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Zones d’attentes : ces endroits secrets où les personnes étrangères sont privées de liberté

Publié le 02.10.2020| Mis à jour le 02.01.2022

En moyenne, chaque année, près de 10.000 personnes font l’objet de maintien en zone d’attente dans pas moins de 96 ports, gares et aéroports français. L’Anafé, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire depuis une vingtaine d’années, s’attache à lever le voile sur ces zones de non-droit que sont les zones d’attente

Créée en 1989, l’Anafé travaille depuis plus de trente ans dans les zones d’attente.
Sa mission essentielle est de faire respecter les droits des personnes qui y sont maintenues et de mettre en lumière les pratiques de maintien et de refoulement aux frontières.

L’association vient de publier le 29 septembre son rapport d’observations 2018-2019.

Qui sont les personnes maintenues en zones d’attente?

Parmi les personnes maintenues en zone d’attente figurent des personnes demandeuses d’asile, mineures, malades, victimes de violences mais également venues pour des raisons professionnelles, familiales, personnelles, des touristes, des personnes en simple transit dans les aéroports français et souhaitant se rendre hors de l’Union européenne…

Quelles sont les problèmes rencontrés par les personnes maintenues en zone d’attente?

Dans son rapport l’Anafé constate que les personnes privées de liberté aux frontières doivent régulièrement faire face à des difficultés comme :

  • L’absence d’informations sur la situation, leurs droits, et notamment la possibilité de demander l’asile
  • L’absence d’interprète,
  • L’absence d’avocat,
  • L’absence d’accès à un téléphone,
  • L’absence d’accès à un médecin ou à des soins,
  • Une nourriture insuffisante,
  • Des conditions d’hygiène et sanitaires dégradées, dans des locaux parfois insalubres
  • L’absence d’accès à l’extérieur,
  • Le refoulement sans examen de la demande d’asile,
  • La privation de liberté d’enfants isolés ou accompagnés,
  • Des stigmatisations et propos racistes ou sexistes, des pressions, intimidations ou violences de la part des forces de l’ordre…


Le rapport rappelle également le rôle fondamental, et régulièrement mis à mal par l’administration française, des visiteurs et visiteuses bénévoles.

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Lire le résumé du rapport ->http://www.anafe.org/IMG/pdf/anafe_-_resume_-_refuser_l_enfermement-2.pdf

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