de migrations internes et de travail informel. Les gens se sont retrouvés bloqués et démunis de tout. Ils ont dû s’endetter pour survivre, or beaucoup de personnes n’ont toujours pas de travail.

    Au Mali la pandémie a empêché la commercialisation de produits avec les pays frontaliers, notamment des fruits et légumes avec la Mauritanie. En Tunisie les paysans ont pu continuer à travailler dans les champs pendant la pandémie.

    Des solutions existent

    Notre système alimentaire mondialisé n’est pas résilient aux chocs sociaux, économiques et climatiques, explique Valentin. Les denrées agricoles ne sont pas une marchandise comme une autre et doivent être sorties des traités de libre-échange. Il faut aussi limiter les risques de spéculation sur les denrées agricoles et alimentaires. Mais toutes ces décisions doivent de prendre au sein du Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale des Nations Unies, un espace de dialogue entre tous les acteurs impliqués dans le domaine de la sécurité alimentaire.

    Des solutions concrètes pour lutter contre la faim existent et sont mises en œuvre par nos partenaires :

    Au Mali il faut repenser les politiques agricoles pour qu’elles appuient les agriculteurs des petites exploitations. Selon Ibrahim il y a une prise de conscience des gouvernants notamment sur les questions foncières. Pour lui, les semences locales sont reconnues mais ne sont pas assez développées et devraient être sur un pied d’égalité avec les semences conventionnelles. Pour aider les agriculteurs à se défaire des pesticides et engrais chimiques le RHK leur apprend à fabriquer eux même leurs intrants.

    Agriculteurs préparant un “pesticide bio” à partir de noix de neem pilées, un arbre que l’on trouve partout dans la région. ©William DUPUY/CCFD-Terre Solidaire/picturetank

    En Tunisie où la gestion de l’eau est cruciale, il faut éviter les plantes consommant beaucoup d’eau. Avoir des cartes agricoles adaptées au pays est donc primordial. Mais Minyara déplore une lenteur politique sur le sujet.

    En Asie, le développement économique est basé sur l’accaparement des ressources. Mais des lois, comme celle en Inde sur les droits forestiers, protègent les populations. Si en Asie la société civile est dans une phase de défense des acquis il y a tout de même des initiatives locales de transition agroécologique.

  • L’histoire de Minyara qui se bat pour l’accès à l’eau en Tunisie

    A Kairouan en Tunisie Minyara se bat pour un accès une eau propre pour tous et toutes. Elle travaille au Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux, partenaire du CCFD-Terre Solidaire.

    Minyara referme doucement la porte de chez elle. Ses sœurs et son père dorment encore. Il fait déjà chaud.
    La fenêtre est ouverte et l’odeur du café qu’elle vient de préparer se répand encore dehors.
    D’ici quelques minutes, le village tunisien où Minyara habite se réveillera. Mais pour le moment, la rue est calme.

    Par la fenêtre du bus, elle observe les immeubles qui défilent. Les maisons blanches aux portes bleues. Et puis, à l’entrée de la ville de Kairouan, les marchands ambulants qui installent leurs stands. Une longue journée de travail s’annonce pour eux comme pour Minyara. Voilà cinq ans qu’elle travaille au FTDES, le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux, créé dans l’élan de la mobilisation du printemps arabe.

    Avec ses collègues, elle organise un événement pour dénoncer la pollution par des entreprises privées des eaux marines tunisiennes. Certaines plages sont fermées car les eaux usées sont déversées dans la mer. Mais Minyara regrette que les autorités ne soient pas plus sévères avec ces entreprises.

    Elle déplore la corruption car elle diminue l’action du gouvernement et les conséquences qui vont avec sont terribles destruction du littoral, difficultés d’accès à l’eau courante, mise en péril de la santé des travailleurs et travailleuses. La quête du profit semble passer avant la santé des habitants. Et ça, Minyara ne le tolère pas.

    C’est pour cette raison que, sitôt ses études d’informatique terminées, elle s’engage avec la société civile tunisienne. Elle deviendra bénévole, trésorière au FTDES, puis chargée de projet environnemental. Plus jeune, Minyara n’avait pourtant rien d’une militante pour le climat ou pour les droits sociaux. Elle n’a pas conscience des inégalités qui jalonnent les parcours de vie. Quand elle réalise plus tard que 60 000 personnes n’ont pas accès à l’eau courante à Kairouan, elle bondit de sa chaise. Ces personnes, les femmes surtout, font face à une grande précarité. Elles doivent aller au puits quand il y en a, ou récupérer les eaux de pluie , malgré les risques de maladies. Alors sur sa liste des choses à faire, Minyara l’a écrit en lettres capitales : Refonder la politique hydraulique tunisienne.

    Il y a beaucoup de choses à faire et encore trop peu de travail concret sur le terrain à travers les actions qu’elle met en place. Elle cherche à faire pression sur le gouvernement pour que ce dernier revoie le code des eaux. Même si rien n’est encore joué, elle sait qu’il lit les rapports que rédige le FTDES. Et c’est déjà un début de victoire.

    Alors dans le bus qui la ramène chez elle. Le soir, alors que la nuit tombe sur Kairouan, elle fait le bilan de sa journée. Elle réalise que, malgré les difficultés, chacune des tâches qu’elle exerce lui procure une immense fierté. Le combat est loin d’être terminé !

  • Tunisie : Kais Saied, une réponse aux échecs de la transition ?

    Au soir du 25 juillet, le président tunisien, Kais Saied, a pris la tête de l’exécutif, a limogé le chef du gouvernement, gelé l’activité du Parlement et levé l’immunité des députés. Pour Alaa Talbi, du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES, partenaire du CCFD-Terre Solidaire), en dépit des risques de dérive autocratique, c’est l’occasion de faire un bilan de dix ans de transition.

    Le coup de force pris, selon le chef de l’État, en application de l’article 80 de la Constitution qui lui permet de mettre en place les mesures nécessaires lorsque l’État est menacé d’un péril imminent, a éclaté dans un ciel lourd de menaces : catastrophe sanitaire, un État à deux doigts du défaut de paiement, blocage des institutions et discrédit total de la classe politique. Ce coup de tonnerre, dénoncé par certains comme un coup d’État, a été applaudi par une immense majorité de la population.

    Échos du monde : Comment expliquer le soutien populaire et des mouvements sociaux à Kais Saied ?

    Alaa Talbi : On ne peut pas se contenter d’une lecture constitutionnelle de l’événement, il faut le replacer dans son contexte social. Le problème d’avant le 25 juillet, c’était la corruption des institutions par une classe politique incapable de traiter la question économique. On a vu dans les manifestations des pères et des mères de famille particulièrement affectés par la dégradation sociale.

    Les Tunisiens voient dans l’État une institution qui ne peut répondre à leurs besoins et tenir ses engagements. Les mobilisations de ces dernières années sont dues, dans leur majorité, au non-respect des accords négociés lors des mobilisations précédentes. L’adhésion très forte à Kais Saied s’explique en partie par l’espoir de voir enfin ces accords respectés.

    Kais Saied a-t-il les moyens de concrétiser cet espoir ?

    Pour le moment, ses premières initiatives ont surtout concerné la gestion de la crise sanitaire et, notamment, l’organisation réussie de campagnes de vaccination de masse.

    L’annonce de son projet au sujet des biens mal acquis sous la dictature et leur conversion en investissements dans les régions les plus défavorisées est prometteuse. Mais elle ne s’accompagne d’aucune vision économique. Sous la pression des bailleurs de fonds et sans alternative à proposer, il est peu probable qu’il puisse changer de politique économique.

    L’action de Kais Saied concernant les prix, dont l’augmentation a beaucoup appauvri les Tunisiens, se limite à quelques visites de terrain et des rencontres avec les responsables des organisations économiques. Elle ne s’attaque pas aux raisons profondes et complexes du problème. Les mouvements sociaux, dans ces conditions, ne vont pas tarder à reprendre.

    Le FTDES a appelé un Congrès des mouvements sociaux pour l’automne. Quel serait son rôle dans ce nouveau contexte ?

    Dix ans après la révolution, les mouvements sociaux butent toujours sur la même difficulté : ils restent fragmentés et ne sont pas englobés dans une dynamique large. Depuis 2011, on a vu beaucoup de mobilisations sur les libertés, mais l’élargissement à la question sociale est difficile.

    L’inquiétude actuelle sur les libertés est légitime. Les interdictions de voyage qui touchent plusieurs dizaines de milliers de personnes, par exemple, sans décision de justice ni aucune transparence, sont dangereuses.

    Il faut éviter de commettre la même erreur qu’en 2011 et d’ajourner encore la question sociale. Les acteurs politiques avaient promis aux insurgés que la démocratie permettrait de répondre à leur aspiration à la justice sociale. Mais cela n’a pas été le cas. Les partis n’avaient pas de projet de transformation économique. Ils ont poursuivi les orientations néolibérales dictées par les bailleurs de fonds.

    Les gens perdront confiance dans la démocratie – si elle est incapable d’améliorer leur condition sociale – et consentiront à la dictature.

    La démocratie tunisienne est pourtant présentée comme l’unique succès du « printemps arabe » !

    Derrière l’idée « d’exception tunisienne » on sous-entendait qu’on pouvait appliquer à la Tunisie une formule standardisée : le multipartisme comme représentation de la société, des élections comme source de légitimité, le Parlement comme pilier de la démocratie. Mais ce schéma a produit une démocratie de façade, minée par la corruption et coupée de la société.

    Nous avons maintenant l’occasion de concevoir notre propre voie démocratique. Notre pays est riche de mobilisations : les mouvements de producteurs, de femmes travailleuses, de jeunes chômeurs, d’agriculteurs, d’animateurs culturels… Ce sont eux les vecteurs de changement, ils doivent être impliqués dans la décision politique. C’est la seule solution pour mettre en œuvre un modèle de développement alternatif qui valorise le potentiel des régions.

  • Le vent de la révolte souffle toujours en Tunisie

    Faute de transformation du modèle économique par un pouvoir politique faible devant les oligarchies rentières, le dixième anniversaire de la révolution a été marqué par des protestations sociales sévèrement réprimées.

    (suite…)
  • Tunisie : les femmes, premières victimes du manque d’accès à l’eau

    Mauvaise gestion, réchauffement climatique et surexploitation sont en train de faire de l’eau l’un des enjeux les plus vitaux de la question sociale. Proclamé par la Constitution de 2014, le droit à l’eau est, dans la pratique, de plus en plus en difficile à garantir. Les femmes sont les premières touchées.

    (suite…)
  • Crise alimentaire et gouvernance : remettre les voix paysannes et citoyennes au centre

    Face à la crise alimentaire, la question de la gouvernance de nos systèmes agricoles, sous la coupe d’acteurs privés de plus en plus influents, s’impose.
    Etat des lieux international de la gouvernance alimentaire et zoom sur la Tunisie, où plusieurs acteurs de la société civile s’engagent dans ce combat

    (suite…)

  • La Tunisie sous pression européenne (rapport )

    L’Europe cherche à prolonger la mise en œuvre de sa « politique migratoire » jusqu’en Tunisie, où les personnes migrantes ne bénéficient aujourd’hui d’aucune protection.
    Un rapport de Migreurop et du Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), documente ce qui est en réalité une « politique du non-accueil » et l’utilisation des organisations humanitaires internationales pour des objectifs sécuritaires.

    (suite…)

  • Les personnes migrantes en première ligne dans la crise alimentaire

    Dans le contexte de la pandémie, les difficultés d’accès à l’alimentation se sont accentuées pour les plus précaires. Les personnes migrantes, de la Seine-Saint-Denis à l’Inde en passant par la Mauritanie, sont particulièrement concernées.
    La crise liée au Covid 19 met clairement en évidence la vulnérabilité des personnes migrantes, mais aussi le rôle majeur qu’elles jouent dans nos systèmes alimentaires dont elles sont devenues des rouages incontournables. Éclairages.

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  • Covid-19 : en Tunisie, des associations de migrants impulsent la solidarité

    Etudiants, migrants en transit, victime des trafics de traite, les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne encaissent durement les effets sociaux des mesures de confinement. L’association Alda mobilise la solidarité des Tunisiens en leur faveur et négocie avec les autorités les moyens de régler leur situation.

    (suite…)

  • En Tunisie, une fête pour les semences paysannes et la permaculture

    L’Association tunisienne de permaculture cherche à valoriser la diversité des semences tunisiennes, aujourd’hui menacée.
    Depuis cinq ans, elle organise un événement autour des semences paysannes : une fête pour troquer et échanger les précieuses semences

    (suite…)

  • Accord de libre-échange ALECA : 9 risques identifiés par la société civile tunisienne

    L’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) en cours de négociation entre la Tunisie et l’Union européenne suscite de nombreuses craintes en Tunisie. Cet accord expose davantage l’économie tunisienne à la concurrence des produits et des investisseurs européens, notamment l’agriculture et les services, jusqu’ici protégés.
    Les organisations partenaires que nous soutenons en Tunisie redoutent les effets sociaux de ce nouvel accord de libre-échange et une perte de souveraineté économique de la Tunisie.

    (suite…)

  • Souveraineté alimentaire : « La Tunisie a perdu le contrôle de son modèle agricole »

    Pour des raisons historiques, le modèle tunisien est fondé sur l’exportation et la dépendance. Décryptage avec Habib Ayeb, géographe et créateur de l’Observatoire de la souveraineté alimentaire et de l’environnement (OSAE), soutenu par le CCFD-Terre Solidaire.

    (suite…)

  • Face à une humanité fragilisée, la solidarité à l’oeuvre (Edito)

    Ce numéro est organisé autour de deux fragilités de notre humanité. Les dégradations de notre environnement qui rendent d’ores et déjà des territoires quasiment inhabitables, et les conditions de vie indignes de ceux qui n’ont d’autres choix pour vivre que de quitter leur territoire et migrer dans des conditions bien souvent elles aussi indignes. Face à ces fragilités, la solidarité est heureusement à l’œuvre.

    Notre maison commune, la planète Terre, subit bien des dégradations. À Gabès, en Tunisie, le complexe industriel qui transforme le phosphate a détruit toute la baie, provoquant des épidémies de cancer, détruisant la pêche et l’agriculture locales. Depuis les printemps arabes, les populations peuvent s’organiser pour faire valoir leur droit à vivre dans un environnement sain, mais le chemin va être long. L’État tunisien s’est engagé à fermer cette usine et à restaurer l’environnement. Mais dans ce processus, la vigilance s’impose. La destruction de l’environnement de Gabès, avec ses conséquences sur la santé et les ressources des populations locales, interroge le modèle agro-industriel mondial. C’est aussi ce que nous faisons dans les négociations sur le climat de la Cop 24 : c’est bien le système agro-industriel qu’il faut transformer pour aller vers plus de justice et de paix.

    Les migrations internationales sont une autre facette de la fragilité de notre humanité. La dignité humaine est en jeu lorsque des personnes n’ont plus d’autres choix que de quitter leur territoire face à des dangers menaçant leur vie ou à un environnement tellement dégradé qu’elles ne peuvent plus en tirer de quoi survivre. Dans leur parcours de migration, ces personnes font très souvent face à des situations de violence extrême. Puis dans le pays dans lequel elles tentent de se fixer, elles ont en général de très grandes difficultés à être régularisées. Notre responsabilité est de les accueillir fraternellement. Mais aussi d’agir sur les causes des migrations subies et pour des politiques migratoires internationales respectueuses des droits humains et reconnaissant l’apport des migrations.

    Dans Laudato Si, le pape François souligne le lien entre écologie et justice sociale : « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour intégrer tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. » Un texte qui nous invite à être plus solidaires.

    La solidarité peut se vivre localement, par l’accueil de migrants ou en s’impliquant dans des alternatives de production et de consommation plus respectueuses des humains et de l’environnement. Elle s’exprime aussi en permettant au CCFD-Terre Solidaire de financer l’action de partenaires engagés sur ces enjeux. Enfin, en participant à des campagnes de mobilisation citoyenne ou de plaidoyer pour sensibiliser nos concitoyens et faire pression sur les décideurs.

    Faim et Développement est disponible sur abonnement payant.

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