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  • Journée internationale des femmes : mobilisées le long du Tigre en Irak #JeudiPhoto

    À l’occasion de la journée internationale des femmes, portons notre regard sur le combat d’Huda Jabbar. Cette jeune activiste irakienne milite pour préserver le fleuve Tigre, source de vie de toute une région.

    Janvier 2019. Portrait d’Huda Jabbar (Bagdad, Irak). © Roberta Valerio

    Huda Jabbar a l’habitude de travailler à la “Station”, un café coworking au centre de Bagdad. Devant ce lieu, à l’architecture moderne et occidentale, elle pose devant la caméra de Roberta Valerio.

    Vêtue d’un sweat-shirt jaune vif, le keffieh autour du cou, ses cheveux frisés portés à découvert et relevés en chignon, les paupières dessinées d’un léger trait de khôl, les bras croisés et la tête haute :  elle incarne l’image d’une jeune femme moderne, audacieuse et engagée. 

    Huda Jabbar fait partie de la jeunesse qui a grandi dans le chaos de l’Irak. Embargo. Occupation étrangère. Guerres confessionnelles. Montée du terrorisme. Aujourd’hui, elle a le regard tourné vers l’avenir. Son avenir. Celui de son pays. Celui qui est à construire.

    Activiste environnementale, elle observe avec inquiétude la disparition du Fleuve Tigre et de son écosystème unique. Son niveau d’eau baisse à vue d’œil à cause du réchauffement climatique et des barrages construits par la Turquie et l’Iran qui se disputent cette ressource raréfiée.

    Au sud de l’Irak, les populations des marais mésopotamiens, au delta du Tigre et de l’Euphrate, ne parviennent plus à abreuver leur bétail ni à pêcher. Elles sont contraintes de quitter leurs terres ancestrales pour pouvoir continuer à se nourrir.

    Refusant de voir son peuple et la biodiversité de son pays assoiffés, Huda rejoint la campagne “Save the Tigris”, portée par l’ONG Humat Djilah et soutenue par le CCFD-Terre Solidaire. Festivals, campagnes de nettoyage, marathons le long des marais… Avec d’autres jeunes, bravant les risques de la répression, elle scande la terrible réalité qui menace “le pays des deux rivières” :  on pourra bientôt traverser le Tigre à pied si l’on n’agit pas pour le préserver. L’enjeu est de faire du fleuve une source de paix et non de conflit.

    De Bagdad à Chibayish, Roberta a suivi la route d’Huda au sud de l’Irak pour comprendre les enjeux de son combat. Elle garde le souvenir d’une femme incroyable, proche du peuple et qui ne se laissait pas intimider par le regard des hommes porteurs d’une société encore fortement patriarcale et conservatrice.

    En cette journée internationale des femmes, nos pensées s’adressent à Huda et à toutes celles qui se mobilisent aux quatre coins du monde, avec bravoure et détermination, pour préserver notre terre et nos richesses, faire rayonner la solidarité internationale, l’égalité et le respect des droits humains.

    Ecoutez le podcast :

    Lire aussi :

    Irak : les jeunes se battent pour sauver le fleuve Tigre (diaporama)

  • Un programme mondial pour soutenir l’agroécologie paysanne

  • En Irak, la menace de la faim le long des marais assoiffés #JeudiPhoto

    A l’occasion de notre campagne pour agir contre la faim climatique, notre regard se porte cette semaine, sur les populations du Sud de l’Irak vivant de l’écosystème unique des Marais Mésopotamiens, aujourd’hui menacés de disparaître.

    IRAK. Long la route de Bagdad à Chibayish. © Roberta Valerio / CCFD-Terre Solidaire

    Le long de la route de Bagdad à Chibayish, une femme de pêcheur accompagnée de ses deux enfants vend les quelques poissons fraîchement pêchés aux aurores. Une denrée qui se fait de plus en plus rare.

    La photographe Roberta Valerio a sillonné le Sud de l’Irak à la rencontre des populations de pêcheurs et d’agriculteurs des Marais Mésopotamiens, qui subissent de plein fouet les dérèglements climatiques qui menacent leurs moyens de subsistance.

    Les marais mésopotamiens, à l’écosystème unique et connus comme “le Jardin d’Eden”, est un trésor multimillénaire aujourd’hui menacé de disparaître au grand désespoir des populations et des espèces qui y vivent. En raison des fortes vagues de chaleur, pouvant atteindre jusqu’à 50°C l’été, l’eau s’évapore à vue d’œil. A cela, s’ajoutent les barrages construits en amont et les déchets rejetés en aval qui remontent en polluant les terres.

    Se nourrir devient un défi du quotidien et contraints les familles qui y vivent à s’exiler et à abandonner leurs terres, leurs cultures et leurs habitats.

    Contre la faim climatique, nous pouvons agir en changeant les prévisions
    et empêcher que 600 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde d’ici 2080.

    Chaque jeudi, nous vous proposons un arrêt sur image pour prendre conscience, autrement, d’une fracture de notre monde sur lequel, par l’action collective et le plaidoyer, nous agissons.

  • Appel à la protection des défenseurs des droits humains palestiniens

    La CIDSE et de ACT Alliance EU condamnent la désignation de plusieurs organisations de défense des droits humains comme “terroristes” par le gouvernement israélien et invitent les pays d’Europe à réagir.

    Le 19 octobre, le ministère israélien de la Défense a désigné six organisations palestiniennes de défense des droits humains et de la société civile comme des “organisations terroristes”, ce qui a été à son tour suivi d’un ordre militaire le 7 novembre par le commandant militaire israélien en Cisjordanie occupée, rendant les activités de ces six organisations illégales en Cisjordanie.

    La CIDSE et ACT Alliance EU condamnent fermement cette désignation. Parmi les organisations visées figurent Al Haq et Defense for Children International-Palestine, partenaires de la CIDSE et de ACT Alliance EU, ainsi qu’Addameer, l’Union des comités de femmes palestiniennes, le Centre Bisan pour la recherche et le développement et l’Union des comités de travail agricole.

    Nos partenaires palestiniens ont travaillé sans relâche en première ligne pour maintenir les Palestiniens sur leurs terres et protéger leurs droits humains en documentant les violations du droit humanitaire international et des droits humains. Leur travail vital est maintenant criminalisé, leur personnel risque d’être arrêté, leurs bureaux fermés, leurs fonds gelés et leurs biens confisqués.

    Pendant des années, ces organisations ont fait l’objet de campagnes de diffamation et d’accusations sans preuves

    La CIDSE et ACT Alliance EU sont également profondément troublées par les dernières informations selon lesquelles les téléphones de plusieurs membres du personnel des organisations ont été piratés par le logiciel espion Pegasus du groupe israélien NSO, une société de surveillance qui figure désormais sur la liste noire du gouvernement américain pour avoir ciblé des activistes de manière malveillante. Ce piratage constitue une violation du droit du personnel à la vie privée et à la sécurité personnelle, et porte atteinte à son droit à la liberté d’expression.

    Pendant des années, ces organisations ont fait l’objet de campagnes de diffamation et d’accusations de liens avec des organisations terroristes afin de délégitimer leur travail, sans que des preuves substantielles ne viennent étayer leurs affirmations. Cette dernière décision, sans précédent, est le point culminant des efforts visant à saper, réduire au silence et effacer les défenseurs des droits des Palestiniens et la société civile en général. À plusieurs reprises, l’UE a publiquement réfuté ces accusations portées contre les organisations palestiniennes de défense des droits humains : la délégation de l’UE en Israël, la VP/HR Mogherini et récemment aussi la Commission européenne. Dans une déclaration commune, 16 rapporteurs spéciaux et experts de l’ONU nous rappellent que « ces organisations de la société civile sont les lanceurs d’alerte des droits humains, nous alertant sur les schémas de violations, rappelant à la communauté internationale ses obligations de garantir la responsabilité, et offrant une voix à ceux qui n’en ont pas. »

    La CIDSE, ACT Alliance EU et ses membres continueront à soutenir et à défendre leur travail essentiel. Rappelant l’engagement de l’UE à soutenir et protéger les défenseurs des droits humains, la CIDSE et ACT Alliance EU exhortent l’UE et les États membres, en particulier ceux qui ont des partenariats de longue date avec ces organisations palestiniennes, à adopter une position de principe et à prendre des mesures urgentes au-delà des déclarations en :

    1. Dénonçant cette désignation et en demandant au gouvernement israélien de la révoquer immédiatement ;
    2. Exprimant leur solidarité et réaffirmant leurs partenariats et leur confiance dans les organisations palestiniennes ciblées ainsi que dans la communauté plus large des droits humains dans le territoire palestinien occupé ;
    3. Surveiller activement les abus et protéger les organisations et leur personnel des implications que cette décision peut avoir sur leur travail et leur sécurité.
  • A Beyrouth, soutien aux petites entreprises pour se reconstruire après l’explosion

    Après l’explosion sur le port de Beyrouth, l’organisation libanaise MADA, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, s’est fortement mobilisée pour apporter une aide d’urgence.
    Elle a également développé un programme d’appui aux petites entreprises qui a déjà permis à 33 d’entre elles de se reconstruire.

    Reportage à Beyrouth

    Un an après, son garage peut fonctionner normalement

    Tony Lawandos est adossé à un mur, à côté d’une Mini Cooper rouge fraichement repeinte. Le regard malicieux, il discute avec un ami.

    Il se tient à l’entrée de son garage automobile, entièrement réhabilité depuis que ce dernier fut sévèrement endommagé par la double explosion du 4 août 2020.

    A notre arrivée, il nous emmène au fond de la pièce pour montrer le dernier équipement qu’il a reçu : un compresseur d’air pour refaire les carrosseries.

    Fanny Kaikati, coordinatrice du projet, et Elie Assi, ingénieur et architecte, écoutent Tony.

    Le garagiste a eu de la chance : son atelier se situe à quelques centaines de mètres du port, dans le quartier de Mar Mickaël.

    Au moment de l’explosion, il était dans le sous-sol de son voisin. Retour ligne automatique
    Ils ont été protégés.

    Plus d’un an après, le garage peut fonctionner normalement mais la crise ralentit sérieusement l’activité : « Il n’y a que les riches qui ont désormais les moyens de s’occuper de leur voiture », regrette Tony.

    Entre les quartiers de Mar Mickaël et de Bourj Hammoud, Fanny et Elie s’arrêtent visiter le couple Kokejian.

    Le magasin Cyclosport a pu réouvrir

    Vera et son mari Wartan tiennent le magasin de vélos Cyclosport, lui aussi très endommagé par l’explosion.

    Warta explique que son mari a été blessé mais qu’ils ont réouvert 15 jours après. « Nous avons commencé par réinstaller des fenêtres et une porte, explique Vera Kokejian. Il nous a fallu à peu près deux mois pour finir les travaux. Le gouvernement ne nous a pas aidé. Heureusement que les ONG étaient-là ! »

    “On garde le sourire et l’énergie”

    Pour ce magasin, MADA est intervenue après la réhabilitation en fournissant des vélos.

    Pourtant là-aussi, la crise n’aide pas les commerçants à se relever : « Nous avons désormais un magasin et des produits à vendre, mais il n’y a plus de clients ! » regrette Véra Kokejian. Sur le pas de la porte, elle précise : « On garde le sourire et l’énergie mais ce n’est pas facile, nous avons aussi perdu notre maison dans l’explosion ».

    Le 4 août 2020, c’est tout le quotidien des Kokejian qui a été soufflé.

    Deux catastrophes simultanées

    Dans les bureaux de l’association, située à Ain El Remmaneh, Fanny Kaikati et Elie Assi expliquent comment le projet a débuté à la mi-novembre 2020 pour identifier les besoins réels des commerçants.

    L’ONG a développé une grille de notation très précise après avoir fait des visites sur le terrain. Une liste initiale de 129 entreprises a été établie et a permis de lever des critères de vulnérabilité. Ensuite, un comité de sélection s’est réuni afin de choisir les 33 entreprises bénéficiaires.

    « Nous avons travaillé en coopération avec d’autres ONG, souligne Fanny Kaikati. Parfois, l’une s’occupait de la réhabilitation, et nous arrivions pour l’équipement. »

    Le projet soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, et financé par le Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, est pensé en trois temps :

    • aide à la réhabilitation,
    • aide pour l’équipement
    • aide au renouvèlement du stock.

    Le projet a été retardé en raison de la crise économique que traverse le Liban. « Le pays a vécu deux crises graves en simultané : la double explosion du port et la crise économique », explique Fanny Kaikati.

    « Certaines entreprises n’ont pas réouvert, d’autres patrons se sont adaptés en ouvrant à capacité réduite, en télétravail, ou en occupant un autre emploi le temps que la situation s’améliore ».

    Les confinements, les coupures d’électricité et les pénuries de matières premières ont aussi ralenti les chantiers. L’électricité pose surtout un problème pour les magasins alimentaires. « Nous réfléchissons à fournir des batteries ou des panneaux solaires », expliquent-ils.

    Prochain défi : adapter les activités à la crise

    Le projet avec le CCFD-Terre Solidaire propose aussi un volet « soft-skills ». D’ici l’automne 2021, entre 5 et 10 entreprises seront choisies pour suivre le programme qui vise à adapter leurs capacités en temps de crise économique grâce à une aide comptable ou marketing.

    Ce sera par exemple le cas de l’entreprise Garlidoux, qui a breveté une crème d’ail plus facile à digérer. « Nous avons aidé à la réparation de l’usine située en face du port, dans le quartier de la Quarantaine [un des quartiers les plus gravement touchés], ainsi qu’à renouveler le stock d’ail et d’huile, explique Elie. L’entreprise a réouvert mais le contexte économique est peu favorable à ce produit de niche. C’est typiquement le genre d’usine qui pourrait bénéficier du programme Soft skills ».

    Sidonie Hadoux

    A lire aussi : Liban : six personnes racontent leur quotidien face à la pénurie d’énergie

  • Liban : six personnes racontent leur quotidien face à la pénurie d’énergie

    Depuis quelques mois le Liban s’enfonce dans une crise économique sans précédents. Avec des coupures d’électricité quotidiennes de plusieurs heures par jour, et la pénurie d’essence, le quotidien de la population est bouleversé. Alors que nous accroissons notre soutien à nos partenaires sur place, nous avons voulu laisser la parole à plusieurs personnes pour témoigner de leurs difficultés quotidiennes. Plongée dans une société qui vit un véritable effondrement

    Naïm, programmeur informatique 

    Que ferons-nous pendant trois heures dans la pénombre ?

    Les coupures d’électricité nous affectent plus que ce que vous pouvez imaginer.

    Quand la coupure intervient, je suis contraint d’arrêter de travailler.

    La batterie de mon ordinateur ne tient pas suffisamment pour me permettre de travailler sans électricité.

    Quand nous passerons à l’heure d’hiver, il fera nuit à 16h00, heure à laquelle ca coupe systématiquement. Que ferons-nous pendant trois heures dans la pénombre ? Retour ligne automatique
    Récemment, je me suis aperçu que les compagnies de paiement en ligne ont arrêté de travailler avec les entreprises libanaises.

    J’ai travaillé pendant plusieurs semaines sur la construction d’un site internet marchand, et je ne peux pas le terminer.

    Nisrine, fonctionnaire municipale

    Les frigos se coupent plusieurs heures par jour

    Les prix de la nourriture ont flambé.

    Certains produits de base deviennent inaccessibles.

    Certaines marques auxquelles nous étions habituées disparaissent et sont remplacés par des nouvelles que nous n’avions jamais vues avant, évidemment de moins bonne qualité.

    Il faut aussi penser à acheter des produits qui se conservent malgré les coupures d’électricité parce que les frigos se coupent plusieurs heures par jour.

    Pour la viande, en dehors du prix, je n’en achète presque plus. Je crains trop d’être malade. C’est quasiment sûr que la chaîne du froid n’a pas été respectée.

    Nathalie – enseignante à l’université

    Mon salaire vaut désormais 75$

    Je dois envisager mes heures de travail en fonction des heures de lumière. Par exemple, je sais que j’ai trois heures devant moi pour faire une machine à laver, préparer à manger, effectuer mon travail personnel, repasser le linge, etc.

    Comme je donne des cours en ligne, je suis en recherche continue d’un espace avec électricité et Internet. Cette recherche se fait à pied parce que l’essence coûte trop cher.

    Et il faut faire la queue pendant des heures.

    Mon salaire qui est en livres libanaises vaut désormais 75$.

    Les relations familiales et affectives sont tendues. Les conversations entre amis commencent à s’unifier sur le thème de « quoi faire ». Les réseaux sociaux ne font que parler de la crise. Ici on ne vit pas, on survit.

    Raphaël – directeur de centre social

    Chaque jour tu apprends une nouvelle pénurie

    La vie quotidienne depuis février 2019 est un vrai calvaire.

    Pour un célibataire comme moi c’est un peu mieux que pour les couples avec enfants car mes dépenses peuvent être davantage orientées vers mes besoins personnels.Retour ligne automatique
    Pour les familles, c’est pire, surtout si les enfants sont en bas âge en raison des pénuries de couches, lait, vaccins.

    Pour moi, l’effet principal de la crise c’est le stress, la nervosité et la dépression.

    Chaque jour tu te réveilles et tu apprends une nouvelle pénurie.

    Mohammad – directeur d’une ONG

    La crise est politique avant tout

    Pour moi, la crise est systémique et permanente. Notre vie est un chaos, mais on s’adapte. Tout prend beaucoup plus de temps, mais il n’y a pas d’autres alternatives pour le moment. Les institutions publiques ne fonctionnent pas à cause du confessionalisme qui interfère dans toutes les sphères de la vie. La crise est politique avant tout : les élus à la tête du pays bloquent le bon fonctionnement de l’état pour assouvir leurs intérêts. La solution ne viendra pas du gouvernement, mais d’un nouveau mouvement inclusif non confessionnel porté par la jeunesse.

    Depuis 2019, le pays s’enlise dans une situation chaotique aggravée récemment par la levée des subventions étatiques entrainant une flambée des prix et de graves pénuries d’essence, d’électricité, de médicaments, et de certains produits alimentaires. Las de devoir s’adapter à l’impensable, certains libanais font la queue pendant des heures devant la Sureté générale pour obtenir leurs passeports. Le nombre de demande a augmenté de 50% en 2021 selon l’administration. Les départs sont massifs. A l’intérieur du pays, les inégalités économiques s’intensifient. Plus de la moitié de la population a basculé dans la pauvreté selon la Banque Mondiale. La classe moyenne disparait petit à petit.

    À lire aussi : A Beyrouth, se reconstruire malgré tout

  • A Gaza : aider les populations à raconter leur histoire

    La récente flambée de violences questionne à nouveau l’avenir des populations gazaouis sous occupation israélienne. Au lendemain du cessez le feu à Gaza, nous faisons le point sur la situation avec Joséphine Picart, chargée de mission au CCFD-Terre Solidaire.

    © CPL
    Activité socio-culturelle organisée par la CPL © CPL

    L’escalade de violence entre la bande de Gaza et Israël, n’est autre que le fruit d’une colonisation israélienne multiforme qui dure depuis des décennies.

    Le blocus de la bande Gaza, la colonisation en Cisjordanie, le déplacement forcé des populations palestiniennes et les discriminations à leur égard, forment les différents pans de la politique coloniale israélienne.

    Mais pour comprendre les enjeux du conflit, il est nécessaire d’envisager l’occupation sous une perspective globale et historique afin de comprendre que le récent cessez-le-feu est loin d’être une solution pérenne à la résolution du conflit.

    La bande de Gaza est sous blocus depuis presque quatorze ans : c’est une punition collective illégale selon le droit international.

    Agir en territoire occupé

    Depuis plus de cinquante ans, le CCFD-Terre Solidaire intervient dans la région israélo-palestinienne en soutenant l’action de nombreux partenaires.

    Sur le territoire occupé de la bande de Gaza, les actions de nos partenaires, La CPL et Filastiniyat, sont principalement axées autour des enjeux qui touchent la jeunesse et les femmes. Leurs objectifs : aider les Palestiniens à écrire leur histoire et à revendiquer leurs droits.

    “Avoir 13 ans à Gaza, c’est déjà avoir connu quatre guerres !”

    Joséphine Picart, chargée de mission.

    Soutenir la jeunesse et les femmes gazaouis

    La CPL (Culture et Pensée Libre), œuvre principalement autour de la jeunesse. C’est un enjeu majeur car : ” avoir 13 ans à Gaza, c’est déjà avoir connu quatre guerres ! “.

    L’objectif de l’association est de les aider à devenir les citoyens de demain. Pour ce faire, elle offre un soutien psychologique important et tout un panel d’activités tels que du soutien scolaire ou des activités récréatives.

    Filastiniyat, dont leurs locaux ont été récemment bombardés par les tirs israéliens, offrent quant à eux, un accompagnement important auprès des femmes journalistes, qui souffrent à la fois de l’occupation et du patriarcat.

    Lire aussi :

    • Palestine : les femmes journalistes à l’assaut d’une société conservatrice

    Pour aller plus loin :

    • Il faut mettre fin à l’occupation illégale de la Palestine
    • Comprendre la colonisation à Jérusalem en trois minutes
  • L’histoire de Walid, fondateur de la ferme-école Buzuruna-Juzuruna au Liban

    Walid est un agriculteur syrien, réfugié au Liban depuis 2011. En 2014, il rencontre Zoé et Ferdinand, deux français, en voyage au pays du cèdre. De cette rencontre naîtra Buzuruna Juzuruna (“Nos graines sont nos racines”), une ferme-école située à Saadnayel, dans la Bekaa, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire.

    (suite…)

  • Au Liban, soutenir la production locale face à la crise alimentaire

    Alors que la livre libanaise a perdu 85% de sa valeur, le coût de la nourriture, majoritairement importée de l’étranger, est devenue inaccessible même pour la classe moyenne.
    Si les distributions alimentaires sont devenues incontournables, les organisations partenaires que nous soutenons travaillent à la relance de la production alimentaire locale.

    (suite…)

  • Liban : abattre les cloisons pour construire des ponts

    Le fondateur de l’association Alpha, le père Albert Abi Azar vit à Beyrouth. Alpha, partenaire du CCFD-Terre Solidaire, intervient au pays du Cèdre, mais aussi en Syrie et en Irak pour des missions d’urgence humanitaire, et dans le cadre de son programme d’alphabétisation. Rencontre avec un homme au caractère bien trempé, porteur de la mémoire de son pays.

    (suite…)

  • Soutenir la reconstruction de Gaza (une fois encore)

    Au lendemain des bombardements, les habitants de la bande de Gaza découvrent l’ampleur des destructions et pansent leurs blessures. Une fois encore, nos partenaires doivent se reconstruire, sans réel espoir de paix. Cette fois encore, nous sommes à leurs côtés pour manifester notre soutien et notre solidarité.

    (suite…)

  • Il faut mettre fin à l’occupation illégale de la Palestine

    Engagé depuis plus de 50 ans auprès d’ONG palestiniennes et israéliennes, le CCFD-Terre Solidaire appelle au respect du droit international et à un engagement plus résolu de la France et de l’Union européenne.

    (suite…)

  • Comprendre la colonisation à Jérusalem en trois minutes

    Une nouvelle fois, c’est de Jérusalem qu’est parti l’embrasement et la révolte des Palestiniens. Connue pour abriter les lieux saints des trois monothéismes, les Palestiniens y sont soumis à un statut de seconde zone et sont menacés d’expulsion dans plusieurs endroits de la ville.
    Pour bien comprendre la situation, voici quelques repères concrets à avoir en tête si vous avez l’impression que le conflit vous dépasse…

    (suite…)

  • Sous les bombardements à Gaza, la menace du silence

    A Gaza, les locaux de nombreux médias et d’ONG ont été la cible des bombardements israéliens. L’angoisse des Palestiniens se conjugue désormais avec la peur du silence et de la solitude face aux réactions insuffisantes de la communauté internationale. Haya, du Community Media Center, nous a envoyé ce témoignage que nous avons choisi de traduire et relayer pour les aider à faire entendre leurs voix.

    (suite…)

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