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  • Massa Koné, défenseur de l’agriculture paysanne en Afrique de l’ouest

    Au Mali, Massa fait partie de ceux qui ont obtenu la reconnaissance des droits coutumiers dans la loi foncière malienne. Une reconnaissance indispensable pour protéger l’agriculture familiale et lutter contre l’accaparement des terres par les grands propriétaires. Portrait d’un paysan devenu juriste et porte-parole sur les questions de souveraineté alimentaire pour toute l’Afrique de l’Ouest.

    Massa Koné
    Massa Koné

    Il est grand, droit et presque massif. Ce Malien, âgé de 45 ans, est originaire de Kadiolo, au sud de Bamako. Massa Koné est l’un de ces militants qui portent la voie de la société civile face à un pouvoir souvent déconnecté de sa base et soupçonné de corruption.

    Le déclic de l’expulsion

    Massa Koné ne plaisante pas. Son combat vient de loin. Il y a presque trente ans, pour financer ses études de technicien supérieur en machinisme diesel à Bamako, il est maraîcher dans «  le lit du marigot » et vend ses légumes à des commerçants du marché. Avec ses frères, ils montent ensuite leur propre commerce. «  Et puis, nous avons été expulsés du marigot aux profits d’une grande entreprise. Ce choc m’a décidé à lutter contre l’accaparement des terres » raconte Massa Koné.

    Il se rend compte alors que la terre, au Mali, appartient à l’Etat qui peut la vendre au plus offrant «  sur le dos des communautés. Et, les fonctionnaires et élus ne s’en privent pas ! »  Ce droit est un héritage de la colonisation.

    Faire pression, ensemble

    Aujourd’hui, Massa Koné est porte-parole de la Convergence malienne contre les accaparements de terre, en plus de sa casquette de secrétaire général de l’UACDDDD qui regroupe les organisations luttant pour les droits des démunis. Dans ces luttes, il est un partenaire fidèle du CCFD-Terre Solidaire.  Il  est convaincu qu’un combat se gagne à plusieurs ; qu’il s’agisse de cultiver une terre, d’en réclamer un titre de propriété ou de poursuivre ceux qui s’accaparent ces terres.

    Pour bien combattre, Massa Koné décide de suivre pendant quatre ans des études de droit. « Connaître le droit m’a donné une maturité pour le débat ». Il peut défendre les victimes dans les zones rurales. Il peut suivre la trentaine de dossiers d’accaparement des terres qu’il a trainé en justice.

    Son action, Massa Koné la résume par une phrase : « on a monté la pression ensemble. » Malgré les menaces, parfois de mort, les militants ont gagné « ensemble » des victoires : la création d’une commission interministérielle pour la résolution du problème du foncier en 2012, suivie par le vote d’une loi foncière agricole en 2017. Cette loi reconnaît la légitimité des communautés à cultiver et gérer des terres, en l’absence de titre foncier. « Une propriété peut être inscrite au nom d’une famille. C’est essentiel. 70% des Maliens sont détenteurs de droits coutumiers. »

    Massa Koné s’emploie maintenant à faire appliquer la loi. 200 villages pilotes ont déclenché le processus. Le chef de chacun des villages peut établir une attestation de détention coutumière. La mairie délivre à la famille une attestation de possession foncière. Toute nouvelle transaction sera enregistrée dans un  registre foncier à la mairie. Une révolution agricole en douceur et en partant de la base.

    Une lutte dans toute l’Afrique de l’Ouest

    Caravane ouest-africaine de la Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences en 2016

    Massa Koné ne s’arrête pas aux frontières du Mali. Il est le porte-parole de la Convergence globale des luttes pour la Terre et l’Eau de 16 pays d’Afrique de l’Ouest. « Ensemble », ils organisent des « Caravanes » qui parcourent tous les deux ans, cinq pays de la région. « Le but est d’influencer les politiques pour que les droits des communautés soient reconnus » explique Massa.

    En décembre dernier, trois cents personnes ont  parcouru pendant un  mois, en  louant des bus locaux, le Sénégal, la Gambie, les Guinées Bissau et Conakry et le Sierra Leone. « Les actions que nous avons menées concernaient l’accaparement des terres, la déforestation, l’exploitation des sables ou le problème de la pèche industrielle. »

    Pierre Cochez

  • Nathan : s’engager pour apprendre

    Nathan, lycéen et bénévole de l’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire de Tours, vit son engagement comme le moyen de mieux comprendre les problématiques de notre monde. Avide de connaissances et entreprenant, il nous parle des actions de plaidoyer qu’il mène pour défendre la justice climatique.

    © Léna Bousquet
    © Léna Bousquet

    La découverte du plaidoyer

    Du haut de ses 17 ans, Nathan, lycéen originaire de Tours, a déjà la tête bien sur les épaules et l’esprit forgé d’ambitions.

    Nathan a toujours eu un vif intérêt pour la politique. Convaincu de vouloir poursuivre dans cette voie, il décide de devenir bénévole auprès d’une association qui se bat pour des causes qui l’importent –soit la lutte contre la fraude fiscale, le dérèglement climatique et la faim dans le monde.

    “Je vois qu’il y a quelques problèmes dans nos sociétés et j’aimerais bien les résoudre” dit-il en riant timidement.

    C’est ainsi qu’il découvre le plaidoyer en rejoignant, en septembre dernier, la commission pour la Justice Climatique de notre réseau local. Une modalité d’action qui l’a immédiatement séduit.

    “Je me suis rendu compte, qu’en terme d’actions, cela correspondait à ce que je voulais faire depuis longtemps”.

    De nature curieux, dynamique et surtout humble, Nathan a trouvé avec le CCFD-Terre Solidaire ce qu’il cherchait : le moyen de mieux comprendre le monde qui nous entoure, pour mieux répondre aux maux qui traversent nos sociétés.

    “Je suis très jeune. Je pars du principe que je ne connais rien et que j’ai tout à apprendre. Et au CCFD-Terre Solidaire, j’apprends énormément de choses et ça c’est quelque chose auquel j’accorde beaucoup d’importance. Apprendre.”

    Nathan

    Entre deux cours : défendre la justice climatique

    Lorsqu’il n’a pas la tête plongée dans ses cours de terminal, Nathan s’investit avec beaucoup d’entrain aux côtés des autres bénévoles à la conduite d’actions pour sensibiliser les décideurs et le grand public à nos combats.

    À l’occasion de la COP26, qui s’est déroulée en novembre dernier, Nathan s’est mobilisé pour porter les couleurs de notre campagne contre la compensation carbone. Il a par exemple participé à l’organisation de trois soirées-débats.

    Mais comme les autres bénévoles, il s’aperçoit que ces événements touchent un public déjà proche de l’association. En réaction à cela, Nathan décide d’ouvrir une page Instagram, qu’il alimente toutes les semaines, pour créer une dynamique nouvelle en vue de sensibiliser plus de monde à leurs actions.

    compte : CCFD_37

    Avec d’autres bénévoles et un chargé de plaidoyer, Nathan participe actuellement à la préparation d’une rencontre, prévue prochainement, avec un député sensible aux problématiques de la faim dans le monde.

    “L’enjeu de cette rencontre ? Le sensibiliser à notre cause pour lutter contre la faim climatique, lui exposer comment on agit, ce que l’on veut faire et ce que l’on a déjà fait”.

    Vers la poursuite de son engagement ?

    Nathan est l’un des plus jeune bénévole du CCFD-Terre Solidaire et il se réjouit de la diversité générationnelle qu’il côtoie. Celle-ci lui permet de travailler en équipe, d’échanger et d’apprendre auprès d’autres personnes aux profils variés.

    “Pour moi le CCFD-Terre Solidaire, c’est avant tout la sympathie”, conclut-il.

    Si l’année prochaine Nathan ne sait pas encore où ses projets d’études le mèneront, il compte bien poursuivre son engagement à nos côtés en rejoignant une autre commission locale.

    Moi aussi, je m’engage

    Découvrez d’autres témoignages de bénévoles :

    Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

    Philippe : l’espoir au coeur de son combat pour une justice climatique

    Jonathan : son engagement bénévole au coeur de sa raison d’être

  • Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

    A l’approche de la COP26, Nicole, bénévole au CCFD-Terre Solidaire, se mobilise pour la justice climatique. Elle nous parle du “Safari du greenwashing” qu’elle organise à Aix-en-Provence pour dénoncer la prétendue “économie verte” des multinationales.

    Nicole © Léna Bousquet / CCFD-Terre Solidaire

    Le bénévolat au CCFD-Terre Solidaire : le moyen de conjuguer “foi et action”

    Nicole est installée à son bureau, celui-ci encombré par les livres de psychologie qu’elle a accumulé au cours d’une carrière exercée essentiellement dans la protection de l’enfance. En admirant par sa fenêtre le beau ciel bleu de Provence –ce bleu typique du Mistral– elle nous partage son parcours bénévole.

    Issue d’une famille nombreuse catholique, au sein de laquelle les femmes étaient engagées, Nicole a rejoint le CCFD-Terre Solidaire il y a trente ans : séduite par les causes défendues et le soutien aux projets de développement qui sortaient des “sentiers battus”.

    Elle a depuis participé activement à l’organisation et à l’animation de nombreuses actions au niveau régional : courses solidaires, mobilisations citoyenne, et temps d’éducation à la solidarité internationale.

    “A l’origine de mon engagement, et aujourd’hui encore, le CCFD-Terre Solidaire est pour moi le moyen de conjuguer foi et action”.

    Un Safari du greenwashing pour lutter contre l’inaction climatique

    Dans le cadre de notre campagne Stop compensation !, Nicole mène des actions pour sensibiliser aux fausses solutions climatiques et encourager d’autres citoyens à se mobiliser à leur tour.

    “Je ne peux pas rester les bras croisés face au dérèglement climatique”

    C’est tout l’enjeu du Safari du greenwashing, qu’elle co-organise à Aix-en-Provence le 27 novembre prochain.

    Cette mobilisation citoyenne consiste en une déambulation “humoristique” et pédagogique avec des arrêts devant des enseignes de multinationales coupables de pratiquer l’ “éco-blanchiment”.

    L’enjeu est de sensibiliser le public et de l’inviter à agir collectivement pour que des politiques en faveur d’une réelle réduction des émissions de CO2 voient le jour.

    “L’organisation de cet événement me conforte dans l’idée que je ne peux pas rester les bras croisés face au dérèglement climatique. Je fais modestement ma part pour lutter contre l’injustice”.

    Nicole a participé à l’organisation du premier Safari à Marseille qui a impulsé la mise en place d’autres mobilisations citoyennes partout en France.

    “La mobilisation citoyenne a davantage de poids aujourd’hui et cela vaut le coup d’agir surtout que cette problématique du climat concerne l’ensemble de la planète et de l’humanité”.

    MOI AUSSI, JE VEUX M’ENGAGER

    Découvrez d’autres témoignages :

    Philippe : l’espoir au cœur de son combat pour une justice climatique (portrait)

    Marie-Véronique : s’engager a changé sa manière de vivre (portrait)

    Jonathan : son engagement bénévole au cœur de sa raison d’être (portrait)

  • A Madagascar, le jeune Toavina lutte pour la justice climatique #générationclimat

    Toavina Rasolofoson fait partie de cette génération qui partout dans le monde s’engage pour la justice climatique. Avec l’organisation Craad Oi, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, il alerte sur l’impact du développement des industries extractives, consommatrices d’eau et de terres à Madagascar. Notamment dans le sud du pays en proie à une sécheresse historique.

    En 2015, à 23 ans, Toavina Rasolofoson suit, par Internet, tous les travaux de la conférence de Paris sur le climat, la COP 21. Il prend conscience de l’urgence d’agir et de s’engager pour son île.
    Une année plus tard il fait la connaissance de Zo Randriamaro, une sociologue malgache, l’une des fondatrices de l’ONG Craad Oi. « Elle sensibilisait les populations aux projets étrangers d’extraction de minerais rares qui induisent des risques climatiques importants » poursuit Toavina.

    Prouver aux communautés qu’elles peuvent faire valoir leurs droits

    © CRAAD-OI / CCFD-Terre Solidaire

    Aujourd’hui, il assure à son tour des formations pour les adhérents du Craad Oi (Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de Développement dans l’océan indien). L’organisation, qui a été créée en 2012, regroupe 6 000 membres, issus en majorité du monde ouvrier et paysan.
    « Nous expliquons aux communautés les raisons du changement climatique et comment obtenir justice face aux dommages dont elles souffrent. Nous voulons prouver aux communautés locales qu’elles peuvent revendiquer leurs droits » explique Toavina.
    C’est certain, ce jeune malgache prend sa vie au sérieux. Il n’y a qu’à voir son regard droit et grave, sa concentration durant les formations qu’il assure. Il achève, en même temps, son Master 2 de sciences politiques à l’université d’Antananarivo, après des études de droit.

    Les “terres rares”, des minerais indispensables aux nouvelles technologies et dont l’exploitation est catastrophique

    Taovina habite l’un des plus pauvres pays au monde. En même temps, le sous-sol de son île renferme des richesses qui intéressent le monde entier. Comme ces « terres rares » utilisées pour la fabrication des écrans d’ordinateur et omniprésentes dans les nouvelles technologies. « Les Allemands se sont intéressés à leur exploitation. Maintenant, ce sont les Chinois » constate Toavina.Ces exploitations minières, très gourmandes en énergie et en eau, accentuent la sécheresse et le manque d’eau. Retour ligne automatique
    Elles occupent des terres précieuses dans un pays où 80% de la population vit de l’agriculture. Retour ligne automatique
    « Nos terres sont fertiles et nous nourrissent. La rareté de l’eau et des terres crée des tensions ethniques et provoque des migrations de population » résume Toavina.
    « Nous devons protéger nos terres. Les jeunes que je rencontre sont conscients des effets du changement climatique et persuadés que nous n’en sommes qu’au début de ce changement. Notre rôle est de les former et de les motiver à s’organiser pour faire entendre leur voix. »

    Les grands états reconnaissent le changement climatique, leurs entreprises l’accentuent

    © CRAAD-OI / CCFD-Terre Solidaire

    Dans le sud de l’île, la situation est encore plus critique avec la sécheresse qui sévit depuis des mois. L’extraction de composants chimiques près de Tuléar nécessite beaucoup d’eau et cela contribuera à assécher la nappe phréatique.
    Au sud toujours, QMM – filiale du groupe minier anglo-australien Rio Tinto – entreprend l’exploitation de l’ilménite, dans une zone où les équilibres agricoles sont fragiles.

    Des pétitions, des marches, des procédures juridiques

    Craad Oi défend la lutte des communautés riveraines du site minier de QMM-Rio Tinto pour l’indemnisation de leurs terres. Par des pétitions, des marches, des procédures juridiques et des alertes à la communauté internationale.
    En 2015, Taovina avait été impressionné par l’unanimité des pays à la COP 21. Tous reconnaissaient les effets négatifs du développement économique sur le climat et leur responsabilité. 
    « Mais les grandes entreprises des grands pays ont, sur le terrain, des comportements différents, notamment en multipliant les activités extractives. On nous annonce des taux de croissance mirobolants avec ces activités. Mais l’important pour nous c’est de continuer à avoir des aliments pour manger et vivre sainement. »
    Taovina se forme sur la justice climatique sur You tube, est membre de groupes de discussions sur internet, grâce à sa maîtrise de l’anglais et du français. Une manière « de porter la voix des jeunes malgaches. »

    Pierre Cochez

    A lire pour en savoir plus sur le combat de Craad Oi :

    • Madagascar : le militant écologiste Raleva écope de deux ans de prison avec sursis
    • A Madagascar, l’exploitation aurifère de Vohilava ferme à la suite de la mobilisation de la population
  • Jean-Marie : le sens du collectif

    Jean-Marie Tessier a rejoint le CCFD-Terre solidaire il y a une dizaine d’années. Pleinement engagé dans l’accueil des familles migrantes et dans la campagne des territoires accueillants, à près de 75 ans, ses journées sont bien remplies. Car ce militant de Charente-Maritime, à la fibre sociale chevillée au corps, est aussi depuis 9 ans président d’une structure d’Insertion par l’activité économique.

    (suite…)

  • Jonathan : son engagement bénévole au cœur de sa raison d’être

    Pour Jonathan, bénévole de l’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire de Briançon, l’engagement associatif a toujours été un leitmotiv qui rythme son quotidien. D’une rencontre particulière à une philosophie d’action qui l’inspire, il nous raconte pourquoi il a décidé de s’engager à nos côtés.

    Portrait Jonathan © Léna Bousquet
    © Léna Bousquet

    (suite…)

  • Terre et paix, l’épopée d’Ayineth en Colombie

    Ayineth Perez est l’une de ces centaines de milliers de Colombiennes qui n’ont pas pu récupérer leurs propriétés suite à la guerre qui a fait fuir les civils. A la tête de l’Ong colombienne Tierra y Paz, elle fédère les femmes et les paysans pour les aider à récupérer leurs terres. Et accéder enfin à la paix.

    (suite…)

  • L’histoire de Walid, fondateur de la ferme-école Buzuruna-Juzuruna au Liban

    Walid est un agriculteur syrien, réfugié au Liban depuis 2011. En 2014, il rencontre Zoé et Ferdinand, deux français, en voyage au pays du cèdre. De cette rencontre naîtra Buzuruna Juzuruna (“Nos graines sont nos racines”), une ferme-école située à Saadnayel, dans la Bekaa, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire.

    (suite…)

  • Liban : abattre les cloisons pour construire des ponts

    Le fondateur de l’association Alpha, le père Albert Abi Azar vit à Beyrouth. Alpha, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, intervient au pays du Cèdre, mais aussi en Syrie et en Irak pour des missions d’urgence humanitaire, et dans le cadre de son programme d’alphabétisation. Rencontre avec un homme au caractère bien trempé, porteur de la mémoire de son pays.

    (suite…)

  • Au Burundi, elle lance une plateforme pour lutter contre la haine

    Très suivi sur les réseaux sociaux, Yaga contribue à la lutte contre les rumeurs et les préjugés, et crée un espace de dialogue favorable à la consolidation de la paix dans son pays. Rencontre avec Dacia Munezero, bloggeuse et une de ses membres fondateurs.

    (suite…)

  • Gabriel : le refus du fatalisme au cœur de son engagement pour le climat

    Partons à la rencontre de Gabriel, bénévole au CCFD-Terre Solidaire, qui milite sur les questions climatiques auprès des jeunes. Il nous raconte comment son voyage en immersion en Indonésie a nourri son engagement bénévole, qui est pour lui sa “baguette magique” au service d’un monde meilleur.

    © Léna Bousquet
    © Léna Bousquet

    Un engagement « presque évident »

    Son écharpe grise autour du cou, ses lunettes carrées au bout du nez, Gabriel prend plaisir à marcher en profitant du paysage que lui offre la petite ville vendéenne de Saint-Hilaire-de-Riez, où il vit avec sa famille.

    Né à Pointe-Noire au Congo, c’est grâce à une bourse qu’il est venu s’installer en France pour ses études avant de poursuivre une carrière dans la marine marchande. Un parcours de vie qui a nourri son désir d’engagement :

    “Certes, il y a eu le travail et le courage de venir. Mais sans cette aide, je ne serais peut-être pas aujourd’hui avec ma femme et mes quatre enfants dans notre maison, en France. Alors, m’engager avec le CCFD-Terre Solidaire, c’était presque évident“.

    Gabriel a rejoint le CCFD-Terre Solidaire comme bénévole en 2016. À travers son engagement, il se bat pour que la générosité et la solidarité prennent le dessus sur les égoïsmes personnels. 

    Lorsque que je vois les événements aujourd’hui, je suis triste de voir que certaines valeurs sont mises de côté.

    L’Indonésie : le déclic de son militantisme pour le climat

    De son parcours bénévole, Gabriel garde en tête un moment fort : son voyage en immersion en Indonésie à la rencontre de l’un de nos partenaires. “Cela faisait longtemps que je n’avais pas été remué ainsi et je pense que ce souvenir sera le plus marquant de ma vie de bénévole“.

    Il se rappelle encore l’humidité ambiante et la curiosité qui la submergé lorsqu’il est arrivé dans un village de pêcheurs au nord de Jakarta, accompagné d’un groupe de bénévoles.

    Passionné par la mer, lui qui se décrit comme un “enfant de la côte”, Gabriel est ému de sa rencontre avec ces villageois et villageoises qui vivent de la pêche. D’une certaine manière, il s’est reconnu en eux.

    Malheureusement, là où, moi, j’ai eu la chance d’avoir des perspectives d’avenir, eux, n’en auront pas. C’est terrible d’être confronté à cela.

    La montée des eaux en Indonésie menace de bientôt ensevelir ce village et de le détruire. Gabriel est alors percuté par un douloureux rappel des injustices : les victimes du réchauffement climatique ne sont pas celles qui polluent le plus.

    À la suite de cette expérience, Gabriel s’engage fermement sur les questions climatiques. Il rejoint une commission du CCFD-Terre Solidaire où il participe activement à sensibiliser les jeunes aux enjeux du climat. “C’est eux qui sont les premiers concernés et qui lutteront après moi”.

    S’engager pour refuser le fatalisme

    Gabriel n’est pas un bénévole du type “grincheux” ou “pessimiste”. De nature rigoureuse et volontaire, il essaie de garder le sourire en toute occasion, bien qu’il avoue que ce n’est pas toujours facile. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’a poussé à devenir bénévole.

    Hors de question de s’abandonner au fatalisme ! On se retrousse les manches et on agit.

    À la question : si tu avais une baguette magique, qu’est-ce que tu ferais ? Gabriel n’a qu’une seule chose à répondre : “ma baguette magique, c’est ce que je fais à mon niveau avec le CCFD-Terre Solidaire”.

    En donnant de son énergie au service de l’association, il participe à mener à bien divers projets comme par exemple une initiative de jardin partagé sur laquelle il travaille actuellement.

    Faire partie des bénévoles du CCFD-Terre Solidaire, c’est aussi pour Gabriel l’occasion d’évoluer. “Si ça ne tenait qu’à moi, j’irais chaque année aux assemblées générales de l’association, car ce sont des lieux extraordinaires d’apprentissage, de connaissance et d’échanges avec d’autres bénévoles”.

    Mais il veut désormais laisser sa place et inspirer d’autres esprits vifs et engagés comme lui, pour continuer à porter les combats du CCFD-Terre Solidaire.

    Moi aussi, je m’engage

    Découvrez d’autres témoignages de bénévoles :

    Nicole : la mobilisation citoyenne pour lutter contre l’inaction climatique

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  • Le quotidien de Gaza raconté en hébreu par deux passeurs d’humanité

    Imaginé par deux jeunes journalistes, le palestinien Ahmed Al-Naouq et l’israélien Yuval Abraham, le site Internet We beyond the wall traduit en hébreu des vies de Gazaouis. Quand plus aucun contact n’est possible avec les habitants de Gaza, leurs récits franchissent mur, blocus, et barrière de la langue dans l’espoir de remettre de l’humanité face à l’inhumanité.

    (suite…)

  • En Haïti, Jocelyne Colas démêle les fils de la paix

    Dans une société Haïtienne frappée par la déliquescence, Jocelyne Colas fait partie de ces personnes qui n’ont pas baissé les bras. A la tête de la commission Justice et Paix d’Haïti, elle défend les prisonniers, lutte contre l’impunité et milite pour une justice forte et équitable. Elle nous explique pourquoi la paix, “ce n’est pas seulement vivre tranquillement”.

    (suite…)

  • Sur l’île de Mindanao déchirée, il fait dialoguer musulmans, chrétiens et indigènes

    Ce fils de pasteur propose une enceinte de dialogue à la société civile de Mindanao, aux Philippines, secouée par de graves violences et la présence de djihadistes. Portrait d’un des leader du Mindanao’s People Peace Movement, qui sait aussi manier l’humour pour se faire entendre

    (suite…)

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